Fans, fandoms & fangirls…

Commençons cet article par un gros soupir agacé teinté d’un poil de rage nuancé de vraie fatigue. Mettez vous en fond sonore la BO de American Horror Story, et je trouve que le tableau est plutôt complet.

En discutant avec l’équipe du fansite français, et avec les gens qui tentent de relever le niveau avec des blogs de qualité, avec des thèmes fouillés et des idées recherchées et vastes, je me suis rendue compte que si j’ai tant traîné à céder à Benedict le crédit qu’il méritait, c’est à cause de la fandom. Et le constat est glacial.

Quand je suis tombée tête la première dans Sherlock, au tout début 2012, et que cette série est venue se hisser sans aucun effort tout en haut de mon propre classement général, j’ai vu des gros fansites se créer et se développer, tout comme j’ai vu les fans de Benedict, par je ne sais quel plantage réseau, se targuer et se vanter de leur trouvaille nominative…Des cumberbitches. Vous avez bien lu. Littéralement, les fans de Benedict sont donc ses…Salopes. Et vlan, dans les dents les combats féministes, les fans revendiquant un comportement sensé, et toutes les nuances d’intellect sévèrement refoulées entre deux. Un oeil. Je n’ai jeté qu’un oeil dans ce nid infâme, cette fourmilière ridicule, et tout l’amour que j’aurais pu développer pour l’interprête planqué dérrière s’est presque tué dans l’oeuf. Comment revendiquer pareille appartenance, et surtout, comment la revendiquer au beau milieu de mon année hideuse ?

J’ai perdu un an de curiosité, un an d’émotions, un an d’évènements simplement pour cela. Parce que la fandom, ou au moins, son côté le plus bruyant et le plus sauvage, m’a terrifée et dégoûtée.

Vous me direz, je peux toujours faire ma rigolarde, j’ai fini par mettre les pieds dedans quand même. Et là, j’ai le droit de dire, de hurler un grand “stop !!”. Je me rends compte qu’il existe des niveaux de fandoms, et j’ai atteint une sérénité et un groupe social qui, pour le coup, représente l’antithèse de ce que je fuyais avec tant de force. Je n’écris pas de fanfictions à gerber, je ne fantasme pas sur mon très probable futur titre de Mme Cumberbatch (alors que, il faut bien l’avouer, je suis la femme idéale) (says the lesbian) et je ne monte pas des châteaux en Espagne en théorisant sur une rencontre que j’aurai minutieusement fomentée en hauts lieux et calculée sur google earth, je ne me rends pas plus malade que je ne le suis parce qu’il a été vu en compagnie d’une demoiselle (d’ailleurs, grand, si tu pouvais nous dégoter une fiancée fissa que ces bêtises cessent, je t’en serai immensément reconnaissante), je ne théorise pas comme une cinglée sur son futur pas encore écrit, et je ne cherche pas à connaître chaque recoin de son histoire avec une dévotion touchant à la folie, parce que sinon je serai une mauvaise fan. Je suis loin des conversation de groupies sur tumblr (ce nid de vipères) et des collections éhontées des moments un peu sexy ou dénudés de mon acteur fétiche, et je ne m’amuse pas à recouvrir chaque centimètre carré de réseaux sociaux de mon amour féroce et forcément plus grand que celui de n’importe quelle autre fan. Et surtout, surtout, ne m’appelez pas “cumberbitch” ou je jure que je montre les crocs, et qu’ils sont acérés.

Benedict est mon acteur préféré, et de loin. J’en aime beaucoup, doués de chances et de talents différents, mais personne ne sait faire et ne peut m’emmener là où lui va le faire. Je trouve que c’est un interprête qui tient au génie. Peu importe le lieu et peu importe l’endroit, peu importe l’univers, il a une conscience pro et une facilité qui sont épatantes, et je défendrai son talent bec et ongles parce que je suis sincèrement convaincue que des acteurs de cette trempe, il n’y en a eu que très peu sur terre jusqu’ici, et je suis plus que ravie de m’être rendue compte que nous en avions un en ce moment même. Personne ne peut faire à mes yeux ce que lui sait faire, et je le trouve absolument magnifique en majeure partie à cause de ce talent. Avoir ce visage en face de mes yeux me rappelle qu’on peut encore atteindre ce stade au delà du sublime, qui tient souvent à l’état de grâce.

 

Mais dans l’histoire, la plus grande de toutes les méprises, c’est de croire que l’acteur et l’homme sont la même entité. C’est faux, ultra faux, complètement erroné, et dangereux. Je ne doute pas une seule seconde que ce soit quelqu’un de grandes qualités…Mais comme tout le monde, c’est aussi quelqu’un de grands défauts. Je tiens à rappeler que la perfection n’existe pas, jamais, nulle part. Nous sommes tous des sommes de bon et de mauvais, et l’idée que les gens se font de nous repose sur l’équilibre ou le déséqulibre entre ces deux idées. Et croire que Benedict hérite, depuis ce talent éfronté, d’un qualificatif de surhomme me semble tellement risible. Il est temps que les petits esprits qui se sont formés autours de cette notion réalisent que des bêtises, il va en faire et en dire beaucoup…Comme nous tous.

La polémique autours de propos rapportés ou non où il s’est servi du terme “cumberbitches” après l’avoir tant dégradé me fait doucement rire. Oui, il l’utilise, mais après ? Les gonzesses au QI de poule qui ont monté ce qualificatif de toutes pièces et l’ont quasiment forcé sont tout autant à blâmer que lui. Et peut être que, tout malin qu’il est quand même, il a vraiment pensé aux cumberbitches quand il disait qu’elles allaient contre-attaquer si Assange s’en prend à lui. Peut être qu’il mentionnait les folles furieuses qui s’attaqueraient au fondateur de Wikileaks sans aucune idée de qui il est ou de ce qu’il a fait, si, d’aventure, celui-ci venait à dire qu’il ne se reconnaissait pas dans l’interprétation de Benedict. Et ça va forcément arriver. Et elles vont forcément parler de Julian d’une façon dégradée et honteuse parce qu’on ne touche pas à leur idole. Peut être que ses propos étaient ce cet ordre. “Oh, ne vous en faîtes pas, j’ai une armée de chiennes de garde”. Sans même écorner une seule seconde les vraies fans, celles qui ont un sens de la mesure, celles qui adorent l’acteur et respectent l’homme, mais ne le mettent pas sur un piédestal fragile et destiné à casser à un moment donné. Et si il a fait cette erreur spontanément, eh bien tant pis, shame on you Benedict. Et on passe à autre chose. C’est un être humain. Plein de bêtises et de contradictions.

Je regarde les choses, à distance, en souriant en coin. Je me fiche bien de qui il saute, avec qui il sort, où il va en vacances, combien de cravates il a ou de la couleur de sa brosse à dents. Et je me fiche de son opinion sur les choses de la vie quotidienne, elles sont siennes et uniquement siennes, et que nous les partagions ou non m’indiffère tout autant que le nom de sa rue et la couleur de sa voiture. Tant qu’il reste cet acteur hors normes qui m’envoie en un clin d’oeil ailleurs, alors tout va bien.

 

[strange days]

Un vrai post de journal, mon cher, cela faisait un petit moment que cela ne nous était pas arrivé, pas vrai ? En ce moment, mes posts sont soi des fous rires (Benedict qui fait le clown, mainly) soit des coup de coeurs (Benedict qui est fabuleux, mainly), soit des coups de gueule (The Killers mainly), et j’ai pas vraiment l’impression de prendre totalement le temps de me poser. Alors de temps en temps, ce n’est pas désagréable de juste souffler un bon coup, fermer les yeux, et apprécier les choses et leur impact.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis, let’s say, Jeudi dernier, j’ai été ballotée aux 4 vents, et je me suis adossée à des choses et des émotions, qui, la plupart du temps, m’ont dépassée complètement. Merci Benedict. Il s’est chargé de jouer avec mes sentiments et mes idéaux et mes obsessions et mes envies et mes choix et mes batailles. Il incarne déjà tellement de choses à mes yeux, je crois simplement que depuis Sherlock, depuis l’année dernière, il était toutes ces choses, ou sur le point de l’être. Il fallait juste que j’ouvre mes loupiottes de taupe et que je me réveille. Ca fait du bien. Beaucoup de bien. Un bien fou, libérateur, surréaliste. Il est extraordinaire. Au sens fort. Pas ordinaire du tout.

Entre deux flots anglais et, ma foi, fort charmants, j’ai quand même pris un backlash violent du côté de The Killers. Mais…Violent. Très violent. Je considère simplement que d’une façon ou d’une autre, même si je reconnais le talent des gens et le leur est indéniable, je n’accepte pas les gens qui se fichent d’autre gens, et quand cela concerne directement un groupe qui ne respect pas ses fans, alors je peux être vraiment en colère et pendant longtemps. Ce qu’ils ont fait, ce choix imbuvable, innacceptable, de jouer tant de titres que je tuerais pour avoir pour une audience de privilégiés qui ont déjà le cul bordé de nouilles, c’est…Wrong. Just wrong. Ce qui m’a renvoyée à Mars, et à un certain nombre de situations en forme de foutage de gueule que je n’ai pas sanctionnées parce que, simplement, j’avais envie de leur accorder le bénéfice du doute. Je me retrouve aujourd’hui à la conclusion que ce bénéfice n’avait peut être aucune raison d’être. Qu’ils ont peut être le melon. Suffisament pour croire que ne pas nous informer d’annulations, ne pas s’excuser, nous prendre pour des ânes.

Je suis en colère. Très en colère. J’aurais l’envie folle, en Juin, de réussir à les prendre entre quatre yeux et leur demander si ils trouvent cela normal.

Quand la colère prend le dessus, je relâche la pression. J’écris. Je me penche sur les gens qui valent le coup. Mais je reste en colère. Avec une bulle rageuse à l’intérieur.

Cette semaine aura été pleine de hauts et de bas, mais j’en tire comme conclusion plus de haut que de bas. Même si je me sens à nouveau en petite forme-une fois par mois, normal-je reste fondamentalement optimiste. J’ai des chouettes trucs qui appuient mes doutes.

Benedict, mainly.

“J’suis pas homophobe, j’veux juste pas qu’les pédés et les gouinasses se marient”

Allons bon. Quand je me réveille malade a trois heures du mat’ et que quelque chose m’a poussé à bout pour aller gueuler sur le blog, c’est que je suis en colère.

Mon erreur pendant que je me retrouvais sous une attaque d’allergies à s’en exploser la tronche contre le mur, ça a été de me connecter sur twitter et d’aller checker où ils en sont à l’assemblée nationale.

ILS SE SONT FOUTUS LA GUEULE. LES TEUBES DE L’UMP SONT TOMBES SUR LA GARDE DES SCEAUX ET SON ENTOURAGE POUR “UNE MOQUERIE” QUAND UN IMBECILE PLUS GRAND ENCORE VENAIT VICTIMISER UNE PAUVRE MANIFESTANTE ANTI QUI S’EST FAIT BRUTALISER.

Non mais qu’est-ce qui ne va pas dans la tronche de ces abrutis ?? Dire que je suis consternée est un putain d’euphémisme. C’est juste dingue.

Mais mon état de consternation n’a finalement plus de limites ni de réelles barrières. Depuis quelques semaines, tous les matins, quand je remonte ma timeline twitter, et que sans cesse, de nouvelles agressions, de nouvelles insultes, de nouveaux pics de violence contre les homosexuels sont relatés, je me sens à la fois sale, révoltée, fatiguée et en colère. Le plus drôle étant probablement que toutes les semaines, je vois passer un tweet m’informant qu’un pays de plus autorise le mariage homosexuel, et que dans TOUS les cas, personne ne se comporte comme en France.

Ici, on est fier de montrer dans les médias des vieux réacs qui défilent avec leur gosses sans savoir même de quoi on parle. On suit le mouvement, bons moutons qu’ils sont. Sans faire d’examen de conscience. On jette sa propre progéniture dans un bain de haine.

J’ai lu cette semaine un témoignage boulversant d’un monsieur gay, qui vit et est marié à son partenaire depuis longtemps aux Etas Unis et qui est bénévole dans une association pour passer du temps avec les enfants défavorisés. Ils vont au resto, au bowling, au ciné, et cela dure depuis un moment, jusqu’à ce que le gamin, huit ans, lui demande si il est marié. La réponse est pleine de doutes, non par honte, mais parce qu’il a peur qu’un amalgame malheureux ne soit fait avec pédophilie. Trente ans passés, gay, passer du temps avec un gosse…Les mentalités des pseudos bien pensants auront vite fait de faire le rapprochement. Mais il répond sans ciller. Oui, il est marié à un homme. Le gamin lui retorque qu’il déteste les “homos” et qu’ils devraient tous mourir. Et voilà notre volontaire qui se questionne sur la mentalité des parents pour qu’un gosse même pas pubère crache une telle haine gratuitement. Il a songé a ne plus voir le gosse, mais finalement, reviens sur sa décision pour tenter d’éclairer un enfant sur ce qu’est une conviction.

Difficile de ne pas être retourné par tels propos, qui pourtant ne m’étonnent pas. Quand je vois des gosses hauts comme trois pommes en premières lignes dans ces manif, quand je vois leur instrumentalisation face aux forces de l’ordre, je suis consternée. Ces gamins ne se demanderont jamais si ce qu’ils font est bien ou non, c’est ce que leurs parents leur inculquent, ils rejetteront en bloc gays et lesbiennes parce que papa et maman ont décreté que c’était ce qu’il fallait faire.

La montée de la violence me prend de court, cependant. Après tout, nous sommes le pays des droits de l’homme, celui de la révolution, celui du peuple qui se bat pour ses droits, celui ou le socialisme est une valeur défendant les avantages du plus grand nombre. Celui qu’on a longtemps pointé du doigt pour son avant gardisme, pour ses lumières, pour ses penseurs qui ont façonné un millénaire entier. Je croyais, sincèrement, que cet engagement 31 pourrait poser quelques problèmes, mais je n’aurais jamais pu croire à pareille blague. Parce que le reste du monde, là, pour le coup, il se fout de notre gueule. Il est en train d’exploser de rire en voyant les clowns qui deversent en toute impunité leur haine sur les homosexuels, et attention, il ne faut pas les appeler homophobes.

Vous voulez la vérité ? Quand on défile pour refuser à une catégorie de la population un droit qu’on possède déjà, c’est de la haine. Quand on manipule les chiffres pour faire croire que les familles homosexuelles ne sont que cent mille (alors qu’elles sont près d’un demi millions “déclarées”) et qu’elles n’ont pas besoin de cette loi, c’est de la désinformation. Quand on ose dire que le lobby homosexuel ne compte que deux mille personnes (cent mille familles homosexuelles, ce qui fait dans le camp opposant un auto-mensonge de 98 000 personnes au moins) alors que nous sommes des millions a faire les marches des fiertés chaque année, ça s’appelle du foutage de gueule.

Le pire dans cette histoire restant leur arguments. Mon préféré restant le “un papa + une maman = un enfant”. Déjà, chapeau bas aux familles monoparentales qui en prennent plein la gueule pour pas un rond dans l’histoire. Mais surtout, d’où est-ce qu’elle vient, cette idée à la con, hein ? Deux adultes dotés de sens commun, d’amour et de valeurs peuvent éléver un enfant au moins aussi bien que les tarés qui embarquent leur gosse dans les manifs. Mais surtout, faut arrêter de croire qu’on va éduquer nos gamins à croire que deux hommes ou deux femmes peuvent procréer. Qu’est-ce qu’ils ont fumé, sans déconner, pour prétendre qu’on va leur mentir sur les réalités biologiques ? Bien sur que non, bande de truffes. Si je trouve l’amour, que cette personne est une femme, qu’elle a la chance de porter la vie grace à un donneur, et que j’ai celle de devenir l’autre parent-parce que, réjouissez-vous bande d’antis qui me font gerber, je suis bisexuelle ET stérile-alors quand il ou elle sera en age de comprendre, on lui expliquera ce qu’est la biologie et ce qu’est l’amour. Et si il y a bien quelque chose que cet enfant comprendra, c’est qu’il ou elle était voulu, plus que tout, suffisament pour se coltiner des lenteurs et des lois regressives. Et encore, nous autres lesbiennes, avons la chance d’avoir des utérus féconds. Je ne veux pas penser à ce que c’est pour les couples gays, qui ont tout autant envie d’avoir des enfants, et qui seront des parents tout aussi géniaux.

C’est phénoménal, quand même, de dire tout haut toute cette rage envers une nous. De taper sur les gays en toute impunité, d’y aller franco, personne ne s’en soucie vraiment. 70 malheureuses interpellations en tout et pour tout, ça va, le gouvernement ne se foule pas. Et si Ayrault, ou mieux, Hollande, président de toutes les déceptions jusqu’ici-et putain, je suis socialiste convaincue-décidaient de l’ouvrir, un peu, ça ne ferait pas de mal. Parce que du côté de L’UMPFN, ça se lache bien comme il faut, ça abuse de tous les superlatifs, ça crie à la révolution alors que cette bataille n’est que pour un peu d’évolution.

Le pire dans cette histoire restant cette ignominie vertigineuse qui me donne la nausée et me fatigue, au point de finir par avoir envie de baisser les bras. La semaine prochaine, cette loi sera votée, et je crains pour la sécurité de tous les homosexuels dans les grandes villes déjà. Je ne sais pas ce que les foutus antis, leur “printemps français”, leur “on ne lâche rien” ridicule vont être capables de faire. Quand on voit cette connasse de Frigide Barjot appeller au sang et venir chouiner à la télé la gueule enfarinée taguée d’autocollants contre l’homophobie, on se dit que tout peut arriver parce que les crétins qui suivent sans broncher l’ont pris pour modèle.

Quand je vois mes amies d’ailleurs, nottament de belgique, ou tout cela est reglé depuis longtemps et tout va bien, me dire à quel point elles ont honte et comme elles trouvent cela incroyable et révoltant, je me dis qu’il y a un foutu problème de haine dans ce fichu pays. Crier à la dictature alors que Hollande a été élu au suffrage universel et que cela fait partie de son programme depuis le début, c’est la pire des insultes. Au lieu de cracher sur la république, ils feraient mieux de se remettre en question deux secondes et de se poser les bonnes questions.

S’en prendre aux gens pour leurs origines, de quelque façon que ce fut, c’est du racisme.

Refuser un droit à des gens à cause de leur sexualité, c’est de l’homophobie.

Et ne venez pas me chercher sur la religion et toutes les greluches de bénitier qui s’en prennent à nous, Civitas ou pas, ou je vais être tentée de m’abaisser a deux idées très en dessous de la ceinture…La pédophilie au sein de l’église et ce secret degueulasse auquel on force les victimes, c’est républicain, peut être ? Et ne parlons même pas du principe de base même de la religion, qui est de ne pas croire en la science et la biologie, mais se plaire à croire qu’un pauvre type s’est pris sept jours pour créer le monde à partir de rien.

A côté, faire des bébés avec deux papas ou deux mamans, c’est léger.

Bande d’abrutis, tiens. Vous me fatiguez avec votre haine en bandoulière fièrement portée. Je vis avec la peur que ma sexualité ne se voie et que je ne sois tuée pour ce que je suis. Vous pouvez être fiers de vos conneries.