This River Is Wild [ 2013 & moi ]

Ben voilà, pas de posts en quinze jours ou presque, et bim, deux le même jour. Ma régularité fait peur, vraiment…

Finalement, au lieu d’une journée bizarre, ce fut une journée…Curieuse ? Admettons que bizarre soit un tantinet négatif, et curieuse un tantinet positif. Donc voilà. 

Première joie : ce plaisir desuet, mesestimé, sous-payé, mal considéré de l’écoute musicale en permanence. Je suis encore soufflée par le tout petit, minuscule bonheur que c’est que de se faire gifler par une chanson partout, quand je fais mes courses, quand je traîne en ville, quand je vais retrouver des amies longtemps crues perdues. Ca ne loupe jamais, dès que j’ai mon lecteur (de la marque à la pomme pourrie) en marche à l’extérieur de ma zone de confort, à savoir la maison, j’ai l’impression que tout à une saveur différente, comme si je tournais moi-même une vidéo du titre écouté. This River Is Wild, cette fois. Cela semblait si bien correspondre au torrent de 2012, et au fait que je suis finalement, la tête hors de l’eau. Encore. D’aventure, si vous croisez une fille mal en phase avec le monde qui sourit comme si on venait de lui décrocher la lune, dont la joie se lit dans les yeux aussi, sans raisons aucunes, et isolée du monde par ses écouteurs, alors, je vous en prie, arrêtez-vous, et demandez-lui de vous faire écouter ce qui la fait sourire. Qui sait, vous ygagnerez peut être un autre sourire, le vôtre ? Et ça a de la valeur, un sourire. Tellement plus que ce que nous pensons tous. 

C’est ce qui m’est arrivé, ce midi, en rejoignant Marie et Christine, le sourire qui n’a rien à voir avec les situations, avec les batailles, ou les defaites. Juste ça. Juste la chance sans cesse repetée de saisir au vol trois notes et deux mots qui font effet, qui prennent, qui, simplement…Rendent heureux ? Même si cela ne dure pas plus longtemps que ces trois précieuses minutes, je réalise que j’ai appris à les attraper l’année dernière, et que je considère qu’aimer la musique est ma plus grande chance. Je mesure comme ceux qui rythment mes jours aujourd’hui ont ajouté à mon existence une fabuleuse valeur ajoutée, quelque chose d’insaisisable et de pourtant plus fort et plus valorisable qu’à peu près tout ce que je ne posséderai jamais de palpable, de physique. 

Ma journée, en me liant encore un peu plus à mes princes américains, n’a cessé de creuser encore le fossé avec…

Ouais, j’arrive même plus à les nommer. Le groupe que j’ai tant aimé, le groupe que j’ai porté si fort, le groupe qui fut mes jours et mes nuits, plus le temps passe, moins je le reconnais, et peu importe les commentaires, je sais que je ne suis pas la seule. Cette semaine, après des photos ridicules en accoutrements grotesques au Japon, des concours VIP meet & greet aux USA uniquement,  j’ai appris entre la poire et le café que Exo trois avait été jouée au Japon. Ouais, Exogenesis partie 3 : Redemption. Sur le coup, j’ai eu un mouvement de dédain profond, pourquoi est-ce que ces pauvres européens se sont chopés un mode copié/collé pendant des semaines pour nous sortir ça chez les sushis ? Ca ressemble à du foutage de gueule. Ils savaient donc le jouer…Les excuses de plus en plus douteuses de Bellamy ne font plus effet. De manière générale, depuis les photos du nouvel an où ils étaient la quintessence même de la dégueulade hollywoodienne, j’ai complètement perdu la foi. Je n’y crois plus, plus un seul instant. Et je ne comprends pas. Je suis absolument estomaquée. Bluffée, même. Ils ont la mémoire bien courte. Très, très courte. Et je n’ai plus envie de croire qu’ils vont retrouver sens et âme. Demerdez-vous, ce n’est plus mon problème. 

Il fut un temps où Muse, ça voulait dire groupe qui n’hésitait pas à balancer un solo de piano dans une chanson purement rock. Un groupe qui bousculait les conventions, foutait en l’air les vus et déjà vus, faisait de sa scène une soucoupe volante, envoyait ses fans sur mars sans billets retour. Un jour, lointain, Muse ça a été le groupe à la chanson sur une sept cordes qui se finissait au piano, un jour, Muse, ce fut le groupe qui faisait chanter les chevaux mécaniques et brisait des coeurs en regrettant de n’être meilleur. Il fut un temps, quand Matt finissait à genoux devant nous, c’était parce que cette foule, cette foule précise, celle de ce-soir-là, lui avait donné l’envie de se jeter dedans, et ne pouvant, n’osant franchir cette barrière, finir à genoux était tout ce que ses pouvoirs de superhéros lui permettait de faire. Il fut un temps où aller voir Muse, c’était quelque chose qui survolait le reste, et où les gens avait un regard voilé, un peu ailleurs, parce qu’on savait que l’expérience tenait de l’indicible et tout pouvait arriver. Il fut un temps où les sets étaient au 4 vents, où l’imprévu pouvait surprendre et venir prendre aux tripes. Il fut un temps où Muse était au plus fort de son apogée, et lâche que je suis, je refuse catégoriquement d’assister à cette chute lente et vertigineuse, parce qu’elle m’ouvre de l’intérieur et me déchire. 

Peut être que The Killers, ce n’est pas exactement ce qu’on fait de plus dingue ou de plus révolutionnaire, peut être. Mais ils ont au moins la sincérité qu’il me faut pour supporter cette drôle d’existence. Cette existence bizarre. 

 

Enfin, cette journée ne fut pas une partie de ping pong entre eux et nous, enfin, pas uniquement. J’ai retrouvé des choses, aujourd’hui. Des goûts longtemps perdus, des sensations, des petits sourires nullement dus à la jolie frimousse de Brandon, des madeleines de proust qui trainaient là où elles n’étaient pas attendues. C’était doux, c’étai agréable, et ma madeleine de proust favorite s’appelle X Files. Depuis toujours, je me suis jurée de monter cette collection…C’est chose faite. C’est ma jeunesse, cette série, c’est mes Août chez mon papa, c’est ma petite terreur face à l’homme douve, mes souvenirs vacillants de bestioles mangeuses de chair, de dévoreurs d’organes, et de trouver en Mulder et Scully des grands frères et soeurs de substitions quand tout commençait à vaciller. Je vais revenir loin en arrière, mais je suis prête à retrouver le bureau minable de mon martien. Ca risque même de faire du bien. J’ai hâte, dans tous les cas. J’ai l’impression de progresser un tout petit peu tous les jours, de faire des minuscules pas, mais chaque étape semble solidifier le reste. 

J’ai tellement appris, l’année dernière. De la manière dure, mais j’ai grandi, et j’ai engrangé des quantité spectaculaires de données et de connaissances sur le monde, et à plus forte raison, sur moi. Je me rend compte que ces imbéciles ont raison : en traversant le pire, on devient plus fort. Oh oui, je m’en serais passée, mais j’ai l’impression d’être plus en phase avec moi-même que je ne l’ai jamais été, même avec les problèmes dont je peine à me débarasser. D’avoir fait tant d’erreurs, je pense que j’ai gagné la prudence. Pas la méfiance, mais l’attention. Je me méfie plus que je ne l’ai jamais fait. Mais en même temps, je commence à maitriser le portrait global de ma propre personne. C’est bizarre à expliquer, mais il arrive un moment où la bataille semble moins rageuse, moins folle, et où les choses se calment, s’arrondissent, et les apprentissages deviennent des reflexes. Oh je ne dis pas que je suis tirée d’affaires, je ne le serais jamais, surtout parce que à tout moment, tout cela peut s’arrêter, mais je dis juste que parmi la masse de choses découvertes en traversant enfer et desert, je peux certifier au premier imbécile prêt à m’écouter que ca ira mieux, forcément. It gets better. 

I’m mrs brightside. 

Mr Brightside (PUTAIN QUE OUI)

Eh ben.

Trois semaines avant la fin de cette année monstrueuse. Trois semaines a encore rester gifflée par tout ce qui est arrivé d’absurde, de stupide, de surréaliste, de ridicule, de douloureux, de tragique, de dingue, de mauvais, tellement, tellement mauvais. Trois semaines ou je peux encore m’autoriser a en souffrir. Trois semaines où j’ai encore le droit à cette faiblesse. Les trois dernières.

A partir du premier Janvier minuit une, la seule bonne résolution que je prends, c’est de laisser derrière moi les gens qui n’en valaient pas la peine et à qui j’ai accordé de l’importance. Et bordel, cette année, des deceptions malgrè le temps et l’energie que j’ai donne aveuglément, y’en a eu. Des gens qui ne sont pas dignes de ce que je suis, ils se sont passé le mot pour venir me pourrir.

Sauf que si l’objectif premier était de me faire douter de moi-même, c’est perdu. 

Je suis la fille qui s’inquiète pour tout le monde. Je suis celle qui accorde du temps à qui en a besoin. Je suis celle prête à se sacrifier par amitié. Je suis celle qu’on réveille en pleine nuit si besoin est, je suis celle qui ne râle jamais parce qu’on a besoin d’elle pour s’épancher. Je suis celle qui confie son amitié sans calcul, sans reflexion, et je suis celle dont il est extrêmement compliqué de perdre l’attention. Je ne suis pas l’amie parfaite, mais je suis sincère dans tout ce que je fais. Je fais des erreurs, il m’arrive d’oublier des choses (les dates d’anniversaire, je connais pas la mienne, c’est dire), et d’être tête en l’air, mais quand on a besoin de moi, je suis là, qu’il vente, qu’il neige, qu’il pleuve, qu’il tonne, que ce soit sous la canicule ou les torrents. Je suis une bonne amie. Et ceux qui ne savent pas l’évaluer et qui se font un malin plaisir de tenter de me demonter peuvent aller se faire foutre.

Parce que cette année funeste aurait pu tenter de me faire croire le contraire, que le problème dans toutes ces relations perdues, c’est moi. Et je l’ai sincèrement cru pendant longtemps. Mais après être passée par une bonne dose de remise en question, je me suis rendue compte que j’avais juste manqué de chance, et que je m’étais concentrée sur les mauvaises personnes. As simple as that. Je suis peut être trop crédule, et je suis sûrement trop naïve. Trop sincère au milieu de champions du calcul. Quatre fois de suite quand même ! Belle performance. Mais merci, grâce à ces gens à qui je souhaite bien du bonheur dans leur misérable vie vide de ce qu’on fait de plus beau, je me rends compte de quoi moi je suis capable, et surtout, où sont mes erreurs.

Qu’on le veuille ou non, dans toutes les horreurs qu’on peut traverser, si tant est qu’on en sorte victorieux, la part d’apprentissage permet toujours de tendre vers le plus beau, que ce soit en général, ou chez les gens en particulier. Je refuse catégoriquement, sous le prétexte d’avoir manqué de jugement et de chance cette année, de ne pas recommencer à confier mon amitié aux gens qui le valent, tant qu’ils le valent. Ce serait ridicule. Les gens qui finissent par décider de ne pas aimer sous pretexte de la peur d’être déçus n’ont simplement rien compris à la vie.

Dans très exactement 77 jours, je vais retrouver à Paris deux de mes plus fidèles et de mes meilleures amies, et ce, avec la troisième de notre quatuor de choc. Toutes les quatre, nous ne nous sommes pas vues depuis plus d’un an et demi. La dernière fois, c’était a Bruxelles en Mars 2010.

Dans très exactement 77 jours, tout ce pour quoi je me bats, tout ce pourquoi je suis toujours en vie malgrè cette affreuse, horrible année passée, tout cela va prendre tout son sens. Parce qu’on va se retrouver, elles et moi. Parce que des retrouvailles de films de Lelouch, va y en avoir. Parce qu’on va vivre du rêve.Pas besoin de richesse. Pas besoin de célébrité. Pas besoin d’aucun autre artifice que ce qui fait qui je suis. C’est tellement accessible, comme bonheur, qu’on s’en voudrait presque de ne pas y penser plus souvent.

Finalement, peut être que la formule du bonheur tel qu’on nous l’apprend à l’école est complètement erronnée. Peut être que le bonheur n’est rien de plus qu’une immense feuille blanche customisable a l’infini, peut être que les formules toutes faites ne sont que des chimères, des buts ridicules, peut être qu’il n’appartient qu’à nous d’en faire ce qu’on veut, d’y mettre les couleurs qu’on veut, et surtout, de le faire avec qui on veut, sans jugement de valeur ou de race. Peut être qu’on se prend la tête pour rien.

Quand je réfléchis à ce que ces deux jours vont être, prélude de sept de plus, je me dis que toutes les batailles sont menées pour ces moments-là, qui, peut être brefs et figés dans le temps, ne sont rien de plus que l’essence même de tout ce qui nous rend vivants.

Cette année, en douze mois, j’ai perdu plus qu’en une vie entière. J’ai perdu mon grand amour, j’ai perdu quatre amis proches, j’ai perdu le goût de vivre, j’ai perdu une grande partie de ma dignité, j’ai perdu les plus grosses de mes illusions, j’ai perdu ce qu’il restait de mon innocence, j’ai perdu mes repères, j’ai perdu pieds, j’ai perdu mes croyances, j’ai perdu mes idéaux, j’ai perdu le fil, j’ai perdu mon chemin.

La plus grande de toutes les pertes, cependant, reste la suivante.

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Cette année, j’ai perdu ma plus grande force.

Attention, je ne dis pas que je ne l’ai pas remplacée.

'The Killers'

Contre toute attente, alors que cette année aurait du voir le retour des seigneurs en leur terres, rien de tout cela n’est arrivé.

Ne croyez pas que cela ne me rend pas triste. Je suis en train de perdre ce que j’avais de plus beau. Ce qui ma maintenue en vie pendant des années, ce qui l’a sauvée a deux très nette et très ineluctables reprises. Indeniable. Ne croyez pas que voir l’excitation sur ma timeline, et ne plus en ressentir une bribe, un fragment, rien, pas l’ombre d’une ombre, justement, ne me rend pas terriblement perplexe et terriblement malheureuse.

Lorsque j’étais allée à Glastonbury, cela représentait un tel rêve, une telle envie, que je me disais, au fond, tout au fond, en faisant taire les voix dissidentes, que je touchais forcément à la fin d’un cycle. Paradoxalement, c’est cette fin que je ressentais dans mes tripes, mais que je refusais de considérer en tant que telle qui a poussé l’écriture de La Fille Du Premier Rang. Encore plus paradoxalement, il a fallut que Wembley, dernier soir, ne me donne ce que j’avais mis 36 concerts à rêver. Glasonbury et Ruled By Secrecy étaient achevées, obtenues, magnifiées, je pouvais passer à autre chose.

Je vous rappelle qui a deboulé tête la première dans mon existence ce même jour ? White Lies.

Mais White Lies n’a pas encore ni la trempe, ni la notoriété requise pour tenter de voler la place de Muse. Ils ont crée leur propre territoire, en ont défini les codes, ils en ont placé les contours et rempli les vides, ils ont réinventé le concept de fan, à mes yeux. White Lies ne peut pas entrer en ligne de jeu, dans la course folle dans laquelle Muse s’est lancé seul, d’abord. White Lies est spécial.

Je croyais sincèrement que m’éloigner de toute activité de Muser pendant un an ferait que, forcément, je retrouverais les anglais avec force et fureur.

Ouais, ou pas.

Je ne sais pas précisément ce qui explique la situation. J’ai changé ? Je n’aime pas le virage que prend The Second Law ? J’ai detesté Madness à la première (et aux 99 suivantes, ce n’est qu’a cent que j’ai commencé à l’apprécier) écoute ? J’ai rien compris au plan promo ? Pourquoi NRJ ? Pourquoi faire chanter Chris ? Porte ouverte à toutes les fenêtres ? Ras le bol des Musers ? Marre des groupies ? Plein le dos des conneries Belldom qui n’ont pas le moindre sens surtout depuis que Matt est papa ?

Ou, plus logiquement, fin d’une histoire d’amour qui aura duré sept ans ?

Parce que, chers amis, avant de me juger, de faire de moi une affreuse traitresse, il faut quand même vous rappeller que je n’ai vécu que pour eux pendant des années. Rien. Que. Pour. Eux. Alors peut être que, qui sait, vous aussi, dans quelques mois, quelques années, vous arriverez à cette affreuse saturation, ce sentiment que plus rien de neuf n’est à aller chercher, que tout ce qu’il y avait de beau a été épuisé.

Et puis peut être, juste peut être, que je me suis fatiguée d’eux en tant que surpuissance. Peut être que White Lies m’a réeduquée aux formats humains, peut être que White Lies s’est chargé de me reprendre en main et de modifier ma perception du gigantisme ?

Ou alors peut être que j’ai besoin d’émotions, de sentiments, peut être que j’ai besoin de choses qui me reconnectent avec moi-même au lieu de me révolter du monde ?

Ou bien encore, théorie à la fois la plus bancale et pourtant la plus réaliste, peut être qu’au départ, la place qu’a occupé Muse, d’autres auraient très bien pu l’occuper ? Peut être qu’en rentrant dans ce cercle affreusement fermé, je me suis aussi fermée à ceux, qui, après tout, sont avec moi depuis une decennie entière…?

Le 22 Février prochain, avec mes trois meilleures amies, je vais à Dublin, en Irlande, pour assister à mon tout premier concert de The Killers. Dans 77 jours.

Le 22 Février prochain, il est certain que je vais prendre une sacrée claque. Au moment où resonneront les premières notes de (INSERER MONSTRE ICI), vous pouvez être certains que personne, nulle part sur terre ne sera plus heureux que nous 4. Pas la peine d’essayer de rivaliser, c’est impossible.

Le 22 Février prochain, il sera question de m’abandonner à ceux qui ont toujours étés dans mon sillage. Lorsque j’ai investi dans mon premier Ipod, il n’y avait QUE Muse à l’exception de 0, 02 Mb reservé a When You Were Young, qui fut probablement mon titre hors Muse le plus joué en sept ans. Lorsque j’ai eu suffisament de jugeotte pour investir dans mon premier album de vraie musique, ce fut Hot Fuss. J’ai toujours vu leurs clips avec joie, j’ai toujours eu ce fil rouge, cette ligne conductrice avec moi, ou que j’aille, ils ont toujours été dans l’air, c’est bien le seul groupe qui a passé dix ans plus ou moins toujours là.

Le 22 Février prochain, il sera question de dire aurevoir a Muse, définitivement.

Je suis terrifiée. Et en même temps excitée comme jamais.

Non, amis Musers, je ne regrette rien. Et je vous défend de me juger. Vous n’en avez aucun droit, parce que même si vous me faites flipper, des fois, je suis toujours votre amie, et vous savez où me chercher quand vous en avez besoin, et ça ne changera pas. Et puis parce que je reste dans l’ombre.

Mais par pitié, plutôt que de tenter de me prouver que j’ai forcément tort…Faites comme moi quand votre tour était passé. Réjouissez vous. Rien de meilleur ne pouvait m’arriver. Ou je suis maintenant, je suis à ma place.

Je ne vous ai pas abandonné.

J’ai changé.