Tidal Wave

4 semaines.

4 semaine aujourd’hui que je suis tombée dedans. Dans ce groupe.

4 semaines que le switch s’est connecté, que le courant a accepté, enfin, de passer, tel qu’il devait le faire depuis toujours.

4 semaines que mon sens des priorités a été complètement, totalement, passionément inversé.

4 semaines que ma propre logique en a prit un coup dans la gueule, et que tout ce que je pensais vrai par rapport à bien des choses s’est en fait empressé de me prouver que j’avais tort, et que quand toutes mes illusions s’effondrent, je peux encore être surprise, je peux encore renaître, je peux encore être chamboulée.

4 semaines. Rien, donc.

Et pourtant. Et pourtant…

Tout est à refaire, tout est à définir à nouveau, le territoire a tellement été foutu en l’air que finalement, il est en friche, prêt a voir les nouvelles graines pousser. Quoique, nouvelles…Pas si nouvelles. C’est pas une révélation en forme de reverbère dans la gueule au milieu de nulle part. Non. C’est plutôt une petite lueur constante qui, d’un coup, te prouve qu’au milieu de l’obscurité, elle est surtout la plus puissante et la plus apte à me guider.

Est-ce que c’est une surprise ? Oui, et non. Ca me semble presque logique aujourd’hui, ils étaient juste là, cachés dans un coin, prêts a bondir mais n’avaient jamais eu l’opportunité de le faire.

Mes amis, cette histoire qui commence avec The Killers promet d’aller bien plus loin que je ne l’avais envisagé, que je ne l’avais jamais envisagé. Parce que des choses surréalistes se passent en moi, parce que des émotions impossible à prévoir sont en train de faire leur nid, et parce que j’ai à nouveau le goût de la vie dans la bouche, juste assez fort pour tenir ses promesses, assez marqué pour me dire que le pire est passé, le meilleur à venir.

Je pourrais en parler pendant des heures, mais je ne vais pas le faire. Je suis juste heureuse, juste bien, j’ai l’impression que les choses rentrent dans l’ordre, qu’elles prennent un envol particulier et particulièrement bienveillant.

Avant de conclure, un petit mot pour mon pantin d’anglais, qui a trouvé le moyen de, galopant sur béton pieds nus, se casser le pied. Matthew, tu es une brelle. J’insiste. T’es vraiment pas doué. Mais comme je t’aime toujours de tout mon coeur, parce que tu es la personne qui a changé ma vie, et que sauf si on revient en arrière pour effacer tout cela, personne n’y changera jamais rien, tu vas me faire le plaisir de faire attention à toi et à cette patte folle, et d’arrêter de faire le con, hein.

Bien sur que je m’inquiète pour toi. Il faudrait être fou pour croire qu’ils sont en train de prendre ta place.

Ils sont juste en train de construire une maison à côté de la tienne. Et ils utilisent ton jardin…