Battle Born

A y est. L’année se termine. Je commence à écrire cet article le 30 Décembre, on va enfin pouvoir enterrer cette année de merde et danser sur sa tombe sous la pluie, la neige, le vent.

Il était temps que cette année se termine. En douze mois, il s’est passé plus de merdes qu’en les 26 années précédentes. A certains moments, je me suis demandé si je ne courrais pas droit à ma perte, parce qu’elle semblait s’acharner avec vice et fureur contre moi. J’ai fait plus d’erreurs et j’ai plus confié mon coeur à des monstres que je ne l’ai jamais fait.

Je ne sais pas si ça vaut le coup de tirer des bilan à coup de points positifs, et de points negatifs, tellement la balance semble déséquilibrée. Elle semble.

En janvier, j’ai connu les affres de mon pire chagrin d’amour de tous le temps. Ca a commencé en Janvier, et en Mars, j’étais la plus belle cocufiée du monde, trompée sur toute la ligne. Moi qui avait tendance, quand j’étais en flirt avec des garçons, à être quittée pour des garçons (merci Axelle, grâce à toi, je sais que je suis gay), lorsque je tombe folle amoureuse d’une fille, je suis trompée avec un garçon. Ma nemesis, hein ? Le tout fait pendant plus d’un mois dans mon dos, dans le mensonge le plus complet, et même pas par amour, juste pour éviter d’avoir à dire la vérité et à assumer qui elle était.

Cette histoire m’a laissée avec une envie sérieuse de mourir. Il y a eu quelques reprises, où, le nez à la fenêtre, au bord du balcon, sept étages de vide en dessous, je me suis dit que si j’enjambais, j’allais déraper et en finir, et que ce serait apaiser ce déchirement mortel qui me bouffait de l’intérieur. J’ai été au bord du précipice. Je n’en pouvais plus de pleurer, de souffrir, de me sentir comme un pantin désarticulé qui jamais ne serais réparé.

Je ne suis toujours pas réparée. Je suis toujours un gouffre immense qui tente juste de penser à autre chose, et de ne pas mesurer ce vide à l’intérieur. Je doute qu’avec mon espérance de vie courte et limitée, je m’en remette vraiment un jour. Je suis restée avec un mensonge, un sentiment qui n’a jamais été réciproque, et un trou de presque un an dans ma vie. J’ai des souvenirs sur les bras, ballants, morts, que je suis incapable de réanimer sans qu’ils ne me poignardent dans le dos. A dire vrai, je suis une plaie béante. Je tente de reconstruire par dessus, mais il semblerait que je n’y arrive jamais. J’ai tiré un trait definitif sur l’amour, si quelqu’un s’amusait au même jeu ne fut-ce qu’un peu aujourd’hui, je ne m’en relèverai pas.

Dans mes sursauts de vie, il y en a eu un qui a apporté du beau, et du moins beau, et probablement ma plus grosse erreur de 2012.

J’ai rejoint une association de défense des droits LGBT, avec laquelle j’ai fait des choses géniales. J’ai participé à la lutte contre l’homophobie, la transphobie, j’ai mis mon écriture au service de ma cause…J’ai connu de grands moments de gloire. En Juillet, j’ai écrit une lettre ouverte aux homophobes qui a fait énormément de bruit au sein de la communauté, et dont je suis immensément fière.

http://rainbow-brest.blogspot.fr/2012/07/lettre-ouverte-aux-homophobes-cheque-ou.html

Mais dans cette même mouvance, j’ai fait connaissance de quelqu’un à qui j’ai confié mon amitié, ma confiance, entre autre choses, et qui, au lieu de répondre à ce que je lui offrais, à joué à un jeu et s’est en fait avéré être un monstre. Un menteur. Un tricheur. Un être denué de coeur et d’âme. Je pensais que nous avions un lien spécial, quand je me suis rendue compte que je me trompais, j’ai eu l’impression que mon petit jeu de construction avec ma propre personne a été deconstruit une nouvelle fois, et que j’avais du être un monstre dans une vie antérieure pour mériter cela.

Je n’ai pas eu de réponses à mes questions. Je suis restée avec des révélations qui ne venaient pas de lui, et des milliers de pourquoi qui ne trouveront jamais le moindre soulagement. Une fois encore, je dois reprendre un dessus sur cette histoire, et éviter de garder en moi une rancoeur et une rage qui n’ont rien de bon, surtout pas avec mon état de santé décidément très susceptible d’être modifié par l’état de mon coeur et de mon âme.

L’année étant un cauchemar depuis le début, je comptais tout de même sur ma force naturelle, celle qui vient du Devon, pour venir m’épauler et me tirer de là; comme ils ont toujours su le faire.

Il se trouve que la plus grande tragédie de mon année, ce fut de perdre Muse. Je ne les comprends plus, je ne ressens plus rien, même ce qui passait si bien avant est parti, affadi, morne et pâle. Difficile de croire que ce fut six années de passion, quand aujourd’hui, ils sont si loin que je peine à les voir. J’ai les souvenirs. C’est une bonne chose. Mais les émotions sont vides. C’est ce qui pouvait m’arriver de pire, et c’est arrivé en 2012.

Et puis, histoire de m’achever, il se trouve que l’être qui me sert de mère, qui ne m’a jamais aimée, a été la première personne à m’avoir poussée a l’autodestruction en ne cessant de me signifier que, justement, je ne signifiais rien, semble ne pas comprendre que je ne veux plus d’elle de quelque façon que ce soit, simplement parce que, merci, j’ai envie de vivre, et surtout, je ne veux plus être jugée, mesestimée, detruite parce qu’elle n’a jamais eu que cela en tête. Je refuse de me laisser bouffer encore, je refuse de lui faire la moindre confiance, qu’elle n’a fait que trahir et détruire sans cesse. Sur le coup, ça m’a abattue. Et puis finalement, ça n’a fait que ressortir encore ma hargne et ma force gagnées au fur et à mesure de mes batailles sans nom que je ne gagne pas, mais que j’ai appris à ne pas perdre non plus.

Au global, cette année à été un cauchemar sans nom, et pourtant, ma chance n’était pas si loin…

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Le drôle de paradoxe. En ayant mon coeur brisé comme il l’a été, je m’étais jurée que eux et moi, c’était terminé pour toujours, que jamais je ne parviendrais à les réecouter, parce qu’ils symbolisaient mon ex, dans ma pauvre petite tête frappée contre les murs…

Quand Battle Born fut annoncé, curieusement le mois le plus destabilisé de mon année, j’avais demandé a mon entourage de m’éviter cette douleur, et d’en parler aussi peu que possible en ma présence. Oui mais…Une chanson écoutée par faiblesse, puis une autre, un déluge de larmes, et me voilà avec leur nouvel album comme hymne et seul album acheté de l’année.

Et puis la logique a fait son chemin, et, sous la forme d’un pied de nez au destin, je me retrouve a la tête d’une année de bataille gagnées à grand coup de griffes, a ce que le qualificatif qui me sied aujourd’hui le plus, c’est celui de…Victime. Quelle drôle d’idée. Ils m’ont reconnectée avec moi même, m’ont fait des cadeaux majestueux, ont recousu mes plaies avec tendresse, ils ont été là ou je ne les attendais pas, et je serais bien perdue sans eux aujourd’hui…

Alors oui, 2012 a été un enfer. Mais j’y ai trouvé les racines et les sources du paradis que sera 2013, alors…Un mal pour un bien.

The Way It Was

Cher Dom, Cher Chris…Cher Matt

Vous rappelez-vous le temps où nous étions si liés, si forts ensemble, si prompts a rendre ce monde et le mien si joli ? Vous souvenez-vous de ces heures bénies passées dans la même salle, chacun du côté de notre dimension, où chaque instant était un paradis et chaque seconde sans vous, un enfer ?

Nous avons passe six ans et demi exactement a être si proches, tant géographiquement que sur le plan de l’appartenance. Vous avez été mon monde pendant ces mois et ces années, vous avez été ma force, vous m’avez appris a survivre et puis a vivre, vous m’avez réparée quand personne ne pouvait plus le faire. Vous avez insufflé en moi plus de vie que la vie elle-même. Vous avez été ma chance, ma folie, ma déraison et mon bonheur pendant si longtemps. J’ai tout appris avec vous. J’ai été votre pendant tout ce temps.

Je voulais que notre histoire dure toujours, je croyais que la passion serait éternelle. Je croyais que vous ne changeriez pas autant.

Ce que je n’avais pas envisagé, c’est que celle qui changerait le plus, ce serait moi.

Qu’est-ce qui nous est arrivé ? Quand, comment on est on arrives a être tout juste des connaissances, vos visages me rappelant vaguement une époque de ma vie qui fut heureuse, et unique ? Comment est-ce qu’on a réussi a remplacer la passion par un simple respect commun, comment m’avez-vous perdue, pourquoi n’avez-vous pas été la cette année que j’avais si besoin de vous…

Qu’est ce qui s’est passé.

Cette année, nous aurions du nous retrouver, c’était écrit, c’était prévu, le rendez-vous était pris de longue, longue date. Vous saviez les combats perdus d’avance de cette année, vous saviez la peine qui ne s’est pas fait attendre. Vous le saviez comme je le savais. Rien n’a vraiment été une surprise. Je comptais tellement sur vous, je vous attendais tellement, je comptais aveuglément sur ce qui nous avait défini, ce qui avait justifié ces voyages, ces sacrifices, ces nuits sans sommeil, ces rires, ces larmes, ces bras levés au ciel pour tenter de toucher notre étoile.

Vous savez, cette année, j’ai perdu dans la violence mon premier amour. J’ai confié mon cœur et mon amitié a des gens qui mésestimaient le genre humain. J’ai souffert plus que toutes les années précédentes mises bout a bout. Tout s’est effondré, je suis tombée au fond du fond.

Pourtant, la pire tragédie de 2012, c’est de vous avoir perdus. Mon cœur saigne chaque fois que j’entends Follow Me a la radio et que l’émotion que je croyais ressentir au début n’y est plus. Vous perdre a été la pire chose qui pouvait m’arriver, c’est comme perdre la foi. J’avais foi en vous. Oh comme je l’avais.

Vous avez tapissé les murs de ma vie. Vous avez récupéré mes morceaux dissémines aux 4 vents et vous les avez recollés, avec patience. Vous m’avez façonnée telle que je suis. Vous m’avez soutenue quand je suis tombée malade, quand je crevais de trouille sur la table d’examen et que mon T-Shirt enfilé a la hâte hurlait que j’étais Invincible.

Vous avez eu raison. J’ai été invincible. Vous m’avez faite invincible.

Vous avez transformé la timide introvertie bourrée de complexes et de rêves inachevés en extraordinaire croqueuse de vie. Vous m’avez appris comme le monde est petit, et comme il est simple d’en repousser les frontières. Vous m’avez offert des nuits de rêve. Vous m’avez apporté sur un plateau d’argent des trésors inestimables en live. Showbiz. Citizen Erased. Space Dementia. Megalomania du haut de cet orgue qui effrayait tout le monde sauf toi, Matt. Blackout, et quelle version. Sing For Absolution, quand je ne l’espérais plus…Fury. Vous m’avez rendue folle. J’aurais décroché la lune et un paquet d’étoiles pour vous. J’en au gardées quelques unes, là, tatouées dans le creux de mon poignet.

Vous savez aussi bien que moi ce qui s’est passé il y a trois ans, ce funeste 31 Octobre 2009. Vous savez comme j’ai tout donné pour qu’on s’en sorte. Vous m’avez même offert cet ultime cadeau tant espéré, mais était-ce une supplication…Ou un bijou d’adieu ? Cette année qui fut la réalisation de nos deux plus grands rêves. Glastonbury et Ruled By Secrecy. La boucle entamée le 31 Mars 2006 était bouclée. J’avais fait la vague en face de la pyramide. J’étais arrivée a l’apogée de notre histoire.

Qui aurait su prédire que le 31 Octobre nous serait fatal, trois ans après ? Qui aurait su dire que nos routes se séparaient ?

Qui aurait du prédire ce chagrin immense ?

Certains pensent que nous sommes destinés a nous retrouver, qu’un premier amour ne s’oublie jamais. Je crois hélas que cela n’arrivera pas. Peut être parce que vous n’avez pas été les vrais premiers, peut être parce que le fil rouge de mon existence depuis dix ans a repris ses droits. Peut être parce que laisser When You Were Young comme seule et unique titre qui ne soit pas de vous dans mon tout premier iPod était déjà un signe que j’aurais pu voir. Peut être que penser depuis toujours que le même titre et sa vidéo sont le meilleur clip de l’histoire de la musique était un autre symbole criant d’évidence. Peut être.

Peut être que tout ce que j’ai du vivre sans vous cette année m’a poussée dans les bras de ce fougueux amant qui comble aujourd’hui toutes mes failles, toutes mes peurs, toutes mes noirceurs.

Dans cinquante sept jours, nous allons couper définitivement le lien qui nous unis. Ça va arriver. C’est écrit. Dans cinquante sept jours, notre divorce sera prononcé en embrassant avec toute ma force cette nouvelle chance. C’est triste, une histoire d’amour qui se termine. Même si la nouvelle commence magnifiquement.

Je ne peux plus vous promettre grand chose, sinon de garder un œil sur vos pâturages et m’assurer que le feu ne les détruit pas. Je vous ai aimés, les garçons. Je vous ai aimés au delà de la raison. Je vous ai adorés.

Merci pour les jolis souvenirs qui font si mal aujourd’hui. Ne vous inquiétez pas, je reste tout près.

J’espère de tout cœur que nous nous retrouverons un jour prochain.

Avec toute ma gratitude et mon amour,

Axelle.

Flesh & Bone

And what are you made of ? 

L’envie irrépressible de gueuler bien fort “FLESH AND BONE” le poing en l’air me prend, et ne me lâche plus. Patience, ma grande, patience, tu auras ta chance au milieu de dizaine d’autres dans quelques semaines. Patience.

N’empêche, vous savez quoi, cette envie de brailler (et de massacrer) Battle Born en entier revient en force après quelques jours de stress d’une telle intensité que j’en ai perdu mes couleurs. Là, a y est, j’ai envie d’aller courir sous la pluie et de crier au monde mon amour des américains de Vegas. Et mon envie de vivre, accessoirement. J’ai envie de brailler à tout Brest comme je suis contente d’être toujours là, et comme je suis heureuse de ce que j’ai avec moi, et autours de moi, et comme j’emmerde tous ceux qui m’ont fait chier, qui m’ont pourrie, qui m’ont détruite même et comme je m’en fout et comme je les aime. Même eux, les pourris. Même eux.

Une nouvelle ère commence. Les mayas avaient tort, ou alors, leur interprétation ridicule était fausse, mais je sens bien que les choses sont en train de d’inverser. Je sens bien qu’un nouveau cycle, qu’un nouveau mode, qu’un  nouveau système est en train de commencer. Je vois le changement arriver. Je le sens là, au coin de la rue, qui m’attire vers lui petit à petit, et je sens surtout les bonnes choses arriver. Elles sont là, à une distance respectable, quoique plus courte chaque fois que je me relève d’une attaque, d’un problème, d’une crise de douleur au côté droit (qui vient me rappeller que des ovaires malades, j’en ai deux), d’un manque complet de civisme de connards finis qui ne comprennent rien à l’esprit de Noël, et la liste est non exhaustive. Chaque attaque me semble être une raison de plus de se relever. Et j’ai l’impression de trouver ici et là des instants, des moments, des fragments, des êtres de lumière, qui ne peuvent qu’indiquer que le bon est là, tout près.

Et pourtant, des évènements tragiques se passent encore partout. Mais peut être que dans chaque tragédie se cache quelque chose destiné à nous surpasser ? Peut être que dans ces instants d’immense doute, on peut trouver des raisons de ne pas abandonner ?

Aujourd’hui,  je m’étais encore décalée royalement (et que j’ai rêvé que Brandon devenait le chanteur de 30 seconds to mars, gros gros WTF)(quoiqu’au niveau de l’eye-liner, il a rien à apprendre à Leto) et quand je me suis réveillée, un peu à l’ouest de l’ouest, les idées pas très claires, j’ai appris que Ian Watkins, le chanteur de Lostprophets, que j’ai vu en festoche par deux fois avec Muse, était en détention jusqu’au 31 Décembre au moins pour six faits gravissimes de pédophilie, entre autres. Onde de choc phénoménale.

Onde de choc pour plusieurs raisons. La première, c’est que même si il avait l’air d’être un rapide, jamais je n’aurais soupçonné une seule seconde qu’il pouvait tomber dans un travers pareil. Et soyons clair d’office : peu importe les accusations, il est innocent à mes yeux jusqu’a ce qu’on m’ait prouvé le contraire. Mais la nature des accusations est surréaliste, et…Affreuse, naturellement. Mais plus encore, cela pose un cas de conscience que je suis heureuse de ne pas avoir à me poser,vis-à-vis du groupe, du chanteur, de son intégrité artistique, et surtout, comment pouvoir défendre une chanson, ses paroles, son impact, si elle vient finalement d’un homme aux moeurs déviantes ? Le respect que j’avais pour Ian est dans une zone de no man’s land, impossible de dire si c’est toujours là ou non. Bien aisé qui pourrait dire quoi penser, je ne pense pas qu’il y ait un mode d’emploi de moralité dans pareilles circonstances.

Le fait est que la situation est insupportable pour les fans du groupe, et j’en connais deux très bien. Et qu’on n’a rien à dire, parce qu’on n’a jamais vu cela, et qu’on a pas de formules toutes trouvées pour consoler. Une idole, c’est précieux, dans une vie, c’est un guide, un modèle, une lumière sur les chemins pas vraiment les mieux éclairés. La perdre d’accident, de disparition prématurée, voulue ou non, est un drame, mais je pense que cette situation est encore plus compliquée et difficile à vivre, parce que cette forme de deuil, si tant est qu’il soit prouvé coupable, est quasiment impossible à faire.

En prenant un tout petit peu de recul, je réalise que du côté de mes idoles, je pense bien être tranquille, et mieux encore, je mesure à quel point elles me sont précieuses, et à quel point j’ai de la chance de les avoir. Même si du côté de Muse, on s’est loupés en beauté, il se trouve quand même que je suis sacrément épaulée en ce moment, et que ça risque de durer un petit moment, avec un peu de chance ! Je suis tellement, tellement heureuse de ne pas être fan d’Editors ou de Kaiser Chiefs, qui ont tous les deux étés amputés d’un membre parti voir ailleurs si l’herbe est plus verte. Je suis tellement heureuse de ne pas être fan d’Amy Winehouse, ou de ceux qui sont partis un chouilla trop vite, et ont vécu un chouilla trop fort. Je suis tellement heureuse de ne pas être Donna ou Vivi aujourd’hui, faisant face à ce cauchemar. Je suis heureuse d’être rangée derrière un mormon, deux joyeux drilles, un moins joyeux mais non moins génial, et une bande de chiots londoniens qui drunk-tweetent leur soirée de Noel chez Fiction. Et même Muse, ils sont quand même relativement calmes.

Je ne peux pas m’empêcher de penser aux fans des artistes cités ci-dessus, confrontés a leur propres tragédies, et de leur transmettre virtuellement toute mon admiration de tenir les rangs si fortement et si bravement. Mon amie Donna, hier, n’a pas hésité a tweeter qu’elle supporterait Lostprophets, quitte a perdre des followers. Voilà une preuve de courage inaltérable.

Chez moi, être fan ne nécessite que mon coeur, mes oreilles, et mon âme entière. Et même les Musers qui me sautent à la gorge, à côté des combats de toutes ces fandoms fragilisées, frappées en leur coeur, c’est du pipi de chat (mormon, le chat).

Mais dans cette onde de choc incompréhensible, il y a eu des bonnes, des belles choses. Des choses qui me confortent dans l’idée que je, mais aussi que tout le monde tient le bon bout pour niquer la tête à cette année de merde, et qu’on est repartis pour des bons moments. Alors qu’elle en prenait plein la tronche par des fans qui se permettent de donner des leçons qui n’ont pas lieu d’être, mon amie Gaelle a enfin pu transmettre son message et aller au bout de ce qu’elle cherchait si fortement à dire. Et je mesure sa joie, et l’importance que cela avait. Dans ma tête, cela me semble juste…Juste. Et la justice, de temps en temps, les gentils qui triomphent du mal, les bons à qui il arrive des jolies choses, putain de bordel de merde, ça fait du bien. J’en ai plein le cul de la chance qui ne sourit qu’aux enfoirés, j’en ai marre des bons qui en prennent plein la gueule tout en restant bons. J’ai envie que mon monde de bisounours triomphe une fois de temps en temps. Et il a triomphé. Et elle le méritait. Elle le méritait beaucoup.

Et puis, puisqu’on parlait de chance, d’espoir et de lumière, je me dois de vous parler de mon chouchou. Je suis tombée sur lui par hasard, et j’ai adoré son blog qui m’a mis un tel baume au coeur, une telle pêche, une telle banane. En fait, il m’a mit une salade de fruits à lui seul.

Il s’appelle Aaron Fullerton (@aaronfullerton sur twitter), travaille à la télé et écrit des choses, il est a peine plus vieux que moi (d’ailleurs, me demande même si je ne suis pas plus vieille, en fait), et il est atteint d’un cancer “terriballs” : un cancer des testicules. Et il tient un blog. Et il a décidé d’en faire une force, d’en rire, d’en tirer des enseignements sans jamais en donner des leçons. Et c’est un garçon gentil, drôle, pas animé du moindre sentiment vicieux, qui traverse cette épreuve, la chirurgie, la chimiothérapie et les conditions propres au cancer avec une grâce qui tient du divin. Il en parle sans en faire de trop, sans se montrer plus héroïque que les autres héros des ailes de cancérologie des hôpitaux, il en fait juste quelque chose d’inspirant et de tellement, tellement lumineux. Ce garçon est une lumière a lui seul. Il me fait rire, il me touche infiniment, sa philosophie est un bonheur et un honneur. Il restaure ma confiance en l’humanité et en les happy ends, et il fait partie de ces êtres qui font que mon monde est plus joli. C’est impossible de lui résister et de ne pas craquer pour sa vision des choses, et chaque passage sur son blog me laisse pétillante de forme et de joie, même quand ça ne va pas. Si j’ai la moitié de sa grâce quand ce sera mon tour, putain, j’aurais réussi ma vie. Si vous avez dix minutes à perdre, alors gagnez les ici : Aaron laughs with cancer

J’ai beau ne le connaître que par son twitter et par ce fabuleux tumblr, je sais que bien qu’absolument athée, je prie mon absence de dieu pour qu’Aaron s’en sorte, et qu’un jour, j’ai la possibilité de le rencontrer et de le remercier pour la lumière et pour les sourires. Il ne se passe pas un jour sans que j’ai ma petite pensée pour lui. Mais 2013 sera géniale, alors mon Aaron, il va s’en tirer, et quand j’irais visiter Vegas(parce que vous croyez quand même pas que je vais rester comme une greluche sans aller voir dans quel habitat mormon &co vit et se reproduit…??), je ferais un détour par chez lui, histoire de venir agrémenter ma collection des gens exceptionnels que j’ai rencontré.

Dix jours avant 2013. Encore dix jours à tenir et on en a terminé de cette année à tuer.

Be Still…

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Quelque part, malgrè la totalité de ce qui s’est passé de nul, tragique, pourri, destructeur, ridicule, infect, hideux, affreux, catastrophique, (insérer mot qualifiant cette saleté d’année ici), j’ai tout de même une chance folle, une vraie chance. Une réelle chance. Un truc impossible à quantifier, ou à qualifier, mais elle est bien là. C’est une chance qui a plusieurs visages, une chance qui a plusieurs noms, ce n’est pas toujours le même, mais elle est là, et elle ne m’a jamais quitté. Cette chance, au beau milieu de la nuit, quand j’ai encore le sentiment d’avoir pu être utile à quelque chose ou à quelqu’un, c’est celle qui me permet encore de trouver la chanson, celle qui va déclencher les larmes salvatrices, qui purgent de tout le mal qui se passe à l’intérieur et se passe de mots. Celle qui me permet d’avoir toujours des rêves, d’avoir toujours des moments où je sais à quoi je m’accroche et pourquoi. J’ai une chance inestimable. Elle s’appelle The Killers aujourd’hui.

Aujourd’hui, dans le Connecticut, il y a eu une fusillade dépassant le stade de l’horreur, dans une école primaire. Vingt enfants ont succombés, entre 5 et 10 ans. Six instituteurs aussi. Dans ces instants absolument terrifiants, on réalise que rien n’a vraiment de sens, et que tout est tellement fragile, tellement susceptible de succomber à un coup de folie, un coup de malchance, un coup du destin. Repoussée dans mes propres retranchements, je mesure que dans tous mes combats, des plus glauques aux plus injustes, des plus revoltants au plus épuisants, tout le temps, j’ai toujours su garder la toute petite lumière qui permet de ne jamais perdre le fil totalement, même quand il s’en fallait de très peu. Elle est là, et elle s’est battue comme une dingue toute cette année pour tenir le coup et pour continuer de briller sans vaciller, sans trembler, pour rester et pour triompher de tous les coups fourrés.

Il est 4 heures 48, je suis en larmes, mais de bonnes larmes, des larmes d’émotion, des larmes de vie, des larmes de rage, des larmes qui visent le futur, des larmes qui tentent tant bien que mal de le trouver, le sens, dans ce monde qui marche sur la tête.

Je ne sais pas précisément pourquoi j’ai réussi à déjouer tous les pronostics, je ne sais même pas comment je suis toujours debout, mais je suis bien consciente d’une chose, c’est que ma fragilité, finalement, elle a fait ma force.

Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que ce soir, pliée en deux à cause de la douleur, épuisée, ereintée, même, soumise à toutes les contradictions de mon état. Je crois que la vie, finalement, elle n’est peut être pas où l’ont veut me la montrer, mais où je parviens à la trouver, et avec qui, et pourquoi.

Les gens qui se plaisent à nous dire que d’aimer aussi fort la musique sont vides de l’intérieur. Je crois qu’il ne peut pas y avoir plus de vie que dans une chanson. Je crois qu’il n’y a pas plus vivant que la musique. J’aimerais pouvoir partager au plus juste tout ce que je ressens ce soir, j’aimerais pouvoir partager plus que des mots pour qualifier un amour tout neuf et déjà si vieux, près au meilleur pour avoir réussi à passer outre le pire.

J’ai envie de croire que le meilleur est toujours possible. J’ai envie de croire que le plus beau est devant nous.

J’ai envie de croire que c’est en le voulant que j’aurais raison.

The Killers – Here With Me

…Et de trois vidéos en dix jours. Aucune d’entre elle n’a fait le moindre compromis sur la qualité, la créativité, et surtout, les trois sont un flashback vers le passé. I Feel It In My Bones renvoie a Don’t Shoot Me Santa, le délirant clip tourné par Monsieur Matthew Gray Gubler. Miss Atomic Bomb répondait à Mr Brightside. Et celle-ci renvoie à Bones, de par son réalisateur, le génial et sombrement magique Tim Burton, qui, décidément, aime beaucoup nos petits de Vegas. Et qui pourrait l’en blâmer…

Je préfère vous laisser avec la dernière merveille de bizarrerie née de l’univers du sieur, en insistant ceci dit sur le fait que cette chanson est un bijou, et qu’elle m’a fait un tel bien quand je l’ai écoutée la première fois que c’est peut être bien celle qui a fait tomber la bête inanimée dans un abyme de vie…

A Matter Of Time

…Insomnie.

En même temps, pas compliqué de comprendre pourquoi. Stress, revival un peu à chier du grand classique “a year ago I was…”(en train de faire une connerie monumentale, entre autres), attente de délivrance budgeto-financière (vous savez, ce virement ultra attendu qui prend deux jours de plus à arriver juste pour vous faire chier ? Ouais, celui-là), et j’en passe…Quand je vous disait que 2012 allait se foutre de ma gueule jusqu’au bout ! J’plaisantais pas. M’en fout, je tiens bon. Sans déconner, je suis au bord du précipice depuis 369 jours, JE NE SUIS PLUS A DEUX OU TROIS JOURS PRES.

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Tiens, commençons par lui, là, ma source principale (si, si) de stress en ce moment. Ouais, tête à claques, je parle de toi. Tu m’agaces sérieusement.

Ou pas, d’ailleurs. C’est dans mes gênes de gueuler et de râler après les choses qui comptent, et lui, pour le coup, chose qui compte beaucoup. Eh ben chose qui devrait faire un chouilla plus attention à lui, parce que chose malade, chose aphone, chose laryngiteuse, chose annuler concerts. Axy inquiète pour chose.

Donc monsieur, a force de se croire dans le desert du nevada partout (alors qu’on se pêle les miches ici-bas, sans déconner) chope du mal deux fois de suite sur la tournée. Après les deux Manchesters tombés pour cause de grippe, en voilà trois autres logées à la même enseigne parce que Brandon se retrouve avec une vilaine laryngite (j’adore le traitement de cette saleté : fermer sa gueule. Paradoxal, pour un chanteur doté d’une si belle voix). Magique pour se rendre compte à quel point on est attaché à la chose (mon niveau de stress global a implosé en deux secondes) et pour réaliser comme on donnerait beaucoup pour que la chose aille mieux plus vite que cela, siouplaît. Pas pour reprendre la tournée, vous savez, moi, dans mon égoïsme légendaire, tout ce qu’il y a avant Dublin me passe très à l’ouest de la tête, non, mais juste parce que je suis attachée à chose plus que je n’accepte de l’avouer.

J’aime chose enormément.

C’est rigolo, en sept ans avec Muse, je n’ai jamais, pas une seule fois, connu une annulation pour cause de truc malade. Pas une fois. Matt a attendu que je sois tombée dans les copains de Vegas pour se péter le pied. Alors je ne savais pas comment je réagirais. Mais là, dans mes deux premiers mois vraiment dedans, c’est arrivé deux fois déjà. Si Fleur pouvait se soigner une bonne fois pour toutes et arrêter de faire le cake fringué comme dans le mauvais hémisphère, je lui en serait immensément reconnaissante. Vraiment. Je me met suffisament la rate au court-bouillon en ce moment pour ne pas avoir besoin de monsieur qui vient me plonger dans les affres du terrifiant “ahnonvenezpasmeretirermemeunpeuleseultrucquimefaittenirencoredebout”. Je reste humaine, et blindée de trouille pour tout.

Alors Brandon, t’es mignon, tu arrêtes avec les frayeurs, hein. Mes nerfs sont pas si solides que ça. On va t’envoyer aller prendre le soleil en Australie, ça te fera du bien. Je sens poindre une quantité de blagounettes botaniques arriver, je vais les laisser de côté.

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(moi aussi je veux voyager en Dave express )

Rigolez, rigolez les mecs, mais on deconne pas, hein, maintenant qu’on s’est ENFIN trouvés (le premier qui répète “enfin” je le finis à la neige fondue bretonne) je vous garde.

Parce que faut pas déconner, des choses sur le plan émotionnel, il s’en passe, depuis un mois et demi (tout pile) (plus deux ans si on compte mon passif Hot Fuss, mais chut) et j’ai vraiment, mais alors vraiment pas envie de vous perdre encore, et surtout, c’est foutu les gars, je suis là pour rester, alors, hein, arrangeons-nous pour que ce 22 Février soit à la hauteur de tout ce qu’on aura du attendre, et encore plus de tout ce que je peux vous promettre aujourd’hui.

'The Killers'

 

Pas la peine de me regarder comme ça, hein. Pas de ma faute si j’ai été occupée ailleurs…

En fait, si. Et maintenant que j’ai le temps d’y réfléchir, et de réecouter Hot Fuss dans toute sa splendeur, je réalise qu’il y a une erreur de jugement globale, dans cette histoire, qu’il me faut réctifier. Si je suis arrivée à ce genre précis (insérer paroles de Glamorous Indie Rock And Roll ici) musical, après des années de musiques de film seulement, ce n’est pas par Muse. C’est avec Muse, mais définitivement pas par eux. Les bases mêmes de ce qui m’a sussuré a l’oreille que j’étais une fille alternatif / Indie et surtout complètement pop-rock, c’est bel et bien Hot Fuss. En me replongeant dedans aujourd’hui, une histoire plus tard, je réalise que mon amour de cet album est ancré très, très, très profondément en moi, et qu’il n’a jamais cessé d’exister, même si je l’ai ignoré pendant tout ce temps.

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(Brandon, va falloir perdre cette habitude de sauter sur les gens)

Si je pousse mon actuelle refléxion jusqu’au bout, je pense même que Muse n’aurait probablement pas eu le même impact si je ne m’étais pas éveillée à ce style de musique. Ca n’aurait majoritairement pas impacté, mais ç’aurait pu changer pas mal de choses.  Muse a recollé mes morceaux éparpillés aux quatre vents, c’est un fait, mais est-ce qu’au final je n’avais pas commencé à paver des choses avec The Killers, et que j’ai bâtis dans le solide au lieu de bâtir dans le passionel, mais, finalement, ce qui ne tient pas, ce qui ne dure pas ?

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J’ai fait sept ans avec Muse, dont trois qui ne sont même pas des années actives, mais durant lesquelles j’ai tenté de les préserver, de me préserver, et de m’assurer que ce qui était si beau et si fort ne puisse pas s’affadir. Alors que je me battais déjà avec des chateaux de cartes, puisque la toute première faille, la plus violente, le coup qui fut probablement fatal…Fut porté le 31 Octobre 2009.

Tiens, moi et mes dates. Qu’est-il donc arrivé la même date, exactement, trois ans après…

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Ca, pour nepas l’avoir vue venir, celle là, je l’ai pas vue venir (regardez sa frimousse, comment voulez-vous résister à ça ? Je sais, chose, je sais, dix ans, ça fait un SACRE temps de réflexion)…Mais au final, rien de très surprenant, étant donné la densité, le sens et surtout, l’image du groupe.

J’imagine que toutes les micro mini failles gagnées au fur et à mesure avec Muse ont fini par gagner tout le territoire. Et puis, entre ce que je trouvais chez Muse durant les trois premières années, et la dernière, il faut quand même bien avouer que j’ai perdu quelque chose d’essentiel en chemin, et c’est la dimension humaine de l’histoire. De Black Holes à The Resistance, il y a eu entre temps les stades, le gigantisme, le succès a en faire tourner la tête, les critiques unanimes qui leur mangeaient tous dans la main, et une quantité folle de situations et de circonstances qui les ont poussé vers plus de gigantisme encore. Et en tant que fan, je suis une adoratrice des concerts de stades, mais je ne parviens plus à raisonner en termes d’éloignement progressif des codes musicaux et émotionnels premiers.

Lorsque j’ai vu Muse à Glastonbury, je savais que c’était la fin de cette ère. Je le savais. Je l’ai couvert avec tout ce que je pouvais trouver pour couvrir cette plaie béante qui serait mortelle, mais je l’ai su très vite.

Ma surprise, ma très grande surprise, c’est que je croyais que la place de Muse resterait vacante. White Lies n’a aucune des apparences nécéssaires, White Lies est intime, proche, je ne peux pas les ériger en idoles parce que je les connais trop bien personnellement, alors, oui, j’ai eu pensé que Muse allait irrémédiablement laisser un vide gigantesque que personne ne viendrait combler.

Ma surprise, ma très grande surprise, c’est que je reprenne la voie tracée il y a si longtemps, les pavés posés si timidement sans aucun réel espoir de voir quelque chose déboucher, devenir le seul chemin tolérable, le seul qui soit suffisament fort, au contraire, pour tenir les débris de moi qui restaient récupérables. Dix ans.

Dix ans qu’ils sont tellement dans mon entourage que mon apprentissage global a pris moins de trois semaines. Moins de trois semaines pour combler les rares trous dans leur histoire qui me manquaient. Moins de trois semaines pour me rendre compte que leurs bouilles, je les ais toujours eu autours de moi. Moins de trois semaines pour me rendre compte que je n’ai jamais eu que de la bienveillance pour eux, et que je n’ai eu de la bienveillance que pour eux. Moins de trois semaines pour réaliser que mon monde a toujours eu la jolie frimousse de Brandon comme code de normalité. Moins de trois semaines pour me rendre compte qu’ils sont là depuis dix ans, sagement posés dans un coin, appréciant le rare temps que je leur ai consacré, mais surtout, moins de trois semaines pour me rendre compte que dix ans, c’est ce qu’il fallait pour que je réalise qu’ils me correspondent plus que ce que je pouvais, en fait, oser rêver.

Quelque chose en moi n’est ni frustré, ni forcé, ni poussé vers quelque chose d’autre, ni orienté differemment, ni modelé, mais que je suis à la fois très libre et totalement comprise. Au lieu de raconter ce monde qui m’a usée et qui me déteste, Brandon raconte des histoires, comme moi, et comme moi, il fait les choses avec sensibilité et en y croyant, et pour cela, lui et moi sommes pareils. Au lieu de passer par une manière presque trop forte pour moi de montrer les choses, il invite dans son monde, je ne me sens pas obligée de mentir ou de rentrer dans le moule, de combler mes lacunes ou de défendre quelque chose qui s’éloigne peut être un peu trop de qui je suis. Rentrer dans le moule du Muser est une chose, et je l’ai fait sans rien dire, en prétendant pour la plupart des choses que les gens adoraient et defendaient, pour, justement, rester dans le moule. J’ai acceleré toute l’histoire pour garder le rythme. Alors que je suis, finalement, née Victime, je l’ai toujours été.  Quelque chose en eux parvient a prendre une telle hauteur mais se soucie aussi de conserver…Ma liberté.

Je ne cherche pas à renier Muse. Je ne les renierai jamais. Mais je crois que je commence à mesurer ces failles qui ne pouvaient pas être ignorées encore. Je me rends compte que j’aurais perdu Muse quoiqu’il se passe. Je les avaient déjà perdus il y a longtemps.

Le trésor, la merveille, c’est de me dire qu’alors que j’aurais du rester seule après pareil amour, pareille folie…

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…A priori, ceux-là avaient décidé que ce petit jeu n’avait que trop duré.

 

 

Sauvée à la dernière minute. Ouf.

Everything Will Be Alright

Cette journée aura été charnière pour pas mal de choses.

Déjà, bande de salopiauds, vous vous êtes bien déchaînés sur le dernier article, j’ai explosé mon nombre de vues. Comme quoi, dès que je parle de Muse, le sujet attire convoitises et curiosité. Et puis un coup de gueule, en plus, moi qui suis plutôt bisounours et douceur d’habitude…J’imagine que personne n’a vu le tsunami arriver. Comme quoi ! Je vous rassure, j’ai terminé, je n’ai malheureusement plus grand chose à dire.

La résolution de mon année presque au jour près de saloperies en tous genres est en train de trouver son denouement, c’est une question d’heure ou de jours. Les derniers moments sont cependant extrêmement affreux, et particulièrement difficiles à gérer. Aujourd’hui, peut être dernier de cet accabit, peut être avant dernier, n’a pas failli à cette règle de pression et de poussée de tête sous l’eau, encore un peu, ultime tentative de me faire céder. Je ne céde pas. Je ne céde plus. Avec le temps, j’ai appris du roseau. Je plie beaucoup, mais je ne romp plus, même si ce serait tentant, simple et extrêmement…Soulageant. Pour la première fois depuis un petit moment, j’ai frôlé de vraies crises de rage, de colère, de ras-le-bol, de profonde envie que tout ne s’arrête tellement ces derniers jours de vache maigre et enragée sont frustrant et violents. Je ne l’ai pas fait, et je tiens le bon bout. Bientôt, le post triomphant du retour à la normale et aux bonnes choses confirmées, factuelles, palpables. Très, très bientôt.

Cependant, même si ces journées sont effectivement dures, elles n’en demeurent pas moins essentielles dans les fondements de ce que je suis, ce que je deviens, et j’ai acquis la certitude que les moments difficiles sont les plus determinants dans la manière de grandir, de mûrir, de se construire. Lorsque vous êtes heureux, lorsque tout va bien, le bonheur a certes une saveur particulière, mais les instants de vraie lumière, de pure joie lorsqu’on est accablé de plusieurs côtés peuvent, de manière effective, changer pas mal de choses, et surtout, s’armer d’une force peut être insoupçonnable.

Aujourd’hui, deux clips de deux des plus grands groupes au monde furent mis en ligne. Presque à une heure d’écart.

Tout d’abord, celui de Muse, qui a choisi Follow Me comme nouveau single. Cette chanson étant ma préférée de The 2nd Law, j’aurais du être extrêmement receptive, d’autant que celui-ci est fait sur la base des images de live, et je suis encore plus receptive à ces images. Normalement. Mélange de ces moments, même pas vécus, peu importe, et de ma chanson, c’aurait du être bargain pour Muse.

Il faut croire que les choses ne se passent décidément plus de la même façon du tout, parce que ce clip m’a laissée absolument froide. Mais totalement. Absence complète de réaction. Pas une emportée lyrique, pas une envie de revivre ça, rien. Pire, je me suis demandée qui était ce mec a genoux sans guitare, au bord de la pantomine, a deux ou trois reprises. Moi qui jugeait que Matt libre de ses mouvements, c’était une bonne chose, je revient sur ma précédente opinion, je n’ai pas reconnu celui qui avait fait battre mon coeur si fort. J’étais consternée, affublée d’une vidéo qui ne réveillait pas une once de ce qui, peut être, ne dort pas, mais est mort. La question se pose pour la première fois de mon existence. Je n’ai pas de réponse. Le clip a glissé sur moi comme une ou deux gouttes de pluie sur un poncho…

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(nan mais allez-y, open bar, marrez-vous, il est là pour ça)

Je suis restée un peu confuse, un peu perdue, ne sachant pas quoi penser, mais l’horloge affichait une heure de plus en plus proche de dix-huit heures, moment de la révélation du clip de Miss Atomic Bomb, qu’on attend tous depuis des semaines, puisqu’il fait suite au clip de Mr Brightside, et qu’il a une importance telle pour moi, que cette vidéo va représenter beaucoup, mais surtout, la fin de cette ère où eux et moi nous sommes loupés, et le début de celle que nous allons passer ensemble.

J’avais beau râler doucement contre les gens qui s’excitaient par avance, je ne valais pas mieux. Je n’ai jamais autant attendu une vidéo que celle-là, et plus The Killers jouaient avec nos nerfs en distillant des photos savamment choisies, moins je tenais.

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A dix-huit heures 14, après 14 très longues minutes d’attente et d’impatience, enfin, nous avions la petite merveille.

(faut cliquer sur les images, elles sont magiques, elles bougent, comme dans Harry Potter)

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Je ne vais pas vous le décrire, vu que le clip est mon article suivant (elle est trop parfaite pour être mise avec mes blablas). Mais je vous offre des petites merveilles Gifiennes pour vous exprimer combien je l’aime, et comme elle est belle.

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Et comme elle a su toucher mon petit coeur fragile.

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Et comme elle a su parler a mes souvenirs…

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…Et à mes blessures les plus profondes.

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Voir même encore plus profond que cela.

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(C’est bon, plus besoin de cliquer)

Le clip m’a immensément touchée, mais c’était assez attendu. Mais quand il a été terminé, en plus de l’immense, insondable tristesse cachée dans l’histoire que Brandon raconte, je me sentie tellement, tellement boulversée que j’ai eu dix minutes sans trop comprendre ce qui se passait, et toute une soirée a en avoir juste pris plein la gueule comme ça ne m’arrive pas assez souvent. tumblr_mevmretP5h1qiwuruo1_1280

Et à le trouver beau, mais beau…Comme rarement j’avais trouvé quelqu’un, peu importe le sexe, beau auparavant. Pas figé dans une sorte de perfection chiante, mais riche de tout ce que ce garçon me fait voir comme paysage dernièrement, marqué de toute la complexité de ma relation avec lui et son groupe, et surligné de la sensibilité dont il fait preuve, et qui répond tellement à la mienne que je suis juste bête, silencieuse, muette de gratitude et d’émotion. J’ai eu l’impression de toucher à quelque chose qui tenait de l’absolu, de l’intouchable, pour la première fois depuis des années. C’est peut être ce qui s’est passé.

Et puis mon rythme cardiaque s’est emballé, mes yeux se sont emplis de larmes  et j’ai noté un léger tremblement dans ma main droite lorsque j’ai envisagé, pensé, lorsque je me suis égarée dans l’idée que dans quelques dizaines de jours, ce serait enfin la rencontre tant attendue entre la fan qui a mis dix ans a se comprendre telle quelle, et le groupe qui a été patient pendant la decennie nécessaire a un tel resultat.

Je suis incapable d’exprimer à quel point ces moments, je les attend. Je ne peux pas. Je ne trouve pas les mots. Mon cerveau ne semble pas suffisament grand pour imaginer, mon coeur pourrait imploser pour moins que cela.

 

Je ne sais pas précisément ce qui m’arrive, mais c’est en train de prendre totalement le contrôle de moi…

 

Quelle sublime sensation.

 

SUPREMACY

Samedi soir, profitant d’un regain de connexion, je me suis fait immensément plaisir. J’ai inscrit via bandsintown mes concerts futurs de The Killers. J’en souriais comme une greluche, ravie de pouvoir poser la première brique de l’année prochaine, et de me détacher de toute cette boue affreuse dans laquelle j’étais engluée depuis des mois. Là, c’était dit, annoncé clairement, et j’en étais fière et immensément satisfaite. Après un an à me priver dans tous les sens et de toutes les façons, on manifestait enfin les signes de redoux.

Bandsintown, mignon tout plein, m’a gratifié d’un “Axy va voir The Killers !” aussi excité que moi. Ca m’a fait sourire, ça à fait ma soirée. J’étais toute ravie, toute enjouée, tellement que je l’ai reposté sur mon mur où je n’ai que trente malheureux amis (facebook me glisse dessus comme la neige bretonne, si tant est qu’il en tombe, bordel).

Quelle ne fut pas ma surprise (ou pas) de constater un charmant commentaire extrêmement bien intentionné d’un Muser sur ce petit statut mignon.

Elle ne va pas voir Muse. Elle va voir sept fois The Killers mais pas une seule fois Muse.

J’ai eu des envie de meurtres de chaises façons clip de The World We Live In, genre dezinguage sauvage contre le mur à la Mark, ou valdinguage au pied façon Brandon. Mais vraiment. D’un statut qui exprimait une joie longtemps contenue, ça en devenait une ENIEME raison pour que les Musers viennent me pourir.

Naturellement, j’ai répondu que Muse, je les avaient vus 37 fois, ce qui, en toute honnêteté, sans prétention aucune, me semble être un nombre certain. Je sentais cependant que la conversation allait me mener vers une envie de descendre par Ikea chercher un stock de cent Ingolf et de les jeter toutes après les autres contre le premier bâtiment qui me tenderait ses briques.

Ben ça n’a pas loupé. Réponse retour ? “Oui mais pas sur cette tournée. Tu aurais au moins pu faire une date”.

Mentalement, j’ai explosé toutes les Ingolf de la terre.

Il semblerait que les Musers aient décidé de me classifier dans la sphère de la haute trahison passible de la peine de mort à cause de mon changement de fandom récent. Entre nous, je n’entendais pas changer de fandom, mais en ajouter une très jolie a mon duo pré-existant. Il semblerait cependant, vu le nombre de réactions reçues de toutes part du côté des fans de Muse, qu’on n’a pas le droit de faire cela. Et que je ne peux pas aller vers The Killers parce que je suis fan de Muse et que je leur dois un espèce de serment d’allégeance à la con, ou que sais-je.

Je me vois donc contraintre de faire un petit historique de mes goûts musicaux, et surtout, de qui a “volé” la place de l’autre, puisque les Musers semblent vouloir jouer à ce petit jeu absolument RIDICULE.

Je suis donc tombée dans Muse en 2006. Le 31 Mars.  Acquis et fait nullement caché. A cette époque, il se trouve que mes goût musicaux bien que limités n’en trouvaient pas moins quelques classiques soigneusement rangés dans leur pochette. Oui, puisque les Ipod et compagnie n’ont pas toujours existés. Et dans cette pochette, bleue et noire, usée jusqu’à la corde, trimballée sans arrêt, se trouvaient dix petits étuis transparents dans lequels reposaient quelques rarissimes albums dûment achetés aux occasions festives de l’année.

En tête, le tout premier, le plus écouté, celui qui a été charnière de mes goûts penchant vers le rock alternatif, un putain de CD aussi rouge que le foutu eyeliner de son putain de chanteur était noir.

On remonte encore plus loin ? Allez. 2001. Rappelons qu’Axelle a toujours été une passionnée de cinéma avant même de l’être de la musique, et que celle-ci a attendu que j’ai dix huit ans pour prendre le dessus et s’imposer comme principal rempart. 2001 est l’année où je vais tomber folle amoureuse de ce qui reste et demeure mon film préféré de tous les temps, qui n’est autre que, ô surprise, Moulin Rouge, où ca chante autant que ça joue. Film que j’ai vu la bagatelle de neuf fois au cinéma, et plus d’un millier de fois en DVD.

Un jour de 2003, le hasard voulant que nous soyons doté de MTV, je vais tomber sur un clip qui va automatiquement me replonger dans l’univers de mon film préféré. Il se trouve que la chanson est plus que géniale, ce qui ne gâche rien. Sans commentaire quand au très expressif chanteur, qui, bien que fort maquillé pour un garçon, n’en est pas moins charmant au demeurant. Le nom de ce groupe ?

The Killers, bande de brêles.

Le nom du CD rouge de colère que j’ai écouté pendant plus de deux ans en non-stop avant de tomber dans Muse ?

Hot Fuss, bande de grosses brêles.

Première pensée consciente de “wah, j’aimerais bien voir ce groupe en concert”?

2004, pour The Killers, bande de brêles absolues.

Alors vous voulez encore jouer à “qui a volé la place de Muse” ? Ben non, hein, puisque dans l’autre sens, c’est moins drôle tout de suite !!

Vous me direz, pourquoi ne pas avoir vu The Killers plus tôt, alors ?

MAIS PARCE QUE J’ETAIS MUSER. LA FANDOM QUI NE TOLERE PAS QU’ON AILLE VOIR AILLEURS. LA FANDOM QUI JUGE ET QUI JAUGE, QUI DONNE DES QUALIFICATIFS ET DES QUANTITATIFS A TORT ET A TRAVERS. LA FANDOM QUI NE TE PARDONNE PAS DE REVENIR EN ARRIERE SI TU DEVIENS “HARDCORE”.

Alors bande de brêles, ça fait dix ans, dix longues années qu’il est grand temps que je ne rendes à The Killers ce qui leur appartient depuis toujours ou presque. Cela fait dix ans qu’ils attendent sagement que je ne sois libérée de mes obligations, que j’ai brisé le cercle vicieux, afin de venir emporter la partie de moi qui leur appartient depuis une foutue decennie.

Et comme le hasard fait très, très, très bien les choses, quinze jours avant The 2nd Law, album dans lequel je ne me retrouve pas du tout malgrè quelques jolies choses, est sorti Battle Born, album, qui, lui, dans 95% de son contenu, parle de moi, de mon état mental, psychologique, physique, sentimental, et qui, comble de la joie, m’emporte toute entière vers des terres heureuses, bercées de la voix de Brandon qui guérit toutes mes blessures les plus récentes, et qui fait le bien que Muse ne fait plus depuis longtemps.

Sauf que depuis que toutes les petites pièces eparpillées de moi, dissoutes et vendues aux quatre vents, ont décidées de se retrouver autours de mes américains de chic et de choc, on dirait que j’ai tué quelqu’un, ou je sais pas, que c’est moi qui ait fracturé le doigt de pied de Matthew (alors qu’il est très doué pour faire ça tout seul, merci). De tous côtés, les rafalles sont incessantes, et toutes plus vicieuses et plus TEUBES les unes que les autres. “Comme tu peux oser ?” ” Mais c’est carrément moins bien que Muse !” ” Tu vas finir par revenir à la raison…” “T’as pas le droit de faire ça !” “De toutes façons The Killers c’est nul”

MAIS OH PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! Aux dernières nouvelles, je ne demande son avis à personne, je m’éclate avec mes américains, je meurs d’envie de les voir en live, je bâtis une jolie histoire avec une chouette fandom, je vis des choses avec mes meilleures amies, je m’arrange pour guérir mes blessures de 2012, et en quoi est-ce que c’est sujet a débat sur la place publique si je me consacre a The Killers ? En quoi est-ce que ça gêne les gens ? Il est ou le putain de problème ?!! J’ai vécu à fond ce que j’avais à vivre avec Muse, cette période est revolue, je passe à autre chose, point final. J’avais l’intention de continuer a faire des choses pour les Musers – PUTAIN, je suis a l’origine de Portraits De Musers alors que perso, je suis plus Victim que quoique ce soit d’autre, et surtout pas Muser. Je voulais rester en contact avec cette fandom, mais vu la mentalité, vu les propos, vue l’agression, je doute fort d’être en mesure de le faire.

Votre fandom est en train de partir en monceaux, en fumée. Entre le manque de respect vers les membres du groupe (tweeter le fils de Chris avec un “je veux me taper ton père” mais qu’est-ce qui ne va pas dans vos têtes ?!!),  ou entre les Musers (“d’abord, si t’as pas rencontré le groupe t’es pas une vraie fan”), on serait tenté, de temps en temps, de rappeller les conditions compliquées de la vie aujourd’hui, la crise, les problèmes divers et variés, les coups durs qui nous touchent tous, et de se souvenir que lorsqu’on se découvre une passion commune, c’est AUSSI pour créer de l’unité, pour developper des amitiés, pour se tenir en rang, tous ensembles, sans s’auto-mutiler avec des conneries. Vous aimez le même groupe, bordel !! Rappelez vous du Stade De France, de ce que l’union avait crée de magnifique.

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Cette fandom vous appartient peut être, mais il est grand temps de la protéger et d’arrêter cette guéguerre stupide. Et surtout envers moi, qui, bien qu’entièrement possédée par un autre groupe, ne vous ai jamais voulu que du bien.

Aujourd’hui, je m’en fout un peu. A trop avoir été poussée à bout, je finis par me lasser. Je vais aller donner mon temps, mon energie, mon amour et mon argent à un autre groupe, et je vais le faire avec joie et bonheur. Et sans regarder en arrière.

Heureusement qu’il me reste quelques belles amitiés pour éviter le gâchis total. Je n’aurais jamais cru quitter cette fandom avec pareille amertume en bouche. Comme quoi…

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Allez, bisous.

P.S Kevin, même si tu m’as bien bien foutue en rogne avec ton commentaire, sache que je ne t’en veux pas. Tu ne fais que canaliser un système que je subis depuis plusieurs semaines et qui m’a usé, et une incompréhension à fait que c’est tombé sur toi. Allez, viens faire un câlin a tatie.

P.S2 à titre info, bande de brêles reste un qualificatif plutôt tendre chez moi. J’ai beau en avoir marre de me justifier tout le temps – d’ailleurs, à partir de maintenant, à la question “pourquoi diable décides-tu de passer chez the Killers et de lâchement abandonner Muse”, ma réponse sera dans l’absolu “parce que merde” – je souhaite à cette fandom de renaître de ses cendres et de récréer une réelle unité . Vous êtes Musers, bordel, fans de Muse, un des plus grands groupes au monde. Pas des directionners, merde !!!