Follow Me…?

Ouch, l’ironie de l’histoire résumée en un titre. Les plus perspicaces se rendront compte que tous les titres de mes posts sont des titres de chansons, et à plus forte raison, de The Killers, dernièrement. Sauf que vous pouvez chercher, Brandon n’a jamais mis ni ses mots ni sa voix sur un titre nommé “Follow Me”.

Oui, c’est Muse. Et pourtant, comme je l’ai souligné hier dans mon post d’introduction, Muse et moi sommes certes liés depuis toujours, mais en ce moment, les choses sont…Compliquées. Et encore, compliqué me semble être un tout petit mot face au trouble qui m’envahit vis à vis de ma relation avec eux, actuellement.

The 2nd Law porte en elle à la fois un renouveau sublime, et une menace potentiellement letale. L’album en lui même possède quelques perles qui me font vibrer comme Muse avait cessé de me faire vibrer depuis…Un moment. Ce qui est une très bonne chose. Forcément.

Mais il y a dans la fandom un problème fondamental, et il explose dernièrement. Tout le monde considère que le groupe lui appartient, et des situations surréalistes éclatent tous les jours. Du pillage de photos privées. Des rumeurs destructrices, et fausses à cent pour cent. Des “fans” qui se permettent de juger d’autre fans sous pretexte qu’elles n’ont jamais rencontré le groupe, sans avoir deux sous de jugeotte pour réaliser que stalker un groupe n’est pas vraiment louable. Des gens qui se permettent de cracher sans vergogne sur eux, sans en avoir rien à faire de qui ils blessent ou de la bêtise de leur propos.

Et ce n’est qu’un échantillon de ce qu’on voit en ce moment. La partie emergée de l’iceberg, et le glaçon planqué en dessous, il a la taille de l’antarctique.

Cela fait bientôt sept ans que j’ai mis les pieds, timidement d’abord, dans cette fandom. Sept ans que je les suis de très près, sept ans que je suis dans leur sillage, et même quand je me suis éloignée, je restais toujours alerte et à l’écoute. Je ne les ais jamais quittés, même quand ils n’étaient qu’une source de deceptions comme ce fut parfois le cas.

Et pourtant, fatiguée de toutes ces attitudes et de tous ces problèmes qui auto-détruisent la fandom petit à petit, je commence à reculer péniblement. Je voulais aller les voir de tout mon coeur à Strasbourg, et refusant d’être liée a toutes ces cretines sans cervelle qui ne se rendent pas compte du mal qu’elles font, je renonce. Si cela me fait mal ? Oh que oui. Oh que oui, mais presque plus pour la promesse que j’ai fait à Gaëlle-et je compte la tenir d’une façon ou d’une autre- que pour autre chose.

Naturellement, je meurre d’envie de les revoir. Cela fait deux ans, un mois et vingt-trois jours que je ne les ais pas vus, ce qui représente la période la plus longue dans toute mon histoire avec eux, et bien sur que j’en ai besoin, mais pas dans ces conditions-là. Pas de cette façon. Et pas en ayant a supporter des gens à qui un recadrement sévère ferait le plus grand bien. Je ne suis pas en état physiquement et mentalement de supporter ce genre de délicatesses.

Le problème, enfin, ou pas, c’est que renoncer à Muse ne me pose pas un si gros problème, justement. Voilà d’où vient l’ironie de la situation.

Les deux premières minutes d’intro. La réaction de la foule. La beauté du moment. La mise en scène. J’écoutais la captation audio de ce concert, et ça m’a frappée en pleine gueule.

Je n’ai pas envie de voir Muse. Je prends presque cela comme un caprice. Par contre, The killers, y’a un truc qui bouillonne à l’intérieur et à un besoin impérieux d’exploser. Ca, ça je le veux, mais d’une force…

Je l’ai pas mal retenu, parce que je me suis penchée à nouveau sur Muse et que deux groupes en même temps, je ne sais pas faire, mais là, sur cette intro parfaite, sans chichis, sans ajouts, sans fioritures, sans rien de plus que la musique pour te prendre à la gorge, j’ai cessé de me voiler la face. Je suis prête à ajouter un troisième groupe à mon palmares qui n’en compte que deux.

On dit souvent que rien n’est mieux pour remplacer une obsession que trouver une autre obsession, et j’imagine que c’est vrai. J’ai plutôt interêt a profiter de The Killers, là, maintenant, parce que j’en connais trois qui sont en pré-production du troisième album, et jusqu’ici, je pense qu’il conservent la main et la priorité.

Mais ça, c’est du à une relation installée, a des moments de vraie générosité et de vrai partage qui se sont additionnés à la perfection atteinte sur la dernière tournée.

Enfin, pour le moment, je pense que je vais me tourner personnellement vers The Killers et m’y consacrer autant que possible. Ce qui est drôle, c’est qu’on a prit la décision de rouvrir Hyperchondriac presque en même temps, et que je compte aussi m’y devouer, mais pas dans une logique d’étalage ou de show off, mais plutôt dans l’idée de sauver un ilôt dans cette fandom qui soit encore prêt a partager, incapable de juger quelqu’un sans le connaître réellement, et surtout pas sur ce qu’il a vu ou non le groupe.

Aux dernières nouvelles, la musique est avant tout une question d’émotions. Et être fan d’un groupe ne naît pas en rencontrant Dominic ou Matthew de manière forcée, mais bel et bien en sentant que son âme s’accorde pas mal avec la leur.

J’ai l’impression d’avoir vieilli plus cette dernière année que je ne l’ai fait en dix ans. Je ne sais pas si je gagne en sagesse, mais je commence à gagner en sérénité. Les choses que je ressens et que je pense ne me font plus tant peur, et je ne suis plus terrifiée à l’idée de la nouveauté et des choses inédites qui m’arrivent.

Enfin, pour le coup, je compte les jours à rebours avant le 8 Mars.

The Killers, forest national, Bruxelles…

The world we live in

Ce blog doit être le 3242524352414 eme que je commence. Bizarrement, le dernier, je m’y tenais vachement, et je me suis rendue compte que, auteur, écrivain, l’histoire que j’écrivais comme la mienne était en fait un immense ramassis de mensonges. Ouais, Christophe, je pense à toi. C’est la dernière fois de toute ma vie que je fais mention de toi. Je ne veux plus entendre parler de toi, jamais. Ce que tu as fais surpasse tout ce que j’ai connu en terme de bêtise  et de lâcheté.

 

Bon, je suis d’accord avec vous, un message de rage pour débuter un blog, c’est un peu rebutant. Mais je vous dirais que c’est mon blog, et que je raconte ce que je veux, ca n’engage que moi. Chose que certains ont tendance à oublier, donc, je le rappelle.

 

Donc, bonjour. J’en manquerais presque à tous mes devoirs d’hôtesse. Faites comme chez vous, le frigo est plein, y’a un rosé au frais et une pizza au four. Je m’appelle Axelle, j’ai 27 ans, et une vie exceptionnellement douée pour me faire tourner en bourrique. Mais attention, quelque chose de bien tordu, hein.

Je ne vais pas me decrire physiquement, je suis la plus banale des banales du 21eme siècle.  Je suis trop de beaucoup et pas assez d’encore plus. Vous voilà fixés.

Je suis auteur, écrivain, parfois journaleuse sur le bords. 90 % de mon parlé et de mon écrit sont parfaits orthographiquement, les dix restants, je suis tellement plus soucieuse du fond que de la forme que je ne les intègre jamais à mon système. Tête de pioche, avec passion.

Je suis lesbienne tendance bi par moment. En fait, je suis lesbienne de sexualité, mais j’adore les mâles. Je ne suis pas feministe du tout, ce qui, il paraît, fait de moi une anti-lesbienne. En fait, je deteste les cases toutes faites et les gens forcés dedans. Donc je suis un paradoxe, une somme de contradictions toutes plus folles les unes que les autres.

Ma grande spécialité dans la vie, c’est être gentille. Je suis une bonne poire autant qu’une bonne pâte, et quand on obtient ma confiance, elle est quasi impossible à perdre. L’histoire prouvera que deux crétins, mon ex et le dit C. ont réussi à pousser les limites de la connerie si loin qu’ils ont réussi à la perdre tous les deux la même année. En cela, je me dois de saluer leur acharnement à me detruire.

Perdu, je suis toujours debout.

Je suis porteuse d’une tumeur dite “de la mal placée”. Je fais partie de ces êtres dotés d’une chance folle et dont la vie peut basculer à tout instant. Je le vis bien, merci. Quand on ne nous laisse pas le choix, soit on se revolte, soit on s’adapte. Je suis une championne de l’adaptation.

Je suis une rêveuse finie. J’ai trop d’imagination, un QI trop haut pour ce qu’il me sert, un un QE encore plus haut, ce qui complique tout. Je pleure tout le temps et pour tout, non pas un signe de faiblesse, mais un signe que c’est déjà suffisament le bordel à l’interieur de moi, j’ai pas en plus besoin de venir rajouter des émotions mal digérées. Alors j’exteriorise. Et ceux qui pensent que pleurer est un signe de manque de maturité devraient chialer plus souvent, ça les rendrait moins cons.

J’ai un passé qu’on pourrait qualifier de compliqué. J’en ai assez dit. Je n’ai rien fait de grave, mais j’en ai pris plein les chicots à cause de gens qui n’auraient peut être pas du être mis au contact d’enfants, et surtout pas les leurs. Mon père est mon héros. C’est l’homme le plus extraordinaire que compte cette terre.

J’ai quelques passions. Une dévorante, digne des Hauts de Hurlevents, avec un groupe de Rock qui s’appelle Muse. Une autre, digne de coup de foudre a Notting Hill, avec un qui s’appelle White Lies. Et puis une troisième, digne de Never Let Me Go avec The Killers. Au milieu de tout cela, il y a des paillettes d’un tas d’autres choses. Des films, des livres, des séries télé, des musiciens, des humains, des idées, des envies…Je suis une boulimique d’émotions. De toutes les émotions. Je suis une éponge.

Qui je suis, j’en sais trop rien. Plus le temps passe, moins je le sais. Je peux me definir dans plein de choses, et je peux en embrasser presque encore plus. Mais à force de constater que la vie va et vient dans une sorte de relation amoureuse qui frôle l’orgasme et se retire farouchement avant l’instant fatidique, je fini par savoir que je ne saurais jamais qui je suis. Je suis un morceau de chair vivant, un coeur laissé aux quatres vents et au bon vouloir de corbeaux gourmands mais jamais téméraires. Je suis sincère, et c’est bien la seule chose que je peux certifier.

Cahin Cahan au grè de mes émotions, ce blog risque de balotter comme sur une mer parfois d’huile, parfois déchainée. Je suis vivante, et c’est une bonne chose. Enfin, je crois.