[ça devait bien finir par arriver un jour]

Je ne suis pas rapide, pas vrai ? Pour exprimer un coup de coeur, une certaine attraction, voir plus…

Regardez The Killers. Dix ans pour faire état de symptômes nets. White Lies : vus en juin, amoureuse en Novembre.

Eh ben la même chose vient de m’arriver…Dans un tout autre genre, pour le coup.

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Ahahahahaha, et moi qui croyait que Wolstenholme c’était la merde à écrire…

Je ne vais pas être très originale. Certes, j’avais bien repéré que l’enfoiré fini de Atonement était plutôt très doué, mais de là à me souvenir de son nom Cumberbatch, sans déconner, c’est le truc qui te rapporte cent point direct au scrabble …Mais naturellement, le facteur aggravant, c’est…

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Sherlock !! merci au captain obvious, tu peux aller te recoucher

Une fois encore, super méga chieuse à l’oeuvre : Sherlock, c’est un peu la meilleure série du 21e siècle. Genre meilleure de chez meilleure. Genre cast de rêve, auteurs de rêve, musique de rêve, et Moffat pour venir nous faire tourner chèvre bien comme il faut. Genre vrai truc de ouf.

Sauf que la sale connasse que je peux être a joué à son jeu préféré : NAN TOUT LE MONDE AIME PEUT ETRE MAIS JE M’EN TAMPONNE LE COQUILLARD JE REGARDERAIS PAS ET NA ET NA ET NA ET NA.

Des fois je mérite des tartes.

Enfin, le fait est que j’ai fini par céder.

Cruelle erreur, votre honneur. Quand on a foutu le doigt dedans, c’est mort pour la suite.

Et boum, transformée en Sherlockian. Genre bien comme il faut, je connais la saison deux par coeur sur le bout des doigts, j’en ai aimé chaque seconde de chaque minute, de chaque heure. Y’a nada à jeter. Que dalle. Niet. Wallou. Tout est parfait, peaufiné, poli façon diamant chez un joailler maniaque. C’est juste…C’est littéralement parfait.

Vous avez vu en plus le cast de dingue ? Vivier d’a peu près tout ce que le royaume uni peut proposer de mieux et de plus prometteur. Et encore, je dis ça en faisant exception du rôle titre. Lui, il est hors catégorie.

Non mais je suis sérieuse. Martin Freeman (dont on aura apprécié le rôle de doubleur de pornos dans Love Actually), qui n’est jamais que-excusez le peu-Le Hobbit (Bilbon, hein, parce que Frodon, c’était Elijah). Andrew Scott, genre le pire psychopathe de tous les temps, et en même temps un putain de talent brut. Mark Gatiss, qui a touché de près ou de loin a peu près tout ce qu’il y a eu d’excitant dans la fiction anglaise ces dix dernières années…

Et puis il y a Benedict. insérer soupir d’amour ici 

Et comment dire. Comment qualifier la manière dont il dépeint le personnage ? Il réussit à nous balancer une tête à claque socialement inadapté, imbuvable la plupart du temps, et à le rendre parfaitement irrestible. Impossible de ne pas se ranger de son côté, même si il rend la moitié des personnages chèvres. Plus le spectateur (soon to be fan, d’ailleurs).

Donc bon. L’année dernière, je suis tombée amoureuse de la série, et en même temps, faut pas sortir de Saint Cyr pour trouver que la télé n’a jamais rien fait de mieux-X files compris, et dieu sait que X files et moi, c’est l’amour-donc, quelque part, pas de surprise là dessous.

La logique aurait voulu que le petit pincement adorable au coeur que j’avais au vu de Benedict parce que faut quand même avouer que le charme british additionné à ses yeux et à ses pomettes et à ses…ok, a son TOUT se transforme en un-plus-que-pincement. Ahahaha. Ici intervient la tortue, dis bonjour Franklin. UN AN BORDEL. UN AN POUR ME RENDRE COMPTE QUE PEUT ETRE QUE IL SERAIT TEMPS DE ME PENCHER SUR LA QUESTION DE MANIERE PLUS POINTILLEUSE.

Je dois être la pire des brelles du monde, avec une logique complètement foutue en l’air d’une façon ou d’une autre. Mais je ne suis pas surprise, au final, je suis lente à la réaction, c’est pas nouveau.

Enfin bref. Enfin réveillée y’a à peu près dix jours, avec ma Jess qui, elle, a succombé aux méfaits du Andrew Scott, je finis par prononcer la phrase maudite, le truc à pas dire. “Ah ben tu vois, moi je serais bien en train de succomber à Benedict…”

ERRRRRREEEEEEUUUURRRR. VAAADDEEE REEETTRRROOO SAAATAAANNAAAASSS.

A peine la phrase avait elle été prononcée que je savais que j’étais dans la merde et que mes hormones venaient de déclarer l’état de siège arrosé au champagne. Trois instruments de ma propre fin : le wiki de Benedict (d’ailleurs, sur les cent millions de photoshoot où il est juste a tomber, ils ont pas choisi la meilleure photo mais on s’en fout parce qu’il reste quand même absolument baisa…magnifique, pardon), mes sites de référencements de séries & films, et mon gestionnaire de téléchargements. Et c’est parti pour convertir mon PC en bête de compétition (dans ta gueule Hadopi).

J’ai commencé, sur les fâmeux conseils toujours super avisés de Sam (“toutes façons The Killers c’est la vie”) par Starter For Ten, sorte de comédie bien bien anglaise, avec James McAvoy et Rebecca Hall, qui me suis un peu, d’ailleurs. Et…

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…Comment expliquer décemment son rôle ? Un trou du cul. De première. Qui va bien avec le look. Mais j’ai beaucoup ri. C’est l’histoire d’un gosse de province anglaise qui se retrouve à la fac, avec ce que ça comporte de rêves, de nanas, et de compromis. Comme vivre avec des colocataires complètement jetés, ou avoir suffisament la foi pour participer au quizz annuel dans l’équipe de la fac (dont le capitaine est monsieur trou du cul en personne. Je l’aurais tarté si j’avais pu, ou je lui aurais fait manger son pull). C’était léger, pas chef d’oeuvresque mais tout à fait agréable, et rien que pour les poings dans la gueule mémorables qui sont donnés et pris (par lui, deux fois). Et puis ça m’a permis un palier de décompression entre Sherlock et l’autre merveille découverte dans la foulée, dans un tout autre genre.

b01m7rn8(trois jours pour écrire ce foutu post parce que la photo me perturbe. Bonjour, j’ai douze ans)

Comment expliquer ce que cette série aura été pour moi ?

Gros coup de chance : elle sera diffusée en France, sur Arte, en deux fois, les 7 et 14 Juin prochains. Et en toute honnêteté, mes pulsions mi-midinette mi-fascinée de côté, c’est ce qu’il convient d’appeler, un chef d’oeuvre de télévision. C’était sublime. Absolument divin, délicat, touchant, émouvant, et même, à de nombreuses reprises, parfaitement boulversant.

L’histoire est adaptée d’un roman, et relate la vie plutôt perturbée et decousue d’un couple bourgeois dans l’angleterre du début du siècle dernier, entre infidélités et monde sur le point d’entrer en guerre. Inutile d’aller chercher plus loin, de toutes façons, je ne suis pas là pour faire de la review.

Parades-end

Benedict y est…Mince, les mots me manquent.  Il ne joue pas un homme heureux, et surtout, il joue un homme tiraillé entre quelque chose qu’il ne peut avoir et quelque chose qu’il se doit de garder. Et jamais, au grand jamais, étudiante en cinéma, ayant vu des acteurs exceptionnels (ah, Gérard, même si nous nous sommes loupés d’un demi siècle, je t’aime tellement) je n’avais été si captivée, si prise, si…Absolument, entièrement, totalement boulversée. Pas au point de pleurer toutes les larmes de mon corps, non…Celui qui est bien au delà dans l’investissement et la communication d’émotions. J’avais l’impression de vivre le personnage par procuration. Il n’a pas été exceptionnel, il a été…Au delà d’exceptionnel.

Parades End. Call Sheet #11

C’est ce qui m’a fait franchir le cap perturbant, nécessaire et importante du post-Sherlock. Je ne m’étais jamais décrite que comme Sherlockian, certes absolument dingue de la série-qui ne le serait pas ?- mais franchir la barrière absolument minuscule et invisible entre la série et son acteur principal, assez curieusement, sans être une nécessité absolue, c’était un envisageable, j’en avais envie. Partant du principe que l’année passée mériterait d’être entièrement barrée et réecrite, je ne suis pas en mesure de m’étonner quand au fait que je sois si royalement passée à côté pendant plus d’un an. C’est Parade’s End qui a confirmé tous mes soupçons, toutes mes suspicions, et ce drôle de petit pincement au coeur premier qui est en train de se transformer en une sorte de semi-cataclysme d’émotions et de talent. La Musique mise à part, je n’ai, pas à mon souvenir en tout cas, jamais été autant emportée exactement là où il avait l’intention de m’emmener. C’est physique. J’étais scotchée à mon écran, à bout de souffle, complètement passionnée. Un de mes plus merveilleux souvenirs de télévision, et j’aurais aimé que ce n’en soit jamais un souvenir, mais que cela continue toujours et encore. Peut être que le fait qu’il n’y ait que cinq épisodes en a assuré la force permanente. Quoiqu’il en soit, j’ai touché le divin. Je n’en ai aucun doutes.

Naturellement, une fois le “crush” déclaré (symptômes similaires à une grippe : frissons, fièvre, insomnie gavée d’images, etc…) (voilà, j’ai chopé la grippe Cumberbatch) (CTE MERDE POUR ECRIRE TON NOM MON GRAND) on commence à rentrer dans un jeu totalement vertigineux et absolument palpitant : le meurtre Hadopien. Veuillez comprendre par là que jamais torrents n’ont autant chauffé. Ca. N’arrête. Pas. Je vais commencer à toucher à ma base de données très prochainement, et ça va être…pire que quand on lâche une gamine dans disneyland. Grandiose. C’est écrit pour être grandiose, déjà.

Mais j’ai connu une toute autre forme de problème liée au phénomène hier…Enfin, problème…Tout est relatif. Problème pour ma productivité, ça c’est sûr.

Je travaillais calmement sur mes mémoires (pas mes mémoires façon biographie, hein, je travaille en freelance sur des travaux écrits pour des étudiants docteurs en marketing et management des risques maritimes) (ouais je sais : sale pétasse prétentieuse) quand j’ai fait l’erreur magistrale de me connecter entre deux lignes sur twitter pour aller fouiner l’avant première mondiale de Star Trek Into Darkness ou que y’a Benedict qui joue un méchaaaant à Leicester Square.

Bon, je suis l’action STID depuis quelques semaines déjà, mais en me semi-gaussant à chaque fois, puisque les avant premières dans le monde ont souffert d’un problème immense certain : pô d’Benedict. Et pour cause, tournage Sherlock et faut arrêter la déconne, hein, ça fait un an et demi qu’on est en SOUFFRANCE parce que y’avait pas moyen de coller le tournage plus tôt à cause du tournage de Star Trek ALORS HEIN BON oui et aussi le hobbit mais Martin incarnant l’innocence, j’ai décidé de faire de Benedict mon bouc émissaire voilà voilà voilà

Donc forcément, avant première à Londres, veut dire Cast au COMPLET.

AH BEN CA POUR ETRE AU COMPLET…! MA PRODUCTIVITE, MON FRAGILE COEUR ET MES HORMONES SONT RESTEES MORTS SUR LE TAPIS.

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Mais quelle bombasse

JAMES BOND A COTE IL FAIT POUILLEUX

ses yeeeeeeux. J’aime ses yeeeeeeux. On voit des galaxies dedaaaans

et ses pomettes bordel. Irene a raison. On pourrait se couper avec

Argfjgfjgjdbgjdfbgjdbgfj comment vais-je retourner à la normalité après deux heures avec un demi dieuuuuu

Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment cru que j’étais brain dead pendant trois bonnes heures.

Vous savez quoi ? Ca fait du bien, toute cette légéreté, tout ce talent, toutes ces belles expériences en cours et à venir. Ca va avec le printemps : ça illumine les journées et donne un doux parfum de jours heureux.

Alors Benedict, tu as beau avoir un nom  à coucher dehors  impossible, j’ai l’impression que toi et moi, on risque de passer un bout de temps ensemble.