[en V.O 3]

Warning : ce post contient des éléments photographiques en haute résolution, qui, à très court terme, peuvent générer des effets secondaires : tachycardie, sueurs, tremblements, envie irrésistible de regarder Sherlock, etc…

This blog is nine months old now. I’d never thought I’d reach this far with a story of my own life.

And so far, I’ve been dealing with losing Muse, replacing them by The Killers, living with a heart broken in so many ways, getting back White Lies. It’s a band’s story, never the same, some have dissapointed me greatly, some are recovering, one has never changed since the earliest beginning. It’s a music story, I’d say. My life is a song, my head is filled with music.

See how I avoid the troublemaker of this quiet little place ? He’s there, standing in a corner of this post, laughing at me trying to refuse what he’s brought me already.

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Calm down, you english…Perfect…Thing. You know where I’m going, and you know I’m following you before anything else, now. Or anyone, as far as I’m concerned.

This is actually my point. This blog, and this life has turned into something I would never, ever have expected in any way.

I could say that I am surprised. And I am genuinely surprised. Totally. Yet…Was that really such a shock ? No one was surprised when it finally rose up, most of my friends were like “Axy, it is hardly new for us”. Was that obvious at the beginning ? Was I already completely under the spell of the fabulous-actor-with-the-tricky-name ?

Was I ?

bjbln,nk,,l,k,

Providing this was supposed to happen, and I absolutely believe it was, the true surprise in there is how far I’m going, and how defenseless I am. I have dropped the risk of being dissapointed, entirely. I have not a single doubt about the fact that he can not let me down. Which is the strangest feeling ever. You just reach out new things, and at some point, very early in the process, he’s just winning it over. I suppose that it is what a favorite actor is supposed to do…Granted.

But this goes even far, far beyond that. This one, this particular human being has now reached a point that was a no man’s land. Something no one ever touched, or even came close. Not even Muse. No one.

It is so strange, and so hard to explain. I’m afraid of violating the feeling if i try to describe it. I won’t, but it is such a precious, unexperienced thing, and I’m having such a blast exploring it.

I am absolutely overwhelmed. Not by what he is doing only…But by him. 

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The past things I have discovered, the movies, the TV Shows, the short films, even a freakin commercial he’s the voice of… for dogs shelters for fucks sake ! Everything eventually left me crying my eyes out, not only because I am moved and touched and absolutely messed up each fucking time, but also, and this is where things get a little strange, by the actual realization of how bloody lucky I am to be able to connect with someone like that, and how it is a permanent flow of emotions that are waaaaaaaaaaay bigger than I’ll ever be, and how good it feels to be sent into this extraordinary world painted with his colors, that are, quite strangely, matching mine.

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It’s just an actor, for god’s sake. Nothing more ! I should be terrified with the mess he’s made so far inside my head, but instead…I’m thrilled ! And I even have to slow down the process or I’m going to end up with a damn Stendhal Syndrome. I can not handle more than one new thing a week (aside from Sherlock, but Sherlock is home) or I’m going to have some serious troubles getting back to reality and dragging my own self out of the world he has created all by himself. And even those I already know, like, for instance, Parade’s End, are hitting harder the second time.

So I’m just there, contemplating the dozen of things he’s done that are going to fuck me up yet fix me, not daring to reach them now because I don’t know how it is going to end up, and how devastated in the most perfect way I’m going to finish it. And I have a whole world ahead of me. And he’s involved in dozens of others, to come, so, I’m going to have years and years and years with him, just being absolutly mind blown each time, and i have blind faith in his choices.

How good is that, eh ? I’m like…Standing up in the middle of a storm, and feeling more alive than I’ve ever been. In a constant flow of emotions, able to catch everything and feel it the strongest I humanly can.

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So, Benedict, you’re standing in the way of a lot of things that matters to me. But, honey…I’m afraid you are more important than any of those. Please, stay. I have known my world before you, and one thing is sure : I hardly believe there will be one after.

For someone I had chosen not to like before Sherlock, the least we can say is that you’ve made your fucking way up to the top.

Bloody english talents. They’ll be the death of me.

P.S Holy crap, Star Trek tomorrow. Call 911 already ?

[Envoûtée]

Je suis souvent à court de mots, quand on approche Benedict d’une façon ou d’une autre, et souvent revient presque toujours à dire…Tout le temps.

Je ne sais pas précisément comment expliquer ce qui se passe, et de quelle façon cela se passe, mais plus j’avance, et plus j’en découvre, et plus je suis désarmée d’une façon qui ne m’est pas commune du tout. J’essaie d’expliquer, mais je ne sais pas comment est-ce que je pourrais réussir à qualifier quelque chose qui m’échappe tant que cela, qui me laisse sans voix, au bord des larmes presque à chaque fois.

Très curieusement, moi qui suis plutôt du genre à aimer les mots et à m’en envelopper, et surtout, à m’en servir pour détailler les choses quand elles arrivent, comme elles arrivent, et comment je les vis, me retrouve dans la situation un petit peu incomfortable où je tourne et retourne mon dictionnaire des synonymes, et ne parvient pas à trouver le mot qui marche, celui qui va correspondre, celui qui va qualifier précisément le pourquoi et le comment. Anglais ou français, je suis perdue.

Depuis que j’ai réalisé et assumé que cet homme-là, dans son immense talent, allait peut être pouvoir prendre un peu plus d’importance dans mon existence de curieuse artistique sans cesse insatisfaite, je n’ai cessé de faire preuve d’une très grande prudence, de peur d’assecher l’incendie à peine déclaré. Il se trouve qu’en fait, se jouant de mes peurs et de mes prudences, il s’amuse à me prendre par la main- dans ce cas précis, par le coeur où l’âme, c’est selon-et à me montrer comme je peux laisser tomber mes résistances, et comme j’ai peut être enfin mis la main sur l’acteur qui réussit à cent dix pour cent à venir chercher les émotions rangées là dedans à double tour. Et de film en film, de série en série, de performance en performance, sans jouer à n’importe quel jeu de fans et sans chercher à pulvériser un record, il se trouve qu’il me rend complètement chèvre, totalement boulversée, absolument fascinée, ça tient de l’envoûtement, de l’hypnotisme, du pouvoir magique d’un magnétisme qui dépasse largemment l’entendement.

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Ce soir, c’était la première partie de Parade’s End (devenu pour le coup six épisodes au lieu de cinq, ce qui m’a un peu perturbé, mais n’est pas un choix artistique si mauvais), qui m’avait déjà tellement fascinée, tellement retournée la première fois, et qui, hasard de calendrier hormonal, ou fatigue, ou simplement le pouvoir de l’acteur principal, m’a laissée une nouvelle fois encore plus à bout de souffle, à court de mots, hors d’haleine ou de pensée. En larmes. Parce que mon mode d’expression favori, ce sont les larmes, et quand les choses me dépassent, quand elles me poussent à bout d’émotions, elles sont fidèles et elles permettent de faire ressortir la masse de sentiments qui a été générée.

Et Benedict Cumberbatch est mon générateur de sentiments le plus puissant, le plus parfait, au point d’en être presque trop, presque trop bien, presque trop parfait, presque trop fort. Il me touche. Il me touche au point de se métamorphoser en raz-de-marrée de talent, en tornade de performance d’acteur, en tsunami de puissance qui me rend totalement toute petite, minuscule, contemplative face à ce grand, cet immense acteur qui n’a pas cru suffisant de voler mon coeur, il est en train de s’emparer de mon âme toute entière. Je suis déconnectée, complètement ailleurs quand il est là, peu importe son rôle, peu importe sa forme, peu importe son support, peu importe quel est l’enjeu, il reste, demeure, et s’installe comme étant cet être extraordinaire qui est capable de faire de tous ces personnages des entités qui vont me hanter longtemps après, et probablement, pour ceux qui ont été les plus percutants, ne jamais cesser de me posséder, et me plonger dans une abysse sans fond qui est aussi puissante, profonde, effrayant et prenante que belle, comme une sorte d’île, d’isolation complète pour ne rester concentrée que sur lui, qu’il soit blond, brun, roux. Et quoiqu’il se passe, qu’importe la période représentée, même si de prime abord je sens que le style va me faire sourire, dès qu’il apparaît, il irradie tellement, il redevient cette espèce d’incarnation de la beauté telle que je n’aurais oser la rêver. Il est forcément magnifique. Comme une évidence.

Alors ce soir encore, je suis toute petite, contemplant la plus brillante et la plus irradiante de toutes les étoiles de mon ciel,  et je me dis que dans le fond, malgré tout, d’avoir été attirée dans son orbite reste probablement une des plus belles choses qui me soit jamais arrivé, et que je suis immensément fière et forte de cette puissance communicatrice qui vient de ce mec extraordinaire…Qui, décidément, sort de l’ordinaire.

 

 

 

 

 

 

 

HEADSHOT

…Jeeeee croâ queuh mhon étéroséksualité haaaa fé hein reuthour an feaurce.

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Scènes coupées de Star Trek Into Darkness. They. Better. Put. It. Back. On. The. DVD.

Ca fait du bien les noeils, hein ?????

THREE. FUCKING. WEEKS.

Avant…
A) que quelqu’un ne soit forcé de me lourder son coca, glaçons compris, à la gueule, pour s’assurer que ma température corporelle reste en deça de 41 degrès
B) que je ne finisse, au mieux jetée dehors, au pire en cellule de dégrisement, pour cause de sons inhumains ayant perturbé la séance
C) que je ne fasse des enfants avec un personnage fictif, terroriste à ses heures perdues MAIS EN 3D DONC BON
D) que je ne remette en question tous mes principes humains en décidant de rejoindre corps et âmes le clan du super méchant qui défonce la tête à tout le monde
E) que je ne trouve, forcément, le très sexy Chris Pine TOTALEMENT POUILLEUX A COTE
F) que je ne remette totalement en question ma bisexualité, calmée par le costume MORTELLEMENT MOULANT DE SUPER MECHANT DONT HOMME DE MA VIE® EST AFFUBLE

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G) que je ne finisse assassinée par mes voisins pour cause de comportement digne de belieber/directionner
F) que je n’atterisse en HP pour avoir demandé en mariage un écran de cinéma (en permettant a Pine & Quinto d’être demoiselles d’honneur)
G) que je ne sois contrainte lors de la deuxième vision d’être baillonée au gros scotch crime scene
H) que je ne joue à cache cache avec l’ouvreuse d’une séance à l’autre pour réduire les frais collatéraux en passant ma journée dans la salle
I) que je ne hullule comme une chouette à chaque apparition de super méchant
J) que je sois contrainte de renier tout mon passé de non-trekkie en érigeant ce film tout en haut de ma liste des pétages de plombs cinématographiques
K) que j’envoie une lettre d’insulte en navarin à tous les cinémas qui persisteront à passer le film en VF
L) et aux responsables du massacre aussi
M) que mes hormones ne décident de se suicider toutes les unes après les autres en profitant de la voix de super méchant
N) que je ne sois contrainte d’apprendre à mes voisins comment on écrit C-U-M-B-E-R-B-A-T-C-H
O) quitte à leur taper dessus
P) ET NON C’EST PAS “LE MEC QUI JOUE SHERLOCK / LE CONNARD DANS ATONEMENT / LE TRUC QUI RIME AVEC CONCOMBRE” C’EST BENEDICT MEEERRRDDEEE
Q) que de toute évidence, je n’ai à calmer mes nerfs une fois que mes voisins auront épuisé toutes mes ressources et persisteront à croire que le super méchant de star trek est joué par un cucurbitacé anglais
R) que je ne pourrisse l’ouvreuse / la femme de ménage en restant jusqu’au bout du bout du générique pour compter le nombre de fois où dieu® sera cité
S) que Jess ne me trucide parce que le film ne commence pas encore ? Comment ça dans dix minutes ? C’est TROP dix minutes ? Et là ça fait combien ? QUOI ? Que neuf ? Neuf minutes ? Nan mais nan…Et là ? Comment ça TOUJOURS NEUF ? T’es sûre que tu retardes pas ? Comment ça que je me calme ? MAIS JE SUIS CALME ? ET LA ? ET LAAAAA ? ET LAAAAAAAAAAAA ? attends je vais aller gueuler c’est pas possible que ça traine autant.
T ) que je ne parvienne à rentrer dans le guiness book comme étant la chieuse la plus chiante de l’histoire du cinéma
U) que je ne sois contrainte de remettre en question toute mon existence pour décider de devenir une super méchante moi aussi
V) que je me prenne en photo douze millions de fois devant les affiches

genre çastar-trek-into-darkness-poster-benedict-cumberbatch1 ou alors ça f516a980-42a5-4923-8ce1-e50b7fad2b2a_star-trek-into-darkness-poster-full-size
W) que je ne finisse par en faucher une ou deux
X) que j’insulte de tous les noms de canidés, félidés, batraciens, reptiles et oiseaux chaque gonzesse qui s’approchera de près ou de loin de huitième merveille du monde®
Y) que, vaincue par tant d’émotions, je ne finisse par clamser, tombée dans un cumberbatch overload de stade quinze avec ECG plat
Z) bref, que je n’aille enfin voir Star Trek Into Darkness

Même chez Sherlock ils s'y mettent...Tsssssss

Même chez Sherlock ils s’y mettent…Tsssssss

[ça devait bien finir par arriver un jour]

Je ne suis pas rapide, pas vrai ? Pour exprimer un coup de coeur, une certaine attraction, voir plus…

Regardez The Killers. Dix ans pour faire état de symptômes nets. White Lies : vus en juin, amoureuse en Novembre.

Eh ben la même chose vient de m’arriver…Dans un tout autre genre, pour le coup.

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Ahahahahaha, et moi qui croyait que Wolstenholme c’était la merde à écrire…

Je ne vais pas être très originale. Certes, j’avais bien repéré que l’enfoiré fini de Atonement était plutôt très doué, mais de là à me souvenir de son nom Cumberbatch, sans déconner, c’est le truc qui te rapporte cent point direct au scrabble …Mais naturellement, le facteur aggravant, c’est…

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Sherlock !! merci au captain obvious, tu peux aller te recoucher

Une fois encore, super méga chieuse à l’oeuvre : Sherlock, c’est un peu la meilleure série du 21e siècle. Genre meilleure de chez meilleure. Genre cast de rêve, auteurs de rêve, musique de rêve, et Moffat pour venir nous faire tourner chèvre bien comme il faut. Genre vrai truc de ouf.

Sauf que la sale connasse que je peux être a joué à son jeu préféré : NAN TOUT LE MONDE AIME PEUT ETRE MAIS JE M’EN TAMPONNE LE COQUILLARD JE REGARDERAIS PAS ET NA ET NA ET NA ET NA.

Des fois je mérite des tartes.

Enfin, le fait est que j’ai fini par céder.

Cruelle erreur, votre honneur. Quand on a foutu le doigt dedans, c’est mort pour la suite.

Et boum, transformée en Sherlockian. Genre bien comme il faut, je connais la saison deux par coeur sur le bout des doigts, j’en ai aimé chaque seconde de chaque minute, de chaque heure. Y’a nada à jeter. Que dalle. Niet. Wallou. Tout est parfait, peaufiné, poli façon diamant chez un joailler maniaque. C’est juste…C’est littéralement parfait.

Vous avez vu en plus le cast de dingue ? Vivier d’a peu près tout ce que le royaume uni peut proposer de mieux et de plus prometteur. Et encore, je dis ça en faisant exception du rôle titre. Lui, il est hors catégorie.

Non mais je suis sérieuse. Martin Freeman (dont on aura apprécié le rôle de doubleur de pornos dans Love Actually), qui n’est jamais que-excusez le peu-Le Hobbit (Bilbon, hein, parce que Frodon, c’était Elijah). Andrew Scott, genre le pire psychopathe de tous les temps, et en même temps un putain de talent brut. Mark Gatiss, qui a touché de près ou de loin a peu près tout ce qu’il y a eu d’excitant dans la fiction anglaise ces dix dernières années…

Et puis il y a Benedict. insérer soupir d’amour ici 

Et comment dire. Comment qualifier la manière dont il dépeint le personnage ? Il réussit à nous balancer une tête à claque socialement inadapté, imbuvable la plupart du temps, et à le rendre parfaitement irrestible. Impossible de ne pas se ranger de son côté, même si il rend la moitié des personnages chèvres. Plus le spectateur (soon to be fan, d’ailleurs).

Donc bon. L’année dernière, je suis tombée amoureuse de la série, et en même temps, faut pas sortir de Saint Cyr pour trouver que la télé n’a jamais rien fait de mieux-X files compris, et dieu sait que X files et moi, c’est l’amour-donc, quelque part, pas de surprise là dessous.

La logique aurait voulu que le petit pincement adorable au coeur que j’avais au vu de Benedict parce que faut quand même avouer que le charme british additionné à ses yeux et à ses pomettes et à ses…ok, a son TOUT se transforme en un-plus-que-pincement. Ahahaha. Ici intervient la tortue, dis bonjour Franklin. UN AN BORDEL. UN AN POUR ME RENDRE COMPTE QUE PEUT ETRE QUE IL SERAIT TEMPS DE ME PENCHER SUR LA QUESTION DE MANIERE PLUS POINTILLEUSE.

Je dois être la pire des brelles du monde, avec une logique complètement foutue en l’air d’une façon ou d’une autre. Mais je ne suis pas surprise, au final, je suis lente à la réaction, c’est pas nouveau.

Enfin bref. Enfin réveillée y’a à peu près dix jours, avec ma Jess qui, elle, a succombé aux méfaits du Andrew Scott, je finis par prononcer la phrase maudite, le truc à pas dire. “Ah ben tu vois, moi je serais bien en train de succomber à Benedict…”

ERRRRRREEEEEEUUUURRRR. VAAADDEEE REEETTRRROOO SAAATAAANNAAAASSS.

A peine la phrase avait elle été prononcée que je savais que j’étais dans la merde et que mes hormones venaient de déclarer l’état de siège arrosé au champagne. Trois instruments de ma propre fin : le wiki de Benedict (d’ailleurs, sur les cent millions de photoshoot où il est juste a tomber, ils ont pas choisi la meilleure photo mais on s’en fout parce qu’il reste quand même absolument baisa…magnifique, pardon), mes sites de référencements de séries & films, et mon gestionnaire de téléchargements. Et c’est parti pour convertir mon PC en bête de compétition (dans ta gueule Hadopi).

J’ai commencé, sur les fâmeux conseils toujours super avisés de Sam (“toutes façons The Killers c’est la vie”) par Starter For Ten, sorte de comédie bien bien anglaise, avec James McAvoy et Rebecca Hall, qui me suis un peu, d’ailleurs. Et…

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…Comment expliquer décemment son rôle ? Un trou du cul. De première. Qui va bien avec le look. Mais j’ai beaucoup ri. C’est l’histoire d’un gosse de province anglaise qui se retrouve à la fac, avec ce que ça comporte de rêves, de nanas, et de compromis. Comme vivre avec des colocataires complètement jetés, ou avoir suffisament la foi pour participer au quizz annuel dans l’équipe de la fac (dont le capitaine est monsieur trou du cul en personne. Je l’aurais tarté si j’avais pu, ou je lui aurais fait manger son pull). C’était léger, pas chef d’oeuvresque mais tout à fait agréable, et rien que pour les poings dans la gueule mémorables qui sont donnés et pris (par lui, deux fois). Et puis ça m’a permis un palier de décompression entre Sherlock et l’autre merveille découverte dans la foulée, dans un tout autre genre.

b01m7rn8(trois jours pour écrire ce foutu post parce que la photo me perturbe. Bonjour, j’ai douze ans)

Comment expliquer ce que cette série aura été pour moi ?

Gros coup de chance : elle sera diffusée en France, sur Arte, en deux fois, les 7 et 14 Juin prochains. Et en toute honnêteté, mes pulsions mi-midinette mi-fascinée de côté, c’est ce qu’il convient d’appeler, un chef d’oeuvre de télévision. C’était sublime. Absolument divin, délicat, touchant, émouvant, et même, à de nombreuses reprises, parfaitement boulversant.

L’histoire est adaptée d’un roman, et relate la vie plutôt perturbée et decousue d’un couple bourgeois dans l’angleterre du début du siècle dernier, entre infidélités et monde sur le point d’entrer en guerre. Inutile d’aller chercher plus loin, de toutes façons, je ne suis pas là pour faire de la review.

Parades-end

Benedict y est…Mince, les mots me manquent.  Il ne joue pas un homme heureux, et surtout, il joue un homme tiraillé entre quelque chose qu’il ne peut avoir et quelque chose qu’il se doit de garder. Et jamais, au grand jamais, étudiante en cinéma, ayant vu des acteurs exceptionnels (ah, Gérard, même si nous nous sommes loupés d’un demi siècle, je t’aime tellement) je n’avais été si captivée, si prise, si…Absolument, entièrement, totalement boulversée. Pas au point de pleurer toutes les larmes de mon corps, non…Celui qui est bien au delà dans l’investissement et la communication d’émotions. J’avais l’impression de vivre le personnage par procuration. Il n’a pas été exceptionnel, il a été…Au delà d’exceptionnel.

Parades End. Call Sheet #11

C’est ce qui m’a fait franchir le cap perturbant, nécessaire et importante du post-Sherlock. Je ne m’étais jamais décrite que comme Sherlockian, certes absolument dingue de la série-qui ne le serait pas ?- mais franchir la barrière absolument minuscule et invisible entre la série et son acteur principal, assez curieusement, sans être une nécessité absolue, c’était un envisageable, j’en avais envie. Partant du principe que l’année passée mériterait d’être entièrement barrée et réecrite, je ne suis pas en mesure de m’étonner quand au fait que je sois si royalement passée à côté pendant plus d’un an. C’est Parade’s End qui a confirmé tous mes soupçons, toutes mes suspicions, et ce drôle de petit pincement au coeur premier qui est en train de se transformer en une sorte de semi-cataclysme d’émotions et de talent. La Musique mise à part, je n’ai, pas à mon souvenir en tout cas, jamais été autant emportée exactement là où il avait l’intention de m’emmener. C’est physique. J’étais scotchée à mon écran, à bout de souffle, complètement passionnée. Un de mes plus merveilleux souvenirs de télévision, et j’aurais aimé que ce n’en soit jamais un souvenir, mais que cela continue toujours et encore. Peut être que le fait qu’il n’y ait que cinq épisodes en a assuré la force permanente. Quoiqu’il en soit, j’ai touché le divin. Je n’en ai aucun doutes.

Naturellement, une fois le “crush” déclaré (symptômes similaires à une grippe : frissons, fièvre, insomnie gavée d’images, etc…) (voilà, j’ai chopé la grippe Cumberbatch) (CTE MERDE POUR ECRIRE TON NOM MON GRAND) on commence à rentrer dans un jeu totalement vertigineux et absolument palpitant : le meurtre Hadopien. Veuillez comprendre par là que jamais torrents n’ont autant chauffé. Ca. N’arrête. Pas. Je vais commencer à toucher à ma base de données très prochainement, et ça va être…pire que quand on lâche une gamine dans disneyland. Grandiose. C’est écrit pour être grandiose, déjà.

Mais j’ai connu une toute autre forme de problème liée au phénomène hier…Enfin, problème…Tout est relatif. Problème pour ma productivité, ça c’est sûr.

Je travaillais calmement sur mes mémoires (pas mes mémoires façon biographie, hein, je travaille en freelance sur des travaux écrits pour des étudiants docteurs en marketing et management des risques maritimes) (ouais je sais : sale pétasse prétentieuse) quand j’ai fait l’erreur magistrale de me connecter entre deux lignes sur twitter pour aller fouiner l’avant première mondiale de Star Trek Into Darkness ou que y’a Benedict qui joue un méchaaaant à Leicester Square.

Bon, je suis l’action STID depuis quelques semaines déjà, mais en me semi-gaussant à chaque fois, puisque les avant premières dans le monde ont souffert d’un problème immense certain : pô d’Benedict. Et pour cause, tournage Sherlock et faut arrêter la déconne, hein, ça fait un an et demi qu’on est en SOUFFRANCE parce que y’avait pas moyen de coller le tournage plus tôt à cause du tournage de Star Trek ALORS HEIN BON oui et aussi le hobbit mais Martin incarnant l’innocence, j’ai décidé de faire de Benedict mon bouc émissaire voilà voilà voilà

Donc forcément, avant première à Londres, veut dire Cast au COMPLET.

AH BEN CA POUR ETRE AU COMPLET…! MA PRODUCTIVITE, MON FRAGILE COEUR ET MES HORMONES SONT RESTEES MORTS SUR LE TAPIS.

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Mais quelle bombasse

JAMES BOND A COTE IL FAIT POUILLEUX

ses yeeeeeeux. J’aime ses yeeeeeeux. On voit des galaxies dedaaaans

et ses pomettes bordel. Irene a raison. On pourrait se couper avec

Argfjgfjgjdbgjdfbgjdbgfj comment vais-je retourner à la normalité après deux heures avec un demi dieuuuuu

Pour la première fois de ma vie, j’ai vraiment cru que j’étais brain dead pendant trois bonnes heures.

Vous savez quoi ? Ca fait du bien, toute cette légéreté, tout ce talent, toutes ces belles expériences en cours et à venir. Ca va avec le printemps : ça illumine les journées et donne un doux parfum de jours heureux.

Alors Benedict, tu as beau avoir un nom  à coucher dehors  impossible, j’ai l’impression que toi et moi, on risque de passer un bout de temps ensemble.