(oh putain)

Je sais, c’est pas un titre de chansons, encore moins de The Killers, chose qui, je viens de constater (genre j’avais pas vu avant) est devenu finalement la règle par défaut de mes titres, a deux petites exceptions près. Je suis dans la mouise dans pas longtemps, va falloir que je trouve une parade. Mettre des vrais titres entre parenthèses me semble interessant.

Oh putain.

Oh putain 1 : J’EN PEUX DEJA PLUS DE TENIR ET J’AI QUATRE VINGT DIX HUIT JOURS DEVANT MOI. Pas la peine de crier ? Si !!! Non mais sérieusement, je me prends à me perdre dans des titres que je sais qui vont sortir (et qui se trouvent, de manière tout à fait coïncidentaire, être parmi mes favoris genre…Favoris)(me forcez pas à citer, y’en a AU MOINS 15 sur 21 à 23 titres) (JACKPOOOOOOOOT) et à me dire “bordel, dans trois mois, c’est ça en vrai“. J’ai l’impression que mon année d’abstinence concertiaire (j’aime les néologismes, cherchez pas) rend le prochain encore plus méga super giga symbolique. Bon et puis quand on pense que la pensée conscience de “j’aimerais bien voir The Killers en concert” a pour la première fois fait son cheminement chez moi en 2004, me dit que putain, il est temps, hein. Enfin n’empêche. BORDEL TEMPS PASSE PLUS VITE QUE CA SANS DECONNER TU CHIES DANS LA COLLE A RALENTIR COMME UNE VIEILLE CHEVRE POURRITE LA. J’en deviens grossière. La situation est grave (…Mais pas desespérée).

Oh putain 2: je suis douée pour me mettre dans des situations impossibles, hein ? Mais vraiment, genre. C’est un don, un talent, un truc qui tient de la prédestination. Je vais pas faire un dessin, hein, mais on va dire que, euh…Oh, et puis rien. J’assume mes conneries. Je sais pas quoi faire de Muse, là, voilà. La nuit dernière, j’ai bien entendu Madness à la télé et je me suis même pas retournée de mon demi sommeil pour regarder parce que mon esprit dingue s’était pris à se perdre à Charles De Gaulles, genre le 21 Février. Fouettez moi, je le mérite. Qu’est-ce que je suis supposée faire, hmm ? J’ai pas envie d’aller les voir, et en plus, White Lies amorce son retour. Ca va être trop le bordel. Alors voilà, je suis les bras ballants, à jouer mon rôle de grande soeur, mais je n’ai plus envie. Je suis sûre que ça va revenir, mais…Et si ça ne revient pas ? Et si c’est bien fini ? Et si Muse a vraiment perdu ce qui faisait de cette relation quelque chose de magique ? Et si The Killers leur avait vraiment fait la tête au carré pour de bon ? Parce que bon, je sais pas si quelqu’un remarque, mais 4eme album, Wembley, c’est juste un peu (mais alors un tout petit peu) le même mode opératoire que Muse. Si je dis que le déclic s’est fait le 31 Octobre, y’a que moi qui y voit des signes douteux ou bien…?

Allez-y les anglais. Prove me wrong.

 

 

 

Eh merde, tiens.

Human.

J’ai l’impression que je suis en train de rattrapper dix ans là, maintenant, à toutes vitesses, avec The Killers. Et le pire, c’est que j’ai raison. Mais dix ans en quelques semaines, ça rend la situation proprement dingue. Et hier fut un bel exemple d’à quel point j’ai les deux pieds dans le plat et…Jusqu’au cou.

En terme d’émotions, ma mine ne se tarit pas, bien au contraire. Elle aurait plutôt tendance à s’enrichir. Jour après jour après jour. Chaque nouvelle écoute semble plus forte et plus apte a déclencher des bonnes choses, des choses positives, chez moi. Et pourtant, les manifestations autours de moi pourraient m’engager dans une voie enrageante, mais je suis véritablement relancée sur une allée de bon. Ca demande probablement des efforts supplémentaires, étant donné que la plus grande de toutes les simplicités humaines est celle qui tend vers la noirceur. Je doute que nous soyons animés de bonnes intentions à la base, puisque sinon, pourquoi est-ce que la rage et la colère ne nous demande aucune reflexion, alors que toutes les bonnes actions sont mûrement réfléchies et pésées ? Je commence à accepter ma propre noirceur. Ce qui est une nouveauté, et curieusement pour un groupe Bon Chic Bon Genre, cela vient bien de The Killers. Les mots de Brandon &co. ont un écho direct à mes propres combats intérieurs, et à mes recoins les plus obscurs. Rassurant. Extrêmement rassurant.

Ceci dit, la postion dans laquelle je suis actuellement n’est pas la plus simple a gérer. Et j’ai eu largemment le temps de mesurer à quel point ces deux derniers jours.

Dimanche soir d’abord, qui, MTV EMA oblige, concluait une journée où portaits de Musers a littéralement explosé. Donc, forcément, j’ai été la grande soeur toute la journée-ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, j’adore ce rôle-mais quand on a commencé a regarder la cérémonie, mon coeur ne palpitait bel et bien que pour un nom et un seul.

(le premier qui dit que Brandon à abusé sur l’autobronzant à…Euh, raison)

Ca a été une expérience proche du religieux. C’est la mention que j’attendais, je voulais les voir, et surtout, ces pauvres malheureuses cinq petites minutes de Runaways, je les attendaient comme le Messis. Au moment de l’annonce qu’ils étaient sur scène après la coupure commerciale, j’ai pris au moins trois dégrès de température corporelle et mon rythme cardiaque s’est emballé sans même que je ne m’en rendes compte. Merci les symptômes, j’avais pas encore compris ce qui se passait…

Si je ne me connaissais pas si bien, je dirais que je suis amoureuse de leur musique. Si, si, ça arrive. Et comme je suis une belle salope, j’en suis à ma troisième fois. En même temps.

Quand ils ont été sur scène, même si SANS DECONNER MTV on voyait foutrement rien, j’étais complètement, totalement, définitivement ailleurs. Mais alors, haut, très haut perchée, un sourire figé sur ma tronche de lune soufflée. Et j’avais beau essayer de me reconnecter, tut tut tut, que neni ma chère, je ne les ai pas lâché des yeux.

Wow. Cela faisait longtemps que je n’avais pas été aussi…Enfin…Fascinée ?

Le seul soucis, c’est qu’il a fallut que je descende fissa de mon nuage, vu qu’après, il y avait et Muse et la catégorie dans laquelle les deux étaient nominés (je vous en prie, ne me demandez PAS pour qui j’ai voté comme une folle) et sur ma timeline twitter, on en a ressorti ce que les Musers ont de pire : leur incapacité à se mesurer quand on les oppose à un autre groupe. Je savais que The Killers n’avaient pas une chance, et je m’en fichais un peu, je n’attends pas des awards un peu bidon pour savoir qui je dois aimer, mais ça m’a fait tellement bizarre, certains propos vus sur ma timeline foutaient les boules, vraiment. Et puis, ce n’étaient finalement que les MTV EMA, et on sait tous que MTV est fâché avec la Musique depuis quelques années…

Mais les voir, enfin, pas mes proches, juste ceux que je suis par hasard, presque, par curiosité, et en immense majorité, des teens étrangers, s’acharner et proférer des menaces sur ceux qui gagnaient, je n’ai pas compris. Je n’ai pas compris le plaisir de cracher sur The Killers quand ils étaient sur scène non plus, mais j’ai préféré faire comme si je n’avais rien vu, pour éviter de commencer à jouer l’héroïne des temps modernes qui défend veuve et orphelin (et mormons).

Difficile de ne pas sentir que le fait que je sois passée du côté des Victims ne soit pas du goût de tout le monde, comme si, je ne sais pas, rester a faire des trucs de Musers tout en écoutant 24/7 The Killers était…Répréhensible ?

Rigolez, ma situation a pris un tout nouveau tournant mardi matin, quand, pour le coup, mes ricains sont venus mettre à sac le peu que j’aurais pu songer consacrer à Muse au Stade De France (techniquement pour le 21 Juin et plus si affinités)…En annonçant un truc tellement énorme que les rumeurs chopées à droite et à gauche la veille, je n’osais pas les réver. Et pourtant.

AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH AH

les cons.

Donc récapitulons. The Killers, on a bien compris. Au stade de Wembley, qui, rappellons-le, est mon endroit préféré AU MONDE pour un concert. Et qui, accéssoirement, porte dans mon historique la patte sévère Muse (n’ai loupé aucun jusqu’ici, merci). Mais le moment lol, c’est quand même…LA DATE PUTAIN LES RICAINS. LA DATE !!!! 22 Juin. Les chiens.

Bon ben pas de Stade De France pour moi, hein…(musique de la marche funèbre, larmes, ciel teinté de noir, orage…). Sont doués, hein ? Comme si ils avaient pas pillé (hum, hum) suffisament le territoire Musé d’Axy, vlan, ils vont même leur chourer Wembley Stadium. C’est moche. (trémolos dans la voix) (ou pas)

Mas comme la journée d’hier fut empreinte du sceau du What The Fuckisme, des évènements totalement imprévus sont venus la ponctuer de-ci et de-là (nottament Brandon, qui, probablement drogué a l’encens, dit qu’ils n’ont jamais écarté la possibilité de faire un duo avec Muse, mais-ca-va-pas-dans-ta-tête-y-a-un-probleme-la-haut-ou-bien-vous-voulez-ma-mort-avec-vos-conneries-vous-allez-finir-pas-l-avoir-bande-de-dingues)(quoique pour un one off, ça pourrait carrément être mortel) (mais je ne suis pas sûre que je pourrais survivre aux commentaires des Musers) (rien qu’a l’annonce de cette SIMPLE EVOCATION ça pétait un plomb hier, ça donne une idée très très clair du genre de cataclysme qui me tomberait dessus, moi, a mi-chemin entre les deux groupes…Enfin, presque à mi-chemin)

Enfin, bref. La journée s’est malheureusement précipitée dans du pas cool du tout, et dans une situation que, mis à part Bono et son dos qui avaient fait sauter mes headliners de premier soir a Glasto, ne m’était jamais arrivée (quoique j’aurais préféré à la place de Lievin). Après 4 titres hier soir à Manchester, pour cause de grippe/angine, Brandon est obligé d’abandonner le concert.

Sommes toutes, ce n’est rien de grave, on est en Novembre, le temps est pourri, ils bossent comme des dingues (bientôt la chanson de Noël HIIIIIIIIIII) donc, à la limite, c’est pas vraiment surprenant que le mec chope du mal, et j’espère de tout coeur qu’il va vite se remettre, naturellement. Si cela venait à arriver à une des dates qui me tend la main l’année prochaine, sa santé serait bien la seule chose à laquelle je penserait. Même en venant de loin. Je suis tellement bien placée pour comprendre que quand on ne peut pas, on ne peut pas, et j’ai une confiance aveugle en Brandon, plus qu’en n’importe qui.

Mais là où j’ai été absolument, complètement revulsée, au point d’en avoir physiquement la gerbe, ce sont les commentaires ignobles lus sur le net. Je n’en répéterai pas un, parce que ce sont des choses immondes et inhumaines a degrè ultime, mais ça a précipité une partie de mes émotions dans quelque chose de, finalement, encore plus fort que tout ce que j’avais envisagé.

Quand, une mini demie-heure après l’incident, est arrivé le commentaire du groupe, j’ai carrément explosé en sanglots, tellement je trouvais que la gentilesse et les excuses tellement sincères étaient demesurées par rapport aux commentaires hideux qu’on pouvait lire en dessous. C’était juste…Pas juste.

La nuit qui a suivi, je l’ai eue ponctuée de rêves bizarres, témoignant plus que n’importe quoi d’autre de mon trouble et de ma sensation, paradoxale, qu’en me plaçant du côté des gens pour qui ce genre d’attitude de la part des crétins sur twitter (entre autres) était innaceptable, j’ai juste affirmé pour la toute première fois à quel point ce qui se passe déjà est plus fort que tout ce que je pouvais penser récupérer aujourd’hui. Toute mauvaise que fut cette surprise, je réalise qu’en un rien de temps, je suis en train de combler tout ce que je n’ai pas vécu depuis mon premier acte conscient de Victim : acheter Hot Fuss il y a près d’une decennie.

Donc, Brandon, t’es mimi, tu prends soin de toi, et par pitié, tu ne lis pas tous les commentaires absolument horribles proférés hier soir, ils ne viennent pas des vrais. Et fais-moi plaisir, cesse donc de te trimbaler chemise ouverte en plein mois de novembre. Et surtout, surtout, ne doute pas une seule seconde que ceux qui venaient en étant profondément amoureux du groupe ont déjà oublié. Pardonné ? Y’a pas eu de faute de faite, à ce que je sache…

Tsss. Fandoms.

Read My Mind

Before you jump tell me what you find

When you read my mind

Qu’est-ce que vous trouvez, quand vous lisez dans mes pensées ?

Tellement de choses, et surtout, tellement de paradoxes et de combats intimes, de luttes et de duels, que le seul a être autorisé a s’aventurer inside my mind dernièrement, c’est Brandon. Y’a que lui qui s’y retrouve.

Oh je vais bien. Ma pente ascendante prouve que je ne suis qu’au début d’une spectaculaire remission. Une nouvelle fois. Le premier qui me dégote que bénéficier d’une remission avec des tueurs, c’est bizarre, je le cloue au pilori pour le mois. Et on est que le dix. Vous voilà prévenus.

L’embellie amorcée par eux ne fait que se confirmer, jours après nuits après larmes après sourires après soupirs après frissons. C’est plus de la confirmation, c’est carrément de la gravure dans le marbre. J’ai donc bel et bien basculé dans ma troisième ère, et elle sera marquée du sceau des petits gars de Vegas.

Et c’est magique.

Mais de l’autre, il y a cette drôle de position le cul entre deux chaises, pas certaine de vouloir partir, mais pas certaine de vouloir rester. Je ne sais pas où je me situe vis à vis de Muse, je n’en ai pas une seule idée.

J’ai remis la main, cette semaine, sur le blog que j’avais tenu pendant plusieurs mois, qui raconte tout ce que j’ai vécu depuis les débuts. Je comptais le chercher depuis longtemps, mais je ne l’ai fait que cette semaine.

Quelle drôle de sensation…Quelle curieuse découverte. J’ai d’abord été extrêmement surprise, et presque choquée, de me rendre compte que ce blog avait eu plus de 45 000 visites depuis ma dernière, et qu’il était toujours régulièrement visité. C’est énorme, mais surtout, comment ont-ils trouvé ? Moi même j’ai galéré des heures, alors…Alors comment ?

Je n’ai pas compris, mais quand j’ai eu bataillé pour retrouver mes identifiants, je suis tombée sur 141 photos, et autant d’articles correspondant, et j’avais oublié que j’avait tant écrit.

Elle est drôle, cette sensation de revenir dans le passé, plusieurs années en arrière, temoin de ma propre histoire. Comme ces films, vous savez, ceux où un bon ou un mauvais génie vient vous enmener en arrière dans votre propre ligne de vie passée. L’expérience est inédite, et elle est tellement particulière…

Je ne me suis lancée dans l’exploration de mon passé que plus tard, parce qu’à juste titre, j’avais peur de ce qui allait pouvoir en decouler, ou se passer. Je craignais l’attaque de sentiments, et plus encore, celle de la culpabilité dont je m’étais assez bien affranchie.

Et puis je l’ai fait, je me suis replongée dedans, et j’ai redécouvert des choses que j’avais totalement, complètement, passionément oublié, j’ai remis le doigt sur des parcelles, des éclats, des morceaux de mémoire de ce qui a été ma plus belle histoire.

Les conséquences furent douces amères. Une histoire sur le déclin, ce n’est jamais une partie de plaisir, et cela me déchire de l’intérieur. Mais je serais une méchante menteuse si je disais que ce qui arrive, là, maintenant, ne m’enchante pas et ne me fait pas un bien majestueux, innatendu et magnifique. Alors, la douceur de la nouvelle histoire, et l’amertume de perdre un petit peu plus encore de l’ancienne…

Plus tard, c’est un mail qui m’a retournée, et qui m’a conforté dans l’idée que je suis la grande soeur de certains Musers, et que ce rôle, je ne souhaite pas l’abdiquer, même si je le fais avec Brandon qui sussurre des notes et des mots comme des éclats de diamants dans mes oreilles, et qui s’en amuse beaucoup.

Peut être que mon objectivité nouvelle, et mon détachement va justement aider a preserver ce que je veux preserver, et peut être que ce positionnement fait que je vais pouvoir conserver un lien fort avec le groupe et sa fanbase, ma fanbase, celle chez qui j’ai mes racines (Brandon, range cette pelle et cesse de vouloir me deterrer et me replanter chez toi, j’y suis déjà)

Enfin, tout cela pour dire que si je m’épanouis à nouveau avec mes petits américains, je reste tellement, tellement trop attachée à Muse pour les laisser tranquilles…

Ne suis-je point la somme de toutes mes questions, celle de toutes mes peines, de tous mes chagrins, de tous mes amours et de toutes mes batailles, même celles qui se répondent en miroir et en paradoxe ?

Sinon, j’ai trouvé mon arbre de Noël. Le Brandon, ça perd pas ses épines et porte à merveille la guirlande…

Deadlines & Commitments

Dead-lines et Commit-ments, devrais-je dire, plutôt. Au train où je vais avec les titres liés a The Killers, je vais avoir un problème de rupture de stock de titres d’ici à la mi-décembre. Au pire, j’utiliserai les titres de Flamingo et Big Talk, mais même comme ça, j’irais pas loin ! En même temps, quelle idée de mettre des titres de chanson comme titres de posts, quoi…

C’est clair, ça n’a jamais été fait avant (Grey’s Anatomy fait ça très bien, d’ailleurs…)

Bref, revenons-en a nos moutons.

Vous êtes déjà allés en concert ? Je veux dire, pas pour le divertissement, non, pour retrouver sur scène ce qui vous possède vraiment, pour accomplir un rêve. Pour la dimension magique de la chose. Vous avez déjà eu cette chance ? Quand on attend la date des mois et des semaines et des jours, et qu’elle se rapproche, et qu’on a du mal à le croire, et quand on met les pieds dans la salle, qu’on regarde partout autours de soi, histoire de figer dans sa mémoire les gens qui se retrouvent autours d’une même idée, d’une même passion…Et puis, la salle est plongée dans le noir, les cris de fans deviennent l’expression unique de la joie que cela représente. Durant cette précieuse minute où tout n’est que silhouettes dans l’obscurité, où, battements cardiaques après battements cardiaques, on se retrouve avec une excitation et une émotion qui frôle l’indicible quand on réalise que là, en face, il y a des gens qu’on a appris a aimer sans les voir, qu’on a posé en idoles d’une manière ou d’une autre…

C’est une drogue, la scène, mais c’est aussi une drogue d’être dans le public et d’être une brique qui, additionnée a toutes les autres, va faire de cet ensemble, ce mur une sorte de miroir amplifié de ce qui se passe sur scène, et va répondre dans la même logique et de la même façon. C’est ce qu’il existe de plus addictif au monde, et sans les effets négatifs ou pervers de ce qu’une addiction génère habituellement. Si on oublie les quelques bleus, la fatigue et les courbatures, naturellement. C’est plus addictif que la drogue, que le chocolat, et c’est même plus addictif que le sexe. Quand on aime les bons artistes, naturellement.

Et mes trois groupes fétiches, déclenchent, ont déclenché ou vont déclencher cet effet. Paradoxalement, je peux utiliser ce terme au passé pour Muse, au présent pour White Lies et au futur pour The Killers.

Je vous vois venir. Je trahit encore Muse, mon premier amour, quelle honte.

Il y a deux ans, j’aurais dementi farouchement. Je me serais considérée comme insultée et aurait fait une tirade longue comme le bras pour dire que non, que jamais je ne ferais cela, mais que j’avais droit à aller voir ailleurs et que…

Aujourd’hui, je me contenterai de hausser une épaule, un peu blasée. Oui. Si. Je suis probablement en train de les trahir. Mais est-ce que je n’ai pas été trahie en premier lieu, est-ce que je suis la seule a devoir faire preuve de fidelité et d’allégeance ? The second Law est un bon album, mais est-ce que je suis obligée de foncer tête baissée et de dire amen à tout sous pretexte que…C’est Muse ? Je n’ai plus rien à prouver, rien du tout, j’ai tout fait, je les ais vus des dizaines de fois, je leur ai accordé plusieurs années de ma vie, années qui furent belles, mais est-ce que la beauté de la chose ne viendrait pas de la diversité que je crée gentiment ?

Je crois, sincèrement, du fond de mon coeur, que je suis juste fatiguée des codes Muse. Des trucs immenses, et parfois sans beaucoup d’âme, du calqué/copié/collé d’un soir sur l’autre, et des comportement annexes que je ne comprend ni ne supporte. J’ai le droit d’être fatiguée, sans pour autant renier ce qu’ils ont été, et ce qu’ils sont à mes yeux. J’ai le droit de décider une troisième année de break, j’ai le droit d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, et mieux encore, j’ai le droit de la trouver plus verte. Et ça a été le cas. Chez White Lies, je n’ai aucune frustration, pas une, rien du tout. Même l’absence de Turn The Bells qui reste une de mes chansons préférées n’est pas un problème, au contraire. Le traitement du live n’est pas le même, et ce n’est pas une question de taille de groupe, mais de ce qu’on veut montrer ou transmettre.

J’ai le droit de trouver que c’est too much chez Muse. J’ai le droit de detester la mondanité que ce groupe est en train de devenir. J’ai le droit de trouver que la fandom par a vau l’eau. J’ai le droit de me sentir essouflée quand, même quand j’insuffle autant de passion que je peux, ca retombe comme un soufflet. J’ai le droit de me sentir vexée de ne pas avoir l’envie de les écouter tout le temps, j’ai le droit de me sentir distante, j’ai le droit de me dire plus White Liar, et même plus Victim que je suis actuellement Muser. Ce sont des droits qui n’ont rien a voir avec un divorce, cependant. Ils sont toujours là, bien au chaud, avec une place privilégiée dans mon coeur. Mais oui, aujourd’hui, je prend bel et bien une troisième année, et sûrement une quatrième vu l’album de White Lies qui s’annonce, à aller m’installer chez d’autres et à retrouver les états de mes débuts de Musers. Quand la musique n’est plus qu’émotion, quand les notes me touchent en plein coeur, quand les larmes que je verse sont juste parce que ça va atteindre la zone d’âme allouée a cet effet. Quand l’attente d’un concert devient une quasi obsession, et quand on se dit que en dépit de tous les cauchemars endurés, et toutes les batailles futures, c’est ce qui fait que cela en vaut la peine. Quand mes mains tremblent, mes yeux brillent, quand mon coeur s’accélère parce que j’ai appuyé sur play et que le hasard me met nez à nez avec des choses qui me transportent et me boulversent.

Comme c’est le cas au moment où j’écris cet article, et comme c’est le cas pour une quantité de chansons affolantes de ce groupe, les unes derrière les autres, ce qui me conforte dans mon idée que, aujourd’hui, telle que je suis, avec toutes mes expériences, avec toutes mes failles, tous mes doutes, toutes mes peurs, j’ai trouvé the perfect musical match.

Et si ce n’était pas une course à qui va faire le plus avec un groupe, et si ce n’était pas à qui va être le meilleur fan, mais si plutôt, tout tournait autours de la course a ce qui va coller le plus avec ce qu’on est a un moment donné ?

Ca mérite reflexion, pas vrai…

Une chose est certaine, en ce moment, rien ne peut plus me correspondre que The Killers. Ce qui me conforte dans mon idée que quand tout va mal, mon esprit sait trouver exactement ce qu’il faut pour garder suffisament de raisons de continuer à se battre. La religion n’y est pour rien (désolée Brandon), mais on est fait de manière a garder sous le pieds suffisament de reserves pour qu’au moment où on risque d’atteindre le point de non-retour, cette ressource sorte une carte joker de nulle part et redistribue le jeu.

C’est en cela qu’aimer la musique comme je le fais, sans chichis, sans prétention, sans hipsterisation, mais pour les émotions que cela apporte, et pour le nombre de problèmes que cela solutionne, revêt un caractère proche de la religion.

Sauf qu’au lieu de croire à un truc qui tient du fictif, je pense que c’est, finalement, après tout, en moi que je crois, et en ma capacité a pouvoir me relever à chaque fois.

A past, a present & a future. 

Follow Me…?

Ouch, l’ironie de l’histoire résumée en un titre. Les plus perspicaces se rendront compte que tous les titres de mes posts sont des titres de chansons, et à plus forte raison, de The Killers, dernièrement. Sauf que vous pouvez chercher, Brandon n’a jamais mis ni ses mots ni sa voix sur un titre nommé “Follow Me”.

Oui, c’est Muse. Et pourtant, comme je l’ai souligné hier dans mon post d’introduction, Muse et moi sommes certes liés depuis toujours, mais en ce moment, les choses sont…Compliquées. Et encore, compliqué me semble être un tout petit mot face au trouble qui m’envahit vis à vis de ma relation avec eux, actuellement.

The 2nd Law porte en elle à la fois un renouveau sublime, et une menace potentiellement letale. L’album en lui même possède quelques perles qui me font vibrer comme Muse avait cessé de me faire vibrer depuis…Un moment. Ce qui est une très bonne chose. Forcément.

Mais il y a dans la fandom un problème fondamental, et il explose dernièrement. Tout le monde considère que le groupe lui appartient, et des situations surréalistes éclatent tous les jours. Du pillage de photos privées. Des rumeurs destructrices, et fausses à cent pour cent. Des “fans” qui se permettent de juger d’autre fans sous pretexte qu’elles n’ont jamais rencontré le groupe, sans avoir deux sous de jugeotte pour réaliser que stalker un groupe n’est pas vraiment louable. Des gens qui se permettent de cracher sans vergogne sur eux, sans en avoir rien à faire de qui ils blessent ou de la bêtise de leur propos.

Et ce n’est qu’un échantillon de ce qu’on voit en ce moment. La partie emergée de l’iceberg, et le glaçon planqué en dessous, il a la taille de l’antarctique.

Cela fait bientôt sept ans que j’ai mis les pieds, timidement d’abord, dans cette fandom. Sept ans que je les suis de très près, sept ans que je suis dans leur sillage, et même quand je me suis éloignée, je restais toujours alerte et à l’écoute. Je ne les ais jamais quittés, même quand ils n’étaient qu’une source de deceptions comme ce fut parfois le cas.

Et pourtant, fatiguée de toutes ces attitudes et de tous ces problèmes qui auto-détruisent la fandom petit à petit, je commence à reculer péniblement. Je voulais aller les voir de tout mon coeur à Strasbourg, et refusant d’être liée a toutes ces cretines sans cervelle qui ne se rendent pas compte du mal qu’elles font, je renonce. Si cela me fait mal ? Oh que oui. Oh que oui, mais presque plus pour la promesse que j’ai fait à Gaëlle-et je compte la tenir d’une façon ou d’une autre- que pour autre chose.

Naturellement, je meurre d’envie de les revoir. Cela fait deux ans, un mois et vingt-trois jours que je ne les ais pas vus, ce qui représente la période la plus longue dans toute mon histoire avec eux, et bien sur que j’en ai besoin, mais pas dans ces conditions-là. Pas de cette façon. Et pas en ayant a supporter des gens à qui un recadrement sévère ferait le plus grand bien. Je ne suis pas en état physiquement et mentalement de supporter ce genre de délicatesses.

Le problème, enfin, ou pas, c’est que renoncer à Muse ne me pose pas un si gros problème, justement. Voilà d’où vient l’ironie de la situation.

Les deux premières minutes d’intro. La réaction de la foule. La beauté du moment. La mise en scène. J’écoutais la captation audio de ce concert, et ça m’a frappée en pleine gueule.

Je n’ai pas envie de voir Muse. Je prends presque cela comme un caprice. Par contre, The killers, y’a un truc qui bouillonne à l’intérieur et à un besoin impérieux d’exploser. Ca, ça je le veux, mais d’une force…

Je l’ai pas mal retenu, parce que je me suis penchée à nouveau sur Muse et que deux groupes en même temps, je ne sais pas faire, mais là, sur cette intro parfaite, sans chichis, sans ajouts, sans fioritures, sans rien de plus que la musique pour te prendre à la gorge, j’ai cessé de me voiler la face. Je suis prête à ajouter un troisième groupe à mon palmares qui n’en compte que deux.

On dit souvent que rien n’est mieux pour remplacer une obsession que trouver une autre obsession, et j’imagine que c’est vrai. J’ai plutôt interêt a profiter de The Killers, là, maintenant, parce que j’en connais trois qui sont en pré-production du troisième album, et jusqu’ici, je pense qu’il conservent la main et la priorité.

Mais ça, c’est du à une relation installée, a des moments de vraie générosité et de vrai partage qui se sont additionnés à la perfection atteinte sur la dernière tournée.

Enfin, pour le moment, je pense que je vais me tourner personnellement vers The Killers et m’y consacrer autant que possible. Ce qui est drôle, c’est qu’on a prit la décision de rouvrir Hyperchondriac presque en même temps, et que je compte aussi m’y devouer, mais pas dans une logique d’étalage ou de show off, mais plutôt dans l’idée de sauver un ilôt dans cette fandom qui soit encore prêt a partager, incapable de juger quelqu’un sans le connaître réellement, et surtout pas sur ce qu’il a vu ou non le groupe.

Aux dernières nouvelles, la musique est avant tout une question d’émotions. Et être fan d’un groupe ne naît pas en rencontrant Dominic ou Matthew de manière forcée, mais bel et bien en sentant que son âme s’accorde pas mal avec la leur.

J’ai l’impression d’avoir vieilli plus cette dernière année que je ne l’ai fait en dix ans. Je ne sais pas si je gagne en sagesse, mais je commence à gagner en sérénité. Les choses que je ressens et que je pense ne me font plus tant peur, et je ne suis plus terrifiée à l’idée de la nouveauté et des choses inédites qui m’arrivent.

Enfin, pour le coup, je compte les jours à rebours avant le 8 Mars.

The Killers, forest national, Bruxelles…

The world we live in

Ce blog doit être le 3242524352414 eme que je commence. Bizarrement, le dernier, je m’y tenais vachement, et je me suis rendue compte que, auteur, écrivain, l’histoire que j’écrivais comme la mienne était en fait un immense ramassis de mensonges. Ouais, Christophe, je pense à toi. C’est la dernière fois de toute ma vie que je fais mention de toi. Je ne veux plus entendre parler de toi, jamais. Ce que tu as fais surpasse tout ce que j’ai connu en terme de bêtise  et de lâcheté.

 

Bon, je suis d’accord avec vous, un message de rage pour débuter un blog, c’est un peu rebutant. Mais je vous dirais que c’est mon blog, et que je raconte ce que je veux, ca n’engage que moi. Chose que certains ont tendance à oublier, donc, je le rappelle.

 

Donc, bonjour. J’en manquerais presque à tous mes devoirs d’hôtesse. Faites comme chez vous, le frigo est plein, y’a un rosé au frais et une pizza au four. Je m’appelle Axelle, j’ai 27 ans, et une vie exceptionnellement douée pour me faire tourner en bourrique. Mais attention, quelque chose de bien tordu, hein.

Je ne vais pas me decrire physiquement, je suis la plus banale des banales du 21eme siècle.  Je suis trop de beaucoup et pas assez d’encore plus. Vous voilà fixés.

Je suis auteur, écrivain, parfois journaleuse sur le bords. 90 % de mon parlé et de mon écrit sont parfaits orthographiquement, les dix restants, je suis tellement plus soucieuse du fond que de la forme que je ne les intègre jamais à mon système. Tête de pioche, avec passion.

Je suis lesbienne tendance bi par moment. En fait, je suis lesbienne de sexualité, mais j’adore les mâles. Je ne suis pas feministe du tout, ce qui, il paraît, fait de moi une anti-lesbienne. En fait, je deteste les cases toutes faites et les gens forcés dedans. Donc je suis un paradoxe, une somme de contradictions toutes plus folles les unes que les autres.

Ma grande spécialité dans la vie, c’est être gentille. Je suis une bonne poire autant qu’une bonne pâte, et quand on obtient ma confiance, elle est quasi impossible à perdre. L’histoire prouvera que deux crétins, mon ex et le dit C. ont réussi à pousser les limites de la connerie si loin qu’ils ont réussi à la perdre tous les deux la même année. En cela, je me dois de saluer leur acharnement à me detruire.

Perdu, je suis toujours debout.

Je suis porteuse d’une tumeur dite “de la mal placée”. Je fais partie de ces êtres dotés d’une chance folle et dont la vie peut basculer à tout instant. Je le vis bien, merci. Quand on ne nous laisse pas le choix, soit on se revolte, soit on s’adapte. Je suis une championne de l’adaptation.

Je suis une rêveuse finie. J’ai trop d’imagination, un QI trop haut pour ce qu’il me sert, un un QE encore plus haut, ce qui complique tout. Je pleure tout le temps et pour tout, non pas un signe de faiblesse, mais un signe que c’est déjà suffisament le bordel à l’interieur de moi, j’ai pas en plus besoin de venir rajouter des émotions mal digérées. Alors j’exteriorise. Et ceux qui pensent que pleurer est un signe de manque de maturité devraient chialer plus souvent, ça les rendrait moins cons.

J’ai un passé qu’on pourrait qualifier de compliqué. J’en ai assez dit. Je n’ai rien fait de grave, mais j’en ai pris plein les chicots à cause de gens qui n’auraient peut être pas du être mis au contact d’enfants, et surtout pas les leurs. Mon père est mon héros. C’est l’homme le plus extraordinaire que compte cette terre.

J’ai quelques passions. Une dévorante, digne des Hauts de Hurlevents, avec un groupe de Rock qui s’appelle Muse. Une autre, digne de coup de foudre a Notting Hill, avec un qui s’appelle White Lies. Et puis une troisième, digne de Never Let Me Go avec The Killers. Au milieu de tout cela, il y a des paillettes d’un tas d’autres choses. Des films, des livres, des séries télé, des musiciens, des humains, des idées, des envies…Je suis une boulimique d’émotions. De toutes les émotions. Je suis une éponge.

Qui je suis, j’en sais trop rien. Plus le temps passe, moins je le sais. Je peux me definir dans plein de choses, et je peux en embrasser presque encore plus. Mais à force de constater que la vie va et vient dans une sorte de relation amoureuse qui frôle l’orgasme et se retire farouchement avant l’instant fatidique, je fini par savoir que je ne saurais jamais qui je suis. Je suis un morceau de chair vivant, un coeur laissé aux quatres vents et au bon vouloir de corbeaux gourmands mais jamais téméraires. Je suis sincère, et c’est bien la seule chose que je peux certifier.

Cahin Cahan au grè de mes émotions, ce blog risque de balotter comme sur une mer parfois d’huile, parfois déchainée. Je suis vivante, et c’est une bonne chose. Enfin, je crois.