The world we live in

Ce blog doit être le 3242524352414 eme que je commence. Bizarrement, le dernier, je m’y tenais vachement, et je me suis rendue compte que, auteur, écrivain, l’histoire que j’écrivais comme la mienne était en fait un immense ramassis de mensonges. Ouais, Christophe, je pense à toi. C’est la dernière fois de toute ma vie que je fais mention de toi. Je ne veux plus entendre parler de toi, jamais. Ce que tu as fais surpasse tout ce que j’ai connu en terme de bêtise  et de lâcheté.

 

Bon, je suis d’accord avec vous, un message de rage pour débuter un blog, c’est un peu rebutant. Mais je vous dirais que c’est mon blog, et que je raconte ce que je veux, ca n’engage que moi. Chose que certains ont tendance à oublier, donc, je le rappelle.

 

Donc, bonjour. J’en manquerais presque à tous mes devoirs d’hôtesse. Faites comme chez vous, le frigo est plein, y’a un rosé au frais et une pizza au four. Je m’appelle Axelle, j’ai 27 ans, et une vie exceptionnellement douée pour me faire tourner en bourrique. Mais attention, quelque chose de bien tordu, hein.

Je ne vais pas me decrire physiquement, je suis la plus banale des banales du 21eme siècle.  Je suis trop de beaucoup et pas assez d’encore plus. Vous voilà fixés.

Je suis auteur, écrivain, parfois journaleuse sur le bords. 90 % de mon parlé et de mon écrit sont parfaits orthographiquement, les dix restants, je suis tellement plus soucieuse du fond que de la forme que je ne les intègre jamais à mon système. Tête de pioche, avec passion.

Je suis lesbienne tendance bi par moment. En fait, je suis lesbienne de sexualité, mais j’adore les mâles. Je ne suis pas feministe du tout, ce qui, il paraît, fait de moi une anti-lesbienne. En fait, je deteste les cases toutes faites et les gens forcés dedans. Donc je suis un paradoxe, une somme de contradictions toutes plus folles les unes que les autres.

Ma grande spécialité dans la vie, c’est être gentille. Je suis une bonne poire autant qu’une bonne pâte, et quand on obtient ma confiance, elle est quasi impossible à perdre. L’histoire prouvera que deux crétins, mon ex et le dit C. ont réussi à pousser les limites de la connerie si loin qu’ils ont réussi à la perdre tous les deux la même année. En cela, je me dois de saluer leur acharnement à me detruire.

Perdu, je suis toujours debout.

Je suis porteuse d’une tumeur dite “de la mal placée”. Je fais partie de ces êtres dotés d’une chance folle et dont la vie peut basculer à tout instant. Je le vis bien, merci. Quand on ne nous laisse pas le choix, soit on se revolte, soit on s’adapte. Je suis une championne de l’adaptation.

Je suis une rêveuse finie. J’ai trop d’imagination, un QI trop haut pour ce qu’il me sert, un un QE encore plus haut, ce qui complique tout. Je pleure tout le temps et pour tout, non pas un signe de faiblesse, mais un signe que c’est déjà suffisament le bordel à l’interieur de moi, j’ai pas en plus besoin de venir rajouter des émotions mal digérées. Alors j’exteriorise. Et ceux qui pensent que pleurer est un signe de manque de maturité devraient chialer plus souvent, ça les rendrait moins cons.

J’ai un passé qu’on pourrait qualifier de compliqué. J’en ai assez dit. Je n’ai rien fait de grave, mais j’en ai pris plein les chicots à cause de gens qui n’auraient peut être pas du être mis au contact d’enfants, et surtout pas les leurs. Mon père est mon héros. C’est l’homme le plus extraordinaire que compte cette terre.

J’ai quelques passions. Une dévorante, digne des Hauts de Hurlevents, avec un groupe de Rock qui s’appelle Muse. Une autre, digne de coup de foudre a Notting Hill, avec un qui s’appelle White Lies. Et puis une troisième, digne de Never Let Me Go avec The Killers. Au milieu de tout cela, il y a des paillettes d’un tas d’autres choses. Des films, des livres, des séries télé, des musiciens, des humains, des idées, des envies…Je suis une boulimique d’émotions. De toutes les émotions. Je suis une éponge.

Qui je suis, j’en sais trop rien. Plus le temps passe, moins je le sais. Je peux me definir dans plein de choses, et je peux en embrasser presque encore plus. Mais à force de constater que la vie va et vient dans une sorte de relation amoureuse qui frôle l’orgasme et se retire farouchement avant l’instant fatidique, je fini par savoir que je ne saurais jamais qui je suis. Je suis un morceau de chair vivant, un coeur laissé aux quatres vents et au bon vouloir de corbeaux gourmands mais jamais téméraires. Je suis sincère, et c’est bien la seule chose que je peux certifier.

Cahin Cahan au grè de mes émotions, ce blog risque de balotter comme sur une mer parfois d’huile, parfois déchainée. Je suis vivante, et c’est une bonne chose. Enfin, je crois.