FOUTAGE DE GUEULE

Cherchez pas, c’est pas un titre de chanson.

Je suis en colère contre The Killers. Mais vraiment. Ils font du Muse, là.

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Mesdames et Messieurs, je vous présente la setlist d’un minuscule concert privé au Texas hier. Privé, donc. Pas accessible au commun des mortels.

Il se trouve donc que, nous, fans “average”, ceux qui se tapent les annulations un peu en coup de poignards dans le dos, les frais que ça entraîne, et le manque cruel d’information, ET QUI PARDONNENT, n’avons pas le droit de bénéficier de merveilles (et pas une, genre Dead Star qui sort en lousedé, non non non) mais CINQ TITRES QUI NE SORTENT JAMAIS OU PRESQUE. CINQ.

QUEL FOUTAGE DE GUEULE. QUEL MANQUE CRUEL DE RESPECT POUR LE FAN LAMBDA QUI PAIE, PARDONNE, OUBLIE ET RECOMMENCE.

 

Benedict, viens là, j’ai besoin de toi pour me calmer.

INSERER JURONS ICI.

 

 

Musers, best fan community ? HELL NO.

Nan mais là, on tape dans du foutage de gueule PUISSANT. Et quand je dis puissant, le seul autre foutage de gueule made in NME awards de cette année, c’est Bellamy hottest male. Je pourrais expliquer en quoi le mec avait un charme de dingue grâce à son extraordinaire, libre, forte personnalité il y a quelques années encore, mais sérieusement, le mec est tellement devenu un pantin désarticulé que ce prix est une hérésie au moins aussi grosse que de donner comme prix de la meilleure communauté de fan cette parodie de fandom, ce repère de groupies, cette planque à ados immatures sur le tard à qui une paire de taloches ferait plus de bien. Haters gonna hate, allez-y, vous ne me faites pas peur. Vous ne me faites PLUS peur.

Alors, attention, les Musers, y’a encore trois-quatre ans, c’était la classe. Et quand je dis la classe, c’était déjà un repère de rats, mais on savait les éviter, comme sur les forums, par exemple. Muselive, Muse.mu, musemessenger…Trolls ? Haters pure souche ? Précurseur du phénomène de gerbe global qu’est devenu cette fandom ? Qui sait. Mais le fait est qu’ils étaient repérables a cent douze kilomètres à la ronde. Mais à part ça, Musers, chez moi, c’était un terme respectueux, un peu entier et un peu rageux, mais respectueux. Dans ma tête, les vrais Musers, ce sont ceux avec qui j’ai partagé des files d’attentes épiques. Ceux avec lesquels, sans se connaître, on pouvait passer des heures et des heures à rires comme des ânes, de tout, de rien, mais surtout de Muse. On avait l’autodérision. Le sens du partage. On savait s’entraider. On organisait les concerts ensemble. Pour moi, les Musers, ce sont tous les Benoîts et toutes les Anaïs, les muse4fans, les sourires de fin de concert échangés au détour d’une conversation msn, les fou rires de parodies, les sensation d’avoir fumé en découvrant le clip de Knights Of Cydonia, les larmes de déprime post-concert, et la sensation que ce groupe est le meilleur au monde. Pour moi, qui ne suis plus un seul gramme de Muser en dépit de 37 concerts, dix pays, les plus beaux moments de ma vie et une rencontre vraiment fortuite issué d’un soir où ils en avaient assez envie pour qu’on n’ait pas besoin de les harceler en non stop, ça a été les plus belles années de ma vie. Dans ma conception de Muser, aller faire le campement devant le studio d’enregistrement s’appelle du stalking, et se prétendre meilleur que les autres, de l’égocentrisme mal placé qui n’a aucune raison d’être. Dans mon petit monde des Musers, à l’époque, le partage et l’amitié était une base, et on avait l’esprit critique. On savait dire quand ils chiaient. On savait dire aussi quand ils avaient du génie, et quand le groupe atteignait son firmament…Son apogée. Dans ma conception de Musers, quand on sortait de Wembley en 2007, on avait tellement pris une claque et on avait tellement partagé qu’on se tombait dans les bras les uns les autres même si on ne se connaissait pas. On hurlait a s’en crever les poumons quand ça annonçait des dates, on se retrouvait en se jetant dans les bras les uns les autres dans les aéroports, les gares, les stations de bus, de taxi, dans les navettes, dans les métros. On explosait de joie quand l’un de nous rencontrait le groupe, et surtout, on savait que c’était mérité. On était inséparables. Quand on voyait un mec avec un Tshirt Muse dans la rue, on voulait aller lui faire un câlin. Quand on croisait par hasard une nana qui souriait de toutes ses dents dans un magasin qui passait du Muse, on échangeait un regard qui voulait dire “toi aussi, tu sais“.

Ca, ça méritait le prix de meilleure communauté au monde, et personne n’aurait pu avoir le culot de nous dire le contraire. Ca, c’était de la fandom. Ca, ça faisait chaud au coeur, et ça, ça savait nouer des amitiés sincères et développer un esprit critique hors paire.

Aujourd’hui, bande de pommes, vous ne méritez plus ce titre-là une seule seconde. Rien chez vous n’a le mérite d’être célébré. Vous êtes la fandom la plus pathétique au monde, la plus ridicule, la plus risible. Les directionners et les beliebers sont aussi stupides que vous, et on ne leur en veut pas, eux, parce qu’ils sont jeunes et ont les excuses de l’adolescence. Vous ? Même pas. Même plus. Vous êtes supposés incarner la fandom d’un groupe de trentenaires, casés pour la plupart, et vous trouvez le moyen de piétinner dans votre propre bêtise de jours en jours…

Quand je pense que ce groupe et sa fandom qui me fait tant honte, je les ais tatoués dans le poignet. Regrets ? Même pas. C’est un monde déchu, un groupe qui n’existe plus depuis un moment déjà. Une force que je chérirai comme mon trésor perdu toute ma vie.

Etre musers aujourd’hui, c’est se vanter de toutes ses expériences et d’être suffisament abrutie pour les suivre comme des chiens. Mes 37 concerts, ce sont des expériences de vie, j’en ai jamais fait plus de six ou sept par tournée, et c’était bien suffisant. Mais quand on en fait quarante sur la même tournée, claquant une fortune collossale en même temps, ce n’est pas être fan, c’est avoir un problème mental qui a grand besoin d’être solutionné. Et pire encore quand on saute à la gueule de celles et ceux qui sont là depuis bien, bien plus longtemps et qu’on leur refait le portrait en leur retirant leur qualité de fan parce qu’ils ont le sens de la rigueur, eux. Etre fan, à la base, ce n’est ni un état justifié par un claquage monstre de pognon, par un harcèlement risible digne de l’hérotomanie, et encore moins justifié par un nombre de concerts ou un nombre de destinations prestigieuses. Ca n’a jamais été cela. Etre fan, c’est connecter avec un texte, une mélodie. Personne, et je dis bien personne n’est en mesure de vous donner ou de vous retirer cet état de fait, sinon vous-même. La prétention n’a rien a y voir.

Etre Musers aujourd’hui, c’est sauter à la gueule de la moindre critique en bavant, crachant, vomissant un venin pervers sur tous ceux qui font remarquer qu’on se fout de la gueule du monde. Etre Musers aujourd’hui, c’est voir la paille dans l’oeil du voisin quand dans le sien, c’est un putain de stock de poutres qu’on a. Cracher sur les critiques du clip de Supremacy, c’est quand même hilarant. Chercher des excuses à 4 minutes de médiocrité toute assumée, c’est fort. Que cela vous plaise ou non, les pourfendeurs d’humanité, defenseurs de la veuve et de l’orphelin, The Second Law est un album inégal et partiellement mauvais, les live ressemblent a des shows calibrés pour le Caesar Palace (et dieu sait comme j’aime ce qui vient de Vegas), les interviews sont un assortiment shameless de mensonges tous plus éhontés les uns que les autres, et Madness est la pire chanson qu’ils aient jamais fait (considérant, naturellement, que Neutron Star Collision est une bouse innomable qui ne mérite pas le terme de “chanson”). Et venez me dire le contraire, qu’on rigole. Venez me traiter de fausse fan. Je ne suis plus une fan du tout. Tout juste une vague ancienne amante qui trouve que la prostitution de son plus grand amour fait particulièrement mal à voir, mais je suis passée à autre chose, merci. Piétiner mon amour perdu et me complaire dans sa critique n’est pas mon genre, sauf situation exceptionnelle comme c’est pas mal le cas, dernièrement. Je vous rassure, la semaine prochaine, je vais voir un VRAI groupe et une VRAIE fandom m’y accompagne, et croyez-moi, splendeur perdue ou non, quand Brandon sera sur scène, je ne regretterai pas une seule seconde Matthew. Même si il a été le dieu des dieux, le plus extraordinaire génie bondissant de tous les temps. Il ne l’est plus. Get the fuck over it.

Alors bon. Le clip de Supremacy n’est qu’une parodie d’eux-mêmes, devenus la pute d’Hollywood. Merci Kate Hudson. Ca, pour avoir pourri le groupe, tu l’as pourri. En en faisant la risée de tout Londres et le jouet clinquant de tout Hollywood. On dirait le putain de groupe décrié dans Californication ! Je rêve que Hank vienne vous dire vos vérités, tiens. Qu’on rigole. Et même moi et mon diplôme de scénariste, passionnée d’analyse d’images, tout ce que je trouve là-dedans, c’est juste…Le vide. Le plus complet.

Etre Muser aujourd’hui, c’est se pâmer sans retenue sur des éléments anatomiques des membres du groupe. Et ne pas voir où est le problème. Un cul reste un cul, celui de Bellamy est ce qu’on fait de plus plat dans le genre. Chris a six enfants et il “wolstenpregnantise” les fans ? Mais vous mesurez la bêtise de vos propos ? Quand aux erections qui font rougir toutes les bouffones qui ont sérieusement besoin de se faire sauter un bon coup, histoire de faire passer tout ça, j’ai besoin, donc, de vous rappeler qu’un mec reste un mec, et que voir tout un parterre de gonzesses en folie qui hurlent et mouillent leur culotte est érotisant pour n’importe qui, même le plus coincé des coincés ? Rien d’exceptionnel. Rien de divinisant. Rien qui ne justifie de se taper le cul par terre et d’en faire savoir la terre entière. Vouloir “violer” un membre du groupe reste un délit. Prétendre être la petite amie idéale, ou pire, s’y croire, reste de la mythomanie. Colporter des rumeurs sans fondements pour récolter un ou deux retweets et quelque like reste de la diffamation. Toutes ces choses sont des comportements pénalement irresponsables, et psychologiquement instables. Vouloir rencontrer Matt, Dom ou Chris pour se la péter et changer sa photo de profil, et l’étaler à la gueule de tout le monde est malsain. Surmultiplier les concerts pour se donner l’impression d’exister est une illusion de vie.

Et puis, je tiens à rappeler que voter en masse pour s’auto congratuler en se touchant les couilles d’être les meilleurs fans est particulièrement risible quand on sait que vous n’avez pas été capables de les pré-selectionner meilleur groupe ou meilleur groupe live. Vous êtes pathétiques au point de préférer voter pour votre gueule plutôt que de défendre ce groupe que vous croyez aimer ? Laissez moi rire.

A mon époque, c’était eux qui décrochaient les titres les plus prestigieux.

Mais faut dire qu’à mon époque, c’était le groupe le plus prestigieux.

Allez, a bon entendeur, salut. Vous me faites doucement rire, faute d’avoir trop d’estime pour ces autres groupes que j’aime pour en pleurer.

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SUPREMACY

Samedi soir, profitant d’un regain de connexion, je me suis fait immensément plaisir. J’ai inscrit via bandsintown mes concerts futurs de The Killers. J’en souriais comme une greluche, ravie de pouvoir poser la première brique de l’année prochaine, et de me détacher de toute cette boue affreuse dans laquelle j’étais engluée depuis des mois. Là, c’était dit, annoncé clairement, et j’en étais fière et immensément satisfaite. Après un an à me priver dans tous les sens et de toutes les façons, on manifestait enfin les signes de redoux.

Bandsintown, mignon tout plein, m’a gratifié d’un “Axy va voir The Killers !” aussi excité que moi. Ca m’a fait sourire, ça à fait ma soirée. J’étais toute ravie, toute enjouée, tellement que je l’ai reposté sur mon mur où je n’ai que trente malheureux amis (facebook me glisse dessus comme la neige bretonne, si tant est qu’il en tombe, bordel).

Quelle ne fut pas ma surprise (ou pas) de constater un charmant commentaire extrêmement bien intentionné d’un Muser sur ce petit statut mignon.

Elle ne va pas voir Muse. Elle va voir sept fois The Killers mais pas une seule fois Muse.

J’ai eu des envie de meurtres de chaises façons clip de The World We Live In, genre dezinguage sauvage contre le mur à la Mark, ou valdinguage au pied façon Brandon. Mais vraiment. D’un statut qui exprimait une joie longtemps contenue, ça en devenait une ENIEME raison pour que les Musers viennent me pourir.

Naturellement, j’ai répondu que Muse, je les avaient vus 37 fois, ce qui, en toute honnêteté, sans prétention aucune, me semble être un nombre certain. Je sentais cependant que la conversation allait me mener vers une envie de descendre par Ikea chercher un stock de cent Ingolf et de les jeter toutes après les autres contre le premier bâtiment qui me tenderait ses briques.

Ben ça n’a pas loupé. Réponse retour ? “Oui mais pas sur cette tournée. Tu aurais au moins pu faire une date”.

Mentalement, j’ai explosé toutes les Ingolf de la terre.

Il semblerait que les Musers aient décidé de me classifier dans la sphère de la haute trahison passible de la peine de mort à cause de mon changement de fandom récent. Entre nous, je n’entendais pas changer de fandom, mais en ajouter une très jolie a mon duo pré-existant. Il semblerait cependant, vu le nombre de réactions reçues de toutes part du côté des fans de Muse, qu’on n’a pas le droit de faire cela. Et que je ne peux pas aller vers The Killers parce que je suis fan de Muse et que je leur dois un espèce de serment d’allégeance à la con, ou que sais-je.

Je me vois donc contraintre de faire un petit historique de mes goûts musicaux, et surtout, de qui a “volé” la place de l’autre, puisque les Musers semblent vouloir jouer à ce petit jeu absolument RIDICULE.

Je suis donc tombée dans Muse en 2006. Le 31 Mars.  Acquis et fait nullement caché. A cette époque, il se trouve que mes goût musicaux bien que limités n’en trouvaient pas moins quelques classiques soigneusement rangés dans leur pochette. Oui, puisque les Ipod et compagnie n’ont pas toujours existés. Et dans cette pochette, bleue et noire, usée jusqu’à la corde, trimballée sans arrêt, se trouvaient dix petits étuis transparents dans lequels reposaient quelques rarissimes albums dûment achetés aux occasions festives de l’année.

En tête, le tout premier, le plus écouté, celui qui a été charnière de mes goûts penchant vers le rock alternatif, un putain de CD aussi rouge que le foutu eyeliner de son putain de chanteur était noir.

On remonte encore plus loin ? Allez. 2001. Rappelons qu’Axelle a toujours été une passionnée de cinéma avant même de l’être de la musique, et que celle-ci a attendu que j’ai dix huit ans pour prendre le dessus et s’imposer comme principal rempart. 2001 est l’année où je vais tomber folle amoureuse de ce qui reste et demeure mon film préféré de tous les temps, qui n’est autre que, ô surprise, Moulin Rouge, où ca chante autant que ça joue. Film que j’ai vu la bagatelle de neuf fois au cinéma, et plus d’un millier de fois en DVD.

Un jour de 2003, le hasard voulant que nous soyons doté de MTV, je vais tomber sur un clip qui va automatiquement me replonger dans l’univers de mon film préféré. Il se trouve que la chanson est plus que géniale, ce qui ne gâche rien. Sans commentaire quand au très expressif chanteur, qui, bien que fort maquillé pour un garçon, n’en est pas moins charmant au demeurant. Le nom de ce groupe ?

The Killers, bande de brêles.

Le nom du CD rouge de colère que j’ai écouté pendant plus de deux ans en non-stop avant de tomber dans Muse ?

Hot Fuss, bande de grosses brêles.

Première pensée consciente de “wah, j’aimerais bien voir ce groupe en concert”?

2004, pour The Killers, bande de brêles absolues.

Alors vous voulez encore jouer à “qui a volé la place de Muse” ? Ben non, hein, puisque dans l’autre sens, c’est moins drôle tout de suite !!

Vous me direz, pourquoi ne pas avoir vu The Killers plus tôt, alors ?

MAIS PARCE QUE J’ETAIS MUSER. LA FANDOM QUI NE TOLERE PAS QU’ON AILLE VOIR AILLEURS. LA FANDOM QUI JUGE ET QUI JAUGE, QUI DONNE DES QUALIFICATIFS ET DES QUANTITATIFS A TORT ET A TRAVERS. LA FANDOM QUI NE TE PARDONNE PAS DE REVENIR EN ARRIERE SI TU DEVIENS “HARDCORE”.

Alors bande de brêles, ça fait dix ans, dix longues années qu’il est grand temps que je ne rendes à The Killers ce qui leur appartient depuis toujours ou presque. Cela fait dix ans qu’ils attendent sagement que je ne sois libérée de mes obligations, que j’ai brisé le cercle vicieux, afin de venir emporter la partie de moi qui leur appartient depuis une foutue decennie.

Et comme le hasard fait très, très, très bien les choses, quinze jours avant The 2nd Law, album dans lequel je ne me retrouve pas du tout malgrè quelques jolies choses, est sorti Battle Born, album, qui, lui, dans 95% de son contenu, parle de moi, de mon état mental, psychologique, physique, sentimental, et qui, comble de la joie, m’emporte toute entière vers des terres heureuses, bercées de la voix de Brandon qui guérit toutes mes blessures les plus récentes, et qui fait le bien que Muse ne fait plus depuis longtemps.

Sauf que depuis que toutes les petites pièces eparpillées de moi, dissoutes et vendues aux quatre vents, ont décidées de se retrouver autours de mes américains de chic et de choc, on dirait que j’ai tué quelqu’un, ou je sais pas, que c’est moi qui ait fracturé le doigt de pied de Matthew (alors qu’il est très doué pour faire ça tout seul, merci). De tous côtés, les rafalles sont incessantes, et toutes plus vicieuses et plus TEUBES les unes que les autres. “Comme tu peux oser ?” ” Mais c’est carrément moins bien que Muse !” ” Tu vas finir par revenir à la raison…” “T’as pas le droit de faire ça !” “De toutes façons The Killers c’est nul”

MAIS OH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! Aux dernières nouvelles, je ne demande son avis à personne, je m’éclate avec mes américains, je meurs d’envie de les voir en live, je bâtis une jolie histoire avec une chouette fandom, je vis des choses avec mes meilleures amies, je m’arrange pour guérir mes blessures de 2012, et en quoi est-ce que c’est sujet a débat sur la place publique si je me consacre a The Killers ? En quoi est-ce que ça gêne les gens ? Il est ou le putain de problème ?!! J’ai vécu à fond ce que j’avais à vivre avec Muse, cette période est revolue, je passe à autre chose, point final. J’avais l’intention de continuer a faire des choses pour les Musers – PUTAIN, je suis a l’origine de Portraits De Musers alors que perso, je suis plus Victim que quoique ce soit d’autre, et surtout pas Muser. Je voulais rester en contact avec cette fandom, mais vu la mentalité, vu les propos, vue l’agression, je doute fort d’être en mesure de le faire.

Votre fandom est en train de partir en monceaux, en fumée. Entre le manque de respect vers les membres du groupe (tweeter le fils de Chris avec un “je veux me taper ton père” mais qu’est-ce qui ne va pas dans vos têtes ?!!),  ou entre les Musers (“d’abord, si t’as pas rencontré le groupe t’es pas une vraie fan”), on serait tenté, de temps en temps, de rappeller les conditions compliquées de la vie aujourd’hui, la crise, les problèmes divers et variés, les coups durs qui nous touchent tous, et de se souvenir que lorsqu’on se découvre une passion commune, c’est AUSSI pour créer de l’unité, pour developper des amitiés, pour se tenir en rang, tous ensembles, sans s’auto-mutiler avec des conneries. Vous aimez le même groupe, bordel !! Rappelez vous du Stade De France, de ce que l’union avait crée de magnifique.

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Cette fandom vous appartient peut être, mais il est grand temps de la protéger et d’arrêter cette guéguerre stupide. Et surtout envers moi, qui, bien qu’entièrement possédée par un autre groupe, ne vous ai jamais voulu que du bien.

Aujourd’hui, je m’en fout un peu. A trop avoir été poussée à bout, je finis par me lasser. Je vais aller donner mon temps, mon energie, mon amour et mon argent à un autre groupe, et je vais le faire avec joie et bonheur. Et sans regarder en arrière.

Heureusement qu’il me reste quelques belles amitiés pour éviter le gâchis total. Je n’aurais jamais cru quitter cette fandom avec pareille amertume en bouche. Comme quoi…

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Allez, bisous.

P.S Kevin, même si tu m’as bien bien foutue en rogne avec ton commentaire, sache que je ne t’en veux pas. Tu ne fais que canaliser un système que je subis depuis plusieurs semaines et qui m’a usé, et une incompréhension à fait que c’est tombé sur toi. Allez, viens faire un câlin a tatie.

P.S2 à titre info, bande de brêles reste un qualificatif plutôt tendre chez moi. J’ai beau en avoir marre de me justifier tout le temps – d’ailleurs, à partir de maintenant, à la question “pourquoi diable décides-tu de passer chez the Killers et de lâchement abandonner Muse”, ma réponse sera dans l’absolu “parce que merde” – je souhaite à cette fandom de renaître de ses cendres et de récréer une réelle unité . Vous êtes Musers, bordel, fans de Muse, un des plus grands groupes au monde. Pas des directionners, merde !!!