[Karma’s a bitch]

Salut, monde.

Signe premier de la récupération a priori totale et définitive du PC : je blogue beaucoup plus. Deux post en deux jours c’était plus arrivé depuis le mirâcle de Mars (aka pour les débutants : The Killers à Amsterdam). D’ailleurs, maintenant qu’on en parle, cinquante jours. Je vous passe les détails sur l’excitation interne très, très, très mal contenue.

Vous rappelez mes posts super joyeux et super pleins d’optimisme vis à vis de cette année ? Ben je voudrais pas m’avancer de trop, mais à M+4, force est de constater que je ne suis pas trop loin de la réalité.

Je vous écris ça en écoutant Hot Chip et Calvin Harris. C’est dire l’état d’esprit. La B.O de Moulin rouge est bien, bien loin.

Récapitulons :

  • Je suis en correction hardcore du roman pour envoi à deux concours. Ca fait deux VRAIES chances. Qui sait…
  • J’ai un entretien chez Quick. Vendre des frites n’est peut être pas le job de rêve, mais allez faire un mois de vente forcée de surgélés (min de commande : 35 euros, ce qui revient à…Trois produits) par téléphone, que si tu ne fais pas ton chiffre tu te fais qualifier “de loser à vie, d’incapable dans tous les domaines” (fin de citation), et je vous jure que taffer chez Quick revient au rêve, à peu près. Et puis ça fait trop longtemps que je n’ai pas travaillé en contact direct de la clientèle.
  • Gros gros projet de gros gros gros voyage pour le jour de l’an. Mais genre…Genre le voyage de toute une vie. Et je vous jure que quand je dis “de toute une vie”, je déconne pas. J’en parle pas de trop aujourd’hui, mais dès que le processus de reservation va être enclenché, vous allez comprendre ce que je veux dire et l’excitation. La deuxième partie de l’année va être très pauvre en activités, mais je vous jure que ce qui va en découler vaut tous les sacrifices. TOUS. (hmmmm, soundtrack de ce passage précis, Don’t Fence Me In par mes ricains. INDICE MAJEUR)
  • L’année prochaine, on fait toutes Glasto. Le projet a été lancé, parce que vue la line up qui sucks des bites d’ours (classe, hein ?) de cette année, la prochaine va toute déchirer (*cough* The Killers *cough* White Lies* cough *Muse* cough *Sigur Ros* cough *) et que on en a marre de toutes se dire “faut trop qu’on le fasse toutes ensembles”. BEN FAISONS LE TOUTES ENSEMBLES !!! J’attends avec impatience le moment où tout le monde va devoir s’enregistrer avec les photos qui vont jamais convenir XD EPIC TIMES !
  • Quinze secondes après mon appel de chez Quick, un appel des URSSAF de l’Eure. J’aime pas ces appels, puisqu’ils concernent le dépot vente de fringues que ma mère possède A MON NOM (ouaips, le truc est à mon nom, et j’avais pas trop le choix à l’époque, merci le règne de la terreur). Sur le coup, comment m’ont ils trouvée…Mais le gentil monsieur m’explique le truc et comprend de suite que je ne suis pas la gérante via une procuration, et surtout, me dit que ma chère mère a 150 000 euros d’arriérés, puisque depuis la création de l’entreprise, rien ne leur a jamais été payé. La classe…! Mais vu que je suis plus maline que la moyenne, je me suis dédouannée de la chose en envoyant un certificat sur l’honneur attestant que je m’en occupe pas, et surtout, mon gentil monsieur m’a confirmé avoir toutes mes fiches de paie attestant de mon activité toute autre depuis le début. Demi sourire : a force de cracher en l’air, y’a toujours un moment où ça finit par te retomber sur la tronche.

Alors bon, sans pour autant nager dans le bonheur, j’avoue que je me sens mentalement de plus en plus armée pour affronter le monde au fur et à mesure que je grandis. Maintenant, ce serait cool que l’état physique suive le même délire, parce que de ce côté-là, c’est pas jouasse.

Mais ceux qui disent la santé en premier pour être bien dans sa tête ont tort. Je ne l’ai pas, et pourtant, j’ai l’impression de me sentir mieux que jamais.

P.S je ne commenterai pas la set list de Muse hier à New York. Dead Star et Sunburn, really ?

Read My Mind

Before you jump tell me what you find

When you read my mind

Qu’est-ce que vous trouvez, quand vous lisez dans mes pensées ?

Tellement de choses, et surtout, tellement de paradoxes et de combats intimes, de luttes et de duels, que le seul a être autorisé a s’aventurer inside my mind dernièrement, c’est Brandon. Y’a que lui qui s’y retrouve.

Oh je vais bien. Ma pente ascendante prouve que je ne suis qu’au début d’une spectaculaire remission. Une nouvelle fois. Le premier qui me dégote que bénéficier d’une remission avec des tueurs, c’est bizarre, je le cloue au pilori pour le mois. Et on est que le dix. Vous voilà prévenus.

L’embellie amorcée par eux ne fait que se confirmer, jours après nuits après larmes après sourires après soupirs après frissons. C’est plus de la confirmation, c’est carrément de la gravure dans le marbre. J’ai donc bel et bien basculé dans ma troisième ère, et elle sera marquée du sceau des petits gars de Vegas.

Et c’est magique.

Mais de l’autre, il y a cette drôle de position le cul entre deux chaises, pas certaine de vouloir partir, mais pas certaine de vouloir rester. Je ne sais pas où je me situe vis à vis de Muse, je n’en ai pas une seule idée.

J’ai remis la main, cette semaine, sur le blog que j’avais tenu pendant plusieurs mois, qui raconte tout ce que j’ai vécu depuis les débuts. Je comptais le chercher depuis longtemps, mais je ne l’ai fait que cette semaine.

Quelle drôle de sensation…Quelle curieuse découverte. J’ai d’abord été extrêmement surprise, et presque choquée, de me rendre compte que ce blog avait eu plus de 45 000 visites depuis ma dernière, et qu’il était toujours régulièrement visité. C’est énorme, mais surtout, comment ont-ils trouvé ? Moi même j’ai galéré des heures, alors…Alors comment ?

Je n’ai pas compris, mais quand j’ai eu bataillé pour retrouver mes identifiants, je suis tombée sur 141 photos, et autant d’articles correspondant, et j’avais oublié que j’avait tant écrit.

Elle est drôle, cette sensation de revenir dans le passé, plusieurs années en arrière, temoin de ma propre histoire. Comme ces films, vous savez, ceux où un bon ou un mauvais génie vient vous enmener en arrière dans votre propre ligne de vie passée. L’expérience est inédite, et elle est tellement particulière…

Je ne me suis lancée dans l’exploration de mon passé que plus tard, parce qu’à juste titre, j’avais peur de ce qui allait pouvoir en decouler, ou se passer. Je craignais l’attaque de sentiments, et plus encore, celle de la culpabilité dont je m’étais assez bien affranchie.

Et puis je l’ai fait, je me suis replongée dedans, et j’ai redécouvert des choses que j’avais totalement, complètement, passionément oublié, j’ai remis le doigt sur des parcelles, des éclats, des morceaux de mémoire de ce qui a été ma plus belle histoire.

Les conséquences furent douces amères. Une histoire sur le déclin, ce n’est jamais une partie de plaisir, et cela me déchire de l’intérieur. Mais je serais une méchante menteuse si je disais que ce qui arrive, là, maintenant, ne m’enchante pas et ne me fait pas un bien majestueux, innatendu et magnifique. Alors, la douceur de la nouvelle histoire, et l’amertume de perdre un petit peu plus encore de l’ancienne…

Plus tard, c’est un mail qui m’a retournée, et qui m’a conforté dans l’idée que je suis la grande soeur de certains Musers, et que ce rôle, je ne souhaite pas l’abdiquer, même si je le fais avec Brandon qui sussurre des notes et des mots comme des éclats de diamants dans mes oreilles, et qui s’en amuse beaucoup.

Peut être que mon objectivité nouvelle, et mon détachement va justement aider a preserver ce que je veux preserver, et peut être que ce positionnement fait que je vais pouvoir conserver un lien fort avec le groupe et sa fanbase, ma fanbase, celle chez qui j’ai mes racines (Brandon, range cette pelle et cesse de vouloir me deterrer et me replanter chez toi, j’y suis déjà)

Enfin, tout cela pour dire que si je m’épanouis à nouveau avec mes petits américains, je reste tellement, tellement trop attachée à Muse pour les laisser tranquilles…

Ne suis-je point la somme de toutes mes questions, celle de toutes mes peines, de tous mes chagrins, de tous mes amours et de toutes mes batailles, même celles qui se répondent en miroir et en paradoxe ?

Sinon, j’ai trouvé mon arbre de Noël. Le Brandon, ça perd pas ses épines et porte à merveille la guirlande…