Cet homme est mon acteur préféré (genre de tous les temps) : LA CONTRE ATTAQUE DU RETOUR DE LA SUITE DE ON EN VEUT ENCORE

C’est pas possible, c’est une saga “Benedict dans son habitat naturel” en ce moment, et PUTAIN, mais qu’est-ce que je peux rire. Quand je pense que je l’ai cru guindé, voir limite snob quand je ne connaissais de lui que l’acteur sans avoir fouiné…AH BEN J’ETAIS LOIN DU COMPTE HEIN !

Et encore, “loin” me semble proche de l’euphémisme, quand on pense à hier soir. Je vous jure, en cette période de stress intense (www.jeveuxqueceromansoitpublié.com/rasleboldescorrections) je prends les fou rires là où ils sont (poke l’équipe de génie de Cumberbatch France qui me font mon après midi à se répondre entre elles sur le même compte) et le moins qu’on puisse dire, c’est que mon anglais préféré, en ce moment, IL Y VA PAS DE MAIN MORTE.

Donc, après mon après midi pas du tout Benedict related (tsss, cinq heures d’intégrale de Parade’s End, TROIS FOIS RIEN QUOI) je me suis retrouvée face à une situation tout à fait unique et pour le moins…What the hell.

J’ai regardé Top Gear. Genre. Moi. La nana avec un foirage génétique qui lui garantit de ne jamais pouvoir conduire. J’ai jamais regardé…Turbo. Alors Top Gear, c’est genre du japonais x 2 : langage mécanique ET en anglais.

Je vous donne en mille la raison de ce soudain revirement…

C'est ça, rigole.

C’est ça, rigole.

Pendant trois quarts d’heure, je me suis sérieusement questionnée sur mes choix de vie un Dimanche soir. Non mais en même temps, trois anglais avec trois (jolies) voitures en Espagne qui testent je ne sais quoi et finissent dans un aéroport désert, j’étais en mesure de me poser des questions sur ma santé mentale (et d’arriver à la conclusion que acteur préféré® me fait décidément faire des choses qui me sortent de mes zones de confort) et d’arriver à la presque-conclusion logique que mes neuronnes ont du être grillés par une exposition à trop de talent trop vite.

Et puis on en est arrivés à la partie rock and roll de l’histoire, et en même pas trois minutes du (très) bel anglais (objectivité : on a passé le cap critique du zéro, et on continue de creuser dans le négatif) j’étais sidérée devant mon écran, à en pleurer aux larmes, et à ne pas totalement comprendre qu’on parle bien du même.

Je le suspecte en plus de ça d’être le troll le plus prolifique de l’histoire d’internet. Il n’a pas de comptes sur les réseaux sociaux (ce qui, si on exfiltre la masse de 98% de groupies en châleur qui rendraient le tout invivable, pourrait être absolument génial parce qu’il a un humour phénoménal et que c’est quelqu’un d’infiniment malin et intelligent), n’en aura jamais (et ne s’en cache pas) et en maîtrise pourtant parfaitement les rouages et les logiques (ou illogiques, si vous voulez). En dix minutes, montre en main, il a fait exploser internet et en est fier. Et tout y passe. La théorie la plus dingue quand au Reichenbach (rah, mercredi soir sur la 2. DEPRESSION GARANTIE SATISFAIT OU REMBOURSE), un tâcle bien sympathique quand aux américains (qui ne castent que des anglais pour faire les méchants parce qu’ils ont l’air plus intelligents…Et il se marrait qu’il venait de griller tout seul sa carrière aux Etats Unis ALLO ?!! ), il a évoqué sa mère (qui a eu une carrière…interessante, on va dire), il a appris au présentateur à prendre un “faux” coup (et a offert la quote la plus facilement détournable par la première fangirl qui passe, TROLL LEVEL 42946847858347681141835), s’est éclaté à appeller son personnage dans star trek par son vrai prénom (John Harrison, CTE BLAGUE) et s’est immédiatement rendu compte de son erreur / spoiler (pour changer, hein !) pour les asiatiques qui ne l’ont pas envore vu…Et les mots d’esprits se sont enchâinés non stop pendant toute l’interview, même en parlant de choses plus sérieuses (comme cette histoire terrifiante de car-jacking)…Il s’est lâché sur tout, et ça fait un bien, mais un bien !!

Lesson par le mec qui joue Khan, PAS MAL HEIN !

Leçon par le mec qui joue Khan, PAS MAL HEIN !

Un commentaire, peut être ?

Un commentaire, peut être ?

Je cherche encore comment on peut ne pas aimer ce mec...

Je cherche encore comment on peut ne pas aimer ce mec…

je me l'explique pas...

je me l’explique pas…

Bon, il n’était pas seulement invité pour venir faire le clown sur le plateau (quoique ça se suffisait à lui même) mais aussi pour venir faire un tour de piste et comparer son temps avec une tripotée d’autres invités (dont la plupart sont même des amis de l’animal) (truc de mec, ça) et alors là, je ne réponds plus ni de moi ni d’internet pour la semaine qui vient.

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Yippee Yi-Yay motherfucker.  En Benedict dans le texte.

Yippee Yi-Yay motherfucker.
En Benedict dans le texte.

Je résume donc : il jure tellement que je suis une petite joueuse à côté (et c’est pas peu dire), il se parle à lui-même à la troisième personne, et fait une floppée de commentaires dont l’extraction-réutilisation hors contexte est EVIDENTE…Et transforme ma perception du phénomène de “cet acteur est extraordinaire” à, progressivement, “cet homme est extraordinaire” sans plus distinguer talent immense d’un côté, et mâle lambda de l’autre. C’est un ensemble, et plus il nous donne la chance de le connaître, plus on arrive à la conclusion qu’il déborde de toutes les cases et de tous les préjugés pour finir par emporter l’adhésion de quiquonque daigne lui accorder un moment. Et dire que je suis heureuse de l’avoir fait serait euphémisme, c’est probablement le meilleur truc que j’ai fait depuis…Un moment relativement long. Ce mec a la double capacité de pouvoir me faire pleurer une seconde, et éclater de rire aux larmes la suivante. Et ça, les gens, j’ai beau chercher, j’en connais pas des masses. 

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