Révélation : cette fandom est UNE SITCOM.

*insérer générique de Hélène et les garcons Benedict et ses dindes ici*

Ah mais. Je vous jure. Z’avez remarqué, on a un nouvel épisode tous les trois jours en ce moment. Elles se surpassent (et je ne cesse de me désespérer, retenue à Benedict par un fil qui va en s’épaississant grâce à son talent, mais qui se denude régulièrement aussi à cause des cinglées qui ne se rendent pas compte de leur bêtise sans fond).

Ce soir, vendredi, week end, LACHONS-NOUS !! Voilà leur dernière trouvaille.

WTFFFFFFFFFFFF

Alors nous voilou rendus au niveau où non seulement on assume les conneries, MAIS EN PLUS, on fait tomber Benedict avec nous. Tant qu’à faire.

Ici, on a suggéré un best of des noms à lui proposer, qui, faute de le rassurer sur l’état mental d’une partie de sa fandom, va au moins le faire se poiler, et entre nous, au stade de bêtise où on en est, je considère que ce serait déjà pas si mal.

  • Cumbertartes : tout est dans le nom
  • Cumberartichaut : en plus, ça fait gymnastique linguistique
  • Cumberpatate : l’essentiel, c’est de garder la frite
  • Cumberquiche : les deux font la paire avec les tartes
  • Cumbercornichon : hihi, en plus y’a “nichon” dedans
  • Cumbernem : parce qu’on le nem beaucoup
  • Cumberfajitas : caramba, y’a d’l’ambiance dans ces boîtes-là
  • Cumberchienne : parce qu’on est fidèles comme des chiennes hihihi
  • Cumberchattes : …
  • Cumberchewingum : parce qu’on colle et qu’on a pas de goût
  • Cumbercassetête : parce qu’on est vite relou
  • Cumbernoisette : elles doivent les lui casser, d’une force…
  • Cumbercruche : quand on tape dedans, ça sonne creux

Sans. Déconner. Et si, pour changer, quelqu’un avec un peu de sens commun (pas moi, j’ai déjà essayé héhéhé…Et ça a pas marché…Héhéhé…) leur dise que leur rang, c’est FAN. Point. Déformer le nom du jeune (oui, bon, ça va, 37 balais, c’est pas si pire) homme pour combler du délire de gamine prépubère c’est du parjure et du manque de respect pour ses parents. C’est ridicule, et les autres fandoms, trop contentes de trouver plus tarées, se foutent de nous avec leurs conneries.

Et puis, hello les conséquences ! Bande de tâches (ah tiens, Cumbertache, c’est pas mal, ça), vous êtes en train de dézinguer sa réputation brique par brique (pas faux, il est capable de la démonter tout seul, sa réputation) en le faisant passer pour une sorte de jeune premier, borderline boys band à lui tout seul, qui est entouré de tarées qui le suivent à la trace, faisant délicatement passer son IMMENSE talent pour un espèce de truc secondaire pas intéressant, ou pas media-friendly, alors qu’on devrait ne se pencher QUE sur cela, parce qu’il a un don inné et spectaculaire, parce qu’il est plus capable que n’importe qui, parce qu’il sait jouer toutes les émotions avec une puissance surhumaine, et qu’on est en train de passer à côté du magnifique pour tremper dans le bêta, l’idiotique, le stupide. Benedict n’est pas un jouet pour frustrées, il n’est pas un objet de fantasme, il est ce qu’il est arrivé de plus beau au cinéma et au théâtre cette decennie !

Va falloir se calmer, hein. Parce que vos conneries, la première personne à qui elles portent préjudice, c’est…

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Bande de Cumbercrétines, tiens.

The Perks Of Being A Fan

Bonjour l’expérience ce soir. Non seulement je ne l’ai pas vu venir, mais en plus…Ca a quelque chose d’un peu terrifiant (et un peu étrange aussi).

Il y a quelques semaines, les nominations aux Emmys étaient annoncées,  et le premier nom pour “Oustanding lead actor in a miniserie” m’avait fait pousser des cris de joie. Pour Parade’s End, en plus, la série qui a un peu retourné ce qui me sert de muscle cardiaque, avant de le piétiner en bonne et due forme avant restitution à son emplacement premier. Parade’s End reste et demeure le premier lien entre Sherlock et l’acteur, et la marche décisive qui a justifié que je tombe amoureuse du phénomène.

Dès lors, et parce que je vis très mal ce genre de stress, je me suis fiché dans le cerveau qu’il allait forcément perdre, pare que Michael Douglas, parce que Matt Damon, parce que Al Pacino, parce que anglais, parce que…

Ce que j’ai tué dans l’oeuf, pour m’éviter de me ronger les sangs (la belle affaire), c’est que peut être qu’il était au mileu d’un vivier de talents, mais il n’empêche que tous les Matt, tous les Michael, tous les Al du monde ne valent pas une minute, pas une seconde de ce qu’un Benedict, celui-ci précisément, est capable de faire, capable de ME faire, en terme d’émotions incalculables toutes liées à son talent qui dépasse allègrement les mots. Je me suis décrochée de ce sentiment pour ne pas figer un espoir qui n’aurait pas eu raison d’être. Et vous savez quoi : Michael Douglas a gagné, et a fait un discours qui restera dans les annales.

Mais dès le début de la diffusion de la cérémonie-qui fut médiocre sous tellement d’angles et de perspectives-j’ai été rattrappée par mon coeur de fan solidement accroché à ce drôle d’animal qui a défini mon année et a sauvé en moi tout ce qui rêvait de l’être. J’etais presque en nage avec la fenêtre ouverte, je me retenais de me ronger les ongles, je tremblais…

La vérité, c’est que je crois que finalement, il lui revenait, ce prix. Pas de cabotinage, pas de polémiques, pas de raisons sous-jacentes. Si on s’était concentré sur le meilleur acteur, la meilleure performance, sur les innombrables frissons que Christopher Tietjens avait réussi à me transmettre et à partager, alors, oui, il était gagnant, et de tellement si loin. Parce que tous talentueux que soient les autres, des Benedict Cumberbatch, on en n’aura qu’un ce siècle, et encore, si ce n’est pas ce millénaire. Aucun argument ne pourrait me démontrer le contraire, parce que personne n’est capable de faire ce qu’il sait faire. Personne, aucun acteur, n’a jamais réussit l’étourdissant tour de force de me faire oublier absolument à chaque personnage l’acteur qui se cache dérrière-et bon sang, je l’aime pourtant très fort, cet acteur.

Je mesure régulièrement, et malgrè moi, la force colossale du lien qui s’est tissé cette année entre lui et moi, lien qui s’est nourrit de toutes les entraves, qu’elles soient les bêtises de la fandom, les boulettes qu’il fait dans la presse régulièrement, ou le constat doux-amer de son entourage qui n’est peut être pas le plus éclairé et le plus à son service. Et pourtant, quand on dépouille ces choses ridicules, imbéciles, et qui ne sauraient dépendre de lui, il reste cet homme qui a tout à fait apaisé une quête infinie : celle du faiseur idéal d’émotions, celle du créateur parfait de personnages, celle du vecteur le plus surprenant d’idées, celle du produit d’une équation impossible qui se trouve une réponse convenable par, pour et avec lui.

 

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Alors, si les Emmy Awards m’ont appris une chose ce soir-chose que je savais mais que je suis bien trop tête à claque pour me l’avouer-c’est que je peux tenter de le cacher, je peux bien me mentir, je peux essayer de prétendre le contraire, mais je suis persuadée, au plus profond de ma conscience de chose vaguement culturée, que personne ne peut et ne sait faire ce que ce mec-là sait faire, et que mon être refuse et nie en bloc l’idée qu’on me force à penser le contraire. Et même quand je râle, et même quand je mange des kilomètres de feuilles et que je dis qu’il me saoule, et même quand je suis la première à critiquer-je le lui dois, après tout, mon objectivité est mon plus beau cadeau de fan-derrière il n’y a qu’une gigantesque montagne d’amour, d’admiration et une gratitude infinie pour la qualité sans cesse renouvellée de son travail, qui, quelque part, me permet de tenir un petit peu plus encore dans cette existence qui manque souvent de logique.

 

Maintenant, je ne garantis pas mon état dans les mois qui viennent. La saison des récompenses vient juste de commencer, et je viens juste de me rendre compte que je suis moins bonne joueuse que je ne le prétendais…

THE MOST ENTERTAINING FANDOM. EVER. LIKE EVER EVER.

Sooooooooortez les seaux de pop corn, asseyez-vous confortablement, on a encore atteint un niveau de WTF hors normes cette semaine.

Sérieusement, j’en ai vu passer, des fandoms complètement jetées au point d’en être chiantes, chieuses, débiles, stupides, imbéciles, immatures, et j’en passe et des meilleures. Mais alors celle là…Celle là, elle explose tous les records, qu’elle pulvérise juste après, qu’elle dynamite ensuite, et quand on croit qu’elle a atteint les tréfonds de la connerie…

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ELLE CONTINUE DE CREUSER. 

Présentons les personnages principaux du dernier épisode de “Benedict Cumberbatch et ses fans (hihihihihihih)”.

A ma gauche, notre héros, dans toute sa splendeur : Benedict.

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A notre droite, un troupeau composé de X fois de la fan de base (si, si, j’insiste), qui semble privilégier ses propres pulsions à une réelle appréciation notoire du talent de l’acteur. De la groupie :

Bèèèèèèèènedict I want your bèèèèèèèèèèèbies

Bèèèèèèèènedict I want your bèèèèèèèèèèèbies

Après les exploits des noms de fan ridicules (cumber-bitch, whore, slave), des pancartes à grand coup de “I OUANT YOUR BABIZEEES” brandis juste sous son nez, les actes de possession violente refusant toute relation du phénomène, ET JE VAIS PAS CONTINUER LA LISTE PARCE QUE BON ON A PAS LA NUIT, j’espérais, dans mon for intérieur, que le taux hebdomadaire de bêtise baisserait légèrement, histoire de donner aux fans mesurées un peu de répit.

QUE NENNI.

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Ce soir, le teaser de Little Favour a été publié. Qu’est-ce que Little Favour ? Un court métrage fait par les potes de Benedict, qui, trop heureux d’avoir misé sur le bon cheval, avaient décidé de faire un film en crowd-funding (parce que de toute évidence, la présence de Benedict, la coqueluche du moment, ne suffisait pas à trouver des producteurs OOOOOF COUUURSE). Naturellement, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Cumberbatch, les dons ont afflué, les espérances ont étés dépassées, et une somme d’argent étrangement gonflée pour un simple court métrage a été réunie. Après, les choses se sont embrouillées-comme toujours avec le système du crowd-funding-et on a pas vraiment su ce qui arrivait, si les sous avaient servi pour le seul court, pour financer autre chose, qui va récupérer de l’argent et qui n’aura pas de retour, et les gens qui avaient investi avec la promesse d’une présence sur le tournage sont revenus plus ou moins déçus (plus ‘plus’ que ‘moins’). Est-ce que j’ai investi ? Nope. Parce que :

  1. L’argent pousse pas sur les arbres
  2. Je suis une mauvaise fan (c’est célèbre, rendez-vous compte, je ne lui mange pas le pain dans la main et OH MON DIEU, je sais le critiquer quand il part en sucette. BAAAAD FAAAN)
  3. Projet flou, gens inconnu, Ben ou pas, c’est un peu léger pour investir, non ?
  4. Je ne suis pas productrice. D’autres le font très bien à ma place, et c’est leur métier.
  5. J’ai du mal (hors charité naturellement) à comprendre pourquoi je donnerai des sous à des gens qui en ont plus que moi.

Enfin bon, sous réunis, film tourné (pluie de messages twitters de X, Y et Z qui disent que Ben dit que, à la fois très réjouissant et très…Suspicieux. “Ben il a dit que fallait suivre truc”, c’est un peu le nouveau Jacques à dit) et…Plus un mot. Sinon un message bizarre il y a quelques semaines qui dit que les gens récupèreront leurs sous mais on sait pas enfin si mais peut être mais on sait pas trop comment. Hmm.

Et puis ce soir, ô joie, ô miracle, le teaser de Little Favour est mis en ligne sur youtube. 26 secondes…Un  rien violentes.

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Naturellement, comme d’habitude, il est convaincant même sur un extrait si court, et bien sûr que j’ai hâte de voir le résultat final. Ca reste Benedict. Avant tout. 

Et puis sur twitter, ma copine Sophie me demande si j’ai eu l’idée brillante de m’arrêter sur les commentaires de la vidéo.

I feel like I am missing on something...

I feel like I am missing on something…

Alors, je suis allée voir.

GRAND BIEN M’EN A PRIS.

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Je vous présente la sélection officielle du festival de la crétine saison 2013. Tout est authentique, sauvegardé entre deux fou rires sur youtube. BE MY GUEST.

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Quelqu'un pour rallumer la climatisation ?

Quelqu’un pour rallumer la climatisation ?

Acte 1 : les “premiers dégrès” 

OMG WHAT IF HE DOES NOT SURVIVE THIS TERRIBLE ATTACK ???

OMG WHAT IF HE DOES NOT SURVIVE THIS TERRIBLE ATTACK ???

Quelqu'un pour dire à la jeune fille que c'est un tournage ?

Quelqu’un pour dire à la jeune fille que c’est un tournage ?

Somebody call 911 my favorite actor is under attack !

Somebody call 911 my favorite actor is under attack !

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I will have my revenge !

I will have my revenge ! Over and Over and Over (and Over) 

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Dis is not very nice

Dis is not very nice

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I AM WATCHING YOU

I AM WATCHING YOU

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Acte 2 : l’ironie suprême

THIS IS AN INCEPTION

THIS IS AN INCEPTION

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Acte 3 : les cas psychiatriques 

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Hospitals are sexy

Trauma aisles of hospitals are SUCH a cool place to hang out 

Actually, I think he looks hurt. But that's just me.

Actually, I think he looks hurt. But that’s just me.

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Indeed.

Indeed.

Unstable ? Really ?

Unstable ? Really ?

 

Says who, eh ?

Says who, eh ?

Et vous pensez qu’on ne peut pas faire pire ?

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Voilà, voilà, voilà. Je pense que nous avons battu ce soir un record, mais que si quelqu’un a Benedict sous la main, pour éviter les lancements de guerrillas urbaines et les tentatives de meurtre sur la personne du mystérieux assaillant du personnage que joue Ben, ainsi que les TS dues à “OMG PA BEN CEY TRO INJUST JE VE MOURU”, qu’il lui fasse enregistrer un message histoire de prouver qu’il est en vie. On sait jamais.

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Twinkle, Twinkle.

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(I know, I have been away for a few weeks, but hey, life sometimes rocks, sometimes sucks, and I was out of words for a few days. Writer out of words. What an irony…)

Just a little, quick post to express here a feeling I haven’t taste for a while. Pure, golden excitment. Shivers down your spine with anticipation and joy,  a dream coming true filling your mind with colorful images and sentiments even bigger than anything you are in the current mood to feel. Important people about to get a little more real.

You know him, right ? The guy up there. He’s been a bit naughty lately, not always doing the right choices and sometimes missing his own point. Wikileaks has launched an entertaining guerilla against The Fifth Estate, and his interview to the guardian has led to a massive backlash. But it’s him, and he wouldn’t be him if he was skilled on the communication level. His mistakes and messy steps are touching to witness, because they are those of an extremely talented man who’s going to rise up to the highest levels in a short time. And I love him enough to be able to sometimes criticise, sometime even mock a little, but I never, ever get away from this overwhelming feeling I have whenever he’s there, doing his job, turning into all of those extraordinary characters. I love him a strange lot.

Tonight’s big, big rumor, and it is something I have read a while ago, sometimes his words, sometimes those of others, is that he might be playing Hamlet on the West End in late 2014.

Hamlet is the one play I’d die to see, no matter who is cast. But this…This is a whole other thing. This is Benedict. Live. On stage. For real.

I guess that I’m not going to be the loudest at expressing my state of happiness if this happens. I won’t spam my twitter feed-no more than the four ecstatic tweets sent so far. I won’t tell the whole world and bother them with this, I won’t feel forced to create a tumblr and post daily about my insane impatience. I won’t say that I am the happiest and that no one will ever feel the same way or understand and that no one will deserve this more than I do. I don’t care about my position as a fan regarding to the others, I could not care less. I’m not entering a contest to determine who’s the best and who’s not.

But I am insanely, hugely happy. I so am. It just feels like my brain has been disconnected for a little while, and I’m, like, floating in a state of bliss. It is not confirmed yet, I know that. But it looks really close. Close enough to fill me with joy.

There won’t be girly high pitched scream, or chase after him to get a damn show-off style pictures. I’d just consider myself the luckiest girl in the world to sit there and witness a miracle-because quite frankly, that’s what he is as an actor.

I haven’t felt this excited by something for a while, and this man can’t dissapoint me as long as he’s doing his job. So I can safely say that this will blow my mind. And it is worth the struggle, the fights, the moment of despair-and I’ve had my fair share of those lately-and all the little lost battles. It is worth it for this. For moments like that.

I can see myself crossing the channel in order to get to this. I can picture the joy, I can almost smell it from here. And holy fuck, it is beautiful already.

Please, please, please, Ben. Just. Do. It. We all have blind faith in you.

Me first. 

Star Trek Into Darkness : Khan and the magic hair.

Mes excuses, d’abord.

Pardon, J.J, tu sais comme je t’aime et comme j’adore Star Trek Into Darkness, et je suis en repeat dessus depuis jeudi.

Pardon, Benedict. Tu sais comme tu me rends dingue et comme je pense sincèrement que tu es la plus belle somme de talent que le cinéma ait la chance de posséder ce siècle.

Voilà les gars, sans rancunes j’espère.

J’adore Star Trek version Abrams, et plus encore Star Trek Into Darkness. Mais vraiment, je trouve que c’est du space opera de dingue, avec un super scénario, les moments de bravoure sont énormes, la musique est géniale, et ce casting est parfait. M’en fout de ceux qui disent que c’est pas le film de l’été et que c’est decevant et les trekkies qui crachent dessus en bons vieux frustrés…Moi j’ai adoré. Je me suis éclatée, mon acteur d’amour fait un méchant de la mort qui tue, et j’en redemande à chaque fois.

Mais je ne peux pas m’empêcher de me prendre une barre de rire à chaque vision parce que, complot du reste du casting ou simple délire des principaux interessés, mais Khan, il a quand même un sérieux problème de cheveux.

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Remettons les choses dans le contexte : ça chie à Starfleet, le capitaine Pike et mort, plein d’autres gens aussi, à cause du terroriste John Harrison qui se planque sur Kronos. Allez, zou, direction Kronos incognito, histoire d’aller chercher le fils de plage qui joue à cache cache en dehors de la fédération. Pas cool, Johnny, pas cool du tout. Naturellement, sur place, c’est le bordel, les klingons sont super vénères, ils se boufferaient bien une brochette de petite amie de Spock, mais Khan John vient faire une orgie de Klingon grillé et pulvérise du rageux à tour de bras. Jusque là, tout va bien.

Forcément, Khan a du laisser sa coiffeuse chez lui, parce qu’un peu d’action sur Klingon, et hop, la mèche est partie en freestyle.

Parce que je le vaux bien

Parce que je le vaux bien

Bon, qu’il se rende sans péter les dents de personne, ça n’étonne ni Spock (qui passe son temps à contrôler ses nerfs pour ne pas aller refaire le portrait de John), ni Kirk (qui va se servir de John comme d’un punching ball MEME SI IL BOUGE PAS D’UN CHEVEUX), ni Uhura (qui se fait les ongles dans un coin). Mais quand même, revenons sur notre sujet, les délires capilaires du villain.

Salut, mon nom c'est John la mèche folle.

Salut, mon nom c’est John la mèche folle.

Sur le film, ce moment se passe à 56’30.

Voilà ce qui se passe à 57′. Et, dans la continuité, a priori vingt minutes après la scène précédente. L’ellipse est : John est arrêté, menotté, embarqué de force dans le vaisseau tout pourrave, et retour sur l’enterprise.

Et à votre gauche, la cuisine, c'est choucroute ce midi.

Et à votre gauche, la cuisine, c’est choucroute ce midi.

COMMENT, QUI, ET POURQUOI EST-CE QUE JOHN EST RECOIFFE COMME SI IL SORTAIT DE CHEZ VIDAL SASSOON ?

Sérieusement, que s’est-il passé dans sur le trajet du retour ? Spock et sa frange au millimètre n’a pas pu le supporter et est venu recoiffer le méchant ? Uhura voulait jouer à la poupée ? Kirk avait envie de le finir jusqu’a ce que la mèche magique ne revienne en place et l’a fini a la laque Klingon ? ET JE RAPPELLE QUE JOHN EST MENOTTE. ALORS, QUE LE COUPABLE SE DENONCE. QUI A RECOIFFE KHAN POUR SON ARRIVEE DANS L’ENTERPRISE ???????

Et le plus beau de l’histoire, c’est que la mèche folle n’en est qu’à ses débuts. Et moi, j’ai pas fini de rire, sans jamais remettre en question mon adoration du film.

Bref, fast forward. En fait Khan c’est pas John, enfin, le contraire, et dans les missiles, y’a son équipage qu’il avait envie de tirer des mains crochues de l’amiral Marcus (qui se trouve être une grosse enflure finie). Le mec il planque son équipage dans des missiles, c’est déjà un concept, le Khan. En plus, surprise, Marcus est armé jusqu’aux dents avec un gros vaisseau tout beau, sauf que plus question d’aller explorer la galaxie, là, c’est un vaisseau pour aller péter leur gueules aux autres planètes (genre Kronos, ça les titille depuis un moment). Et boum, Marcus joue au chamboule tout avec l’enterprise. Donc bon, seule solution, récupérer Khan (qui est meilleur à tout) et aller infiltrer le vaisseau aussi gros que l’égo de l’amiral.

La mèche de Khan, probablement une entité extra-terrestre à elle seule, va s’amuser (et moi aussi, en conséquence).

Journée portes ouvertes dans l'USS vengeance

Journée portes ouvertes dans l’USS vengeance

Mèche magique se tient plutôt pas mal pour le coup, jusque là tout va bien. Bon, après, Scotty tire sur Khan, qui se relève, pète sa gueule à Kirk (alors que rhoooo, c’est Scotty qui avait attaqué, mauvais joueur), brise la jambe de Carol, et va aller faire de la purée de son père.

Quelle souplesse de cheveux ma cheriiiie

Quelle souplesse de cheveux ma cheriiiie

Bon, à la limite, le retour de la mèche sauvage est normale, après tout, la laque Klingon, c’est de la merde.

Il est pas du matin.

Il est pas du matin.

Nous voilà revenus à la coiffure façon boys band années 90, avec la mèche alien de retour.

Jusque là, me direz-vous, rien de très étonnant, l’action aidant à décoiffer notre psycopathe.

ET LA LES CHOSES SE GATENT.

Vive la viande froide

Vive la viande froide

Il a pété sa gueule-littéralement-à Marcus, et vient discuter avec Spock. JUSTE APRES.

ALORS COMMENT LA MECHE EST-ELLE REMONTEE ? IL RESTAIT DE LA LAQUE KLINGON ? OU ALORS EST-CE QUE KHAN A VOULU SE FAIRE BEAU POUR SKYPER SPOCK ????!!!

Spockichou, tu me rends mes glaçons s'il te plait ?

Spockichou, tu me rends mes glaçons s’il te plait ?

Bon. Théorie de la laque Klingon validée. Ou pas.

Mais si c’était le seul délire autours de notre super méchant, encore, bon…

Mais Khan est aussi l’homme qui, lorsqu’il vole la première veste qui traine sur une terrasse, elle lui va parfaitement. Au poil.

Oh tiens, une veste perdue, je vais aller la déposer à la police.

Oh tiens, une veste perdue, je vais aller la déposer à la police.

Alors que, bon, scusez du peu, mais Khan, et de ce fait, Benedict, surtout sur Star Trek, c’est quand même pas une brindille.

Hmmm, je suis pas sûr, vous l'avez en rose ?

Hmmm, je suis pas sûr, vous l’avez en rose ?

Et hop, MAGIC FIT. On dirait qu’elle a été faite sur lui.

Quatre théories :

1) Khan l’avait déposée là préalablement au cas où il en aurait besoin plus tard

2) Il a un assistant personnel façon Alfred qui le recoiffe et lui dépose sa veste quand il en a besoin, pendant qu’il reste garé dans la Khan-mobile sur le parking du Leclerc.

3) Abrams, tout à fait conscient que la perte de Kirk nous a laissé inconsolables, avait décidé de relâcher les nerfs

4) Ils avaient fumé la neutron cream sur le plateau

Et enfin, ultime et dernier moment de fou rire du film :

Et ton père, il était vitrier ?

Et ton père, il était vitrier ?

khan traverse donc les vitres alors que cinquante centimètres à côté, la porte était grande ouverte. La théorie de la fumette de neutron cream se confirme.

J’espère juste que dans le coffret DVD, ils feront tourner, parce que c’est de la bonne. Et ça me fait marrer à chaque fois.

LMPT : si ça c’est pas de l’homophobie…(pauvres glands)

Les cons, ça ose tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnait.

Les cons, ça ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnait.

 

J’aime pas me prendre la tête avec cette bande de crétins de la manif pour (personne) tous, parce que quand je le fais sur twitter, j’ai l’impression de causer à des murs. Mais vraiment. Ils sont pas homophobes (mais ils aiment pas les pédés et veulent pas que les homos aient des droits), ils sont ouverts et compréhensifs (mais forcent leurs gamins à rejoindre leur mouvement qui, de fait, constitue une bande future de jeunes homophobes qui n’auront pas questionné les croyances de leurs parents, et de ce fait, leur connerie) et défendent la famille (ou alors, juste une certaine idée de la famille qui remet en question tous les autres modèles), mais alors putain, qu’est-ce qu’ils sont abrutis. Au sens premier du terme. Tellement retranchés dérrière leurs idées qui datent d’un autre temps que ca sert à rien de les faire évoluer, ils savent pas ce que c’est.

Alors quand cette bande de tâche défile a dix mille et se prend pour un million, je rigole, le ridicule parle de lui-même. Quand ils nous créent des sous-mouvements radicaux genre Hommen (ce lol) ou les veilleurs (le principe : dix crétins qui passent la nuit dehors à la lueur de la bougie en forme de protestation contre la DECADENCE HOMOPHILE DE LA NATION. Vous avez le droit de rire), on laisse faire en rigolant parce qu’on a autre chose à foutre que de reprendre ces bouffons à chaque conneries qu’ils font ou disent, et il y en a beaucoup. Quand ils disent qu’ils sont pas liés à ce taré d’Escada et de son mouvement gorgé de haine, on sait bien que les leaders de l’un sont créateurs de l’autre, mais on préfère les ignorer, parce que bon, une fois encore, si on commence à chasser tous les bouffons, eh ben on a pas fini. 

Mais là, faut arrêter la déconnade. Il y a des trucs qui ne peuvent pas et ne doivent pas passer, et les propos ci-dessus sont de ceux là. 

Ohé, les connards, petit rappel. L’homosexualité, elle existe depuis TOUJOURS. Dans les sociétés antiques, elle était même clairement affichée et encouragée, preuve que même ces gars-là ils avaient compris le principe d’égalité. Et ce n’est pas parce qu’une bande de crétins ont décidé qu’une réalité devait faire légion que les autres réalités doivent être ignorées, dépréciées et même limitées à une PATHOLOGIE PSHYCHIATRIQUE. Mais putain, qu’est-ce que ces crétins ont dans la tête pour coller des propos aussi choquants et FAUX ? 

Bande de tâches, si je suis lesbienne tendance bi (disons que j’aime beaucoup les mâles, pas tous, mais suffisament pour tomber régulièrement amoureuse de cariotypes XY mais que je préfère les relations intimes entre femmes) c’est parce que je suis ainsi faite. Pas à cause de manques bidons ou de pathologies complètement surréalistes, et surtout pas de “désorientation” sexuelle. Désorientation, mais OU EST-CE QU’ILS VONT CHERCHER DES CONNERIES PAREILLES ?!!!! C’est pas parce que ces crétins considèrent qu’il n’existe qu’une seule orientation sexuelle que l’autre est forcément une désorientation, c’est une autre orientation. Et les pervers ne sont pas où on croit. Loin de cela. C’est qui les gros dégueulasses qui fantasment comme des porcs sur les lesbiennes, mais ne veulent pas pour autant leur accorder les même droits ou la capacité de pouvoir procréer avec l’aide de la médecine moderne ? Et l’échangisme, c’est bien une pratique à dominance hétéro, hein ! Est-ce qu’on va venir dans vos lits, venir critiquer vos habitudes de copulation parce que ça ne nous plaît pas ? Sûrement pas. Chacun est roi en son domaine. Mais par pitié, arrêtez de stigmatiser l’homosexualité. Et aux dernières nouvelles, mes copains gays sont parfaitement épanouis dans leur sexualité, et mes copines-et moi même-lesbiennes, dans la mienne. OHEEE LES CONDEES ONT SAIT PRENDRE NOS PIEDS AUTREMENT QUE PAR LA PENETRATION. D’ailleurs, il est bon de rappeller que la plupart des femmes sont…Clitoridiennes. Ce qui veut dire, en clair : la pénétration n’est pas le moyen par défaut de faire grimper les femmes de ces messieurs aux rideaux. Choc. Surprise. 

Avec des idées comme ça, les homophobes se croient tout permis, et surtout, se complaisent dans une démonstration complètement surréaliste d’une seule sexualité étriquée et presque quasiment emprunte du bon vieux principe catho du “tu fais l’amour pour te reproduire, point”. Oui, mais non. La religion n’est pas la bienvenue dans la chambre à coucher, elle n’est même pas la bienvenue du tout dans les questions concernant l’homosexualité. Parce que bon, je tiens quand même à rappeller que les cathos obéissent aveuglément à un bouquin qui parle d’un mec qui a été cloué au pilori, mourru puis reviendu de parmi les morts pour venir dicter sa petite loi, et qu’ils pensent que la femme a été crée à partir d’une cote d’un homme. Alors que bon, aux dernières nouvelles, on est tous issus d’une fécondation d’un oeuf et d’un spermatozoïde, eux même venus d’un probable orgasme. La science, la génétique, tout ça tout ça, c’est pas pour les canards. Alors recevoir des leçons de personnes qui se rangent dérrière un mec complètement fictif pour éviter de qualifier leur propre libre arbitre et de se poser des questions par eux-mêmes, merci, mais on va passer. 

Et puis tiens, la fécondation et la science, parlons-en. Parce que ces gentils gens semblent refractaires à l’idée que des couples de même sexe puissent avoir des enfants qui seraient, au moins partiellement, génétiquement leurs. On se demande pourquoi. Parce que les familles homoparentales, ce sont des familles qui en bavent, ce sont des familles qui se battent tout le temps, et ce sont des familles qui ont du en passer par des mois et des années de souffrances pour avoir ces enfants, qu’ils soient leurs ou adoptés. Les familles homoparentales, ce sont des familles qui ne risquent pas de se retrouver avec des enfants-accidents-enfants, qui, je le rappelle, font des malheureux la plupart du temps-parce qu’ils auront des parents qui les ont désirés plus que tout et ont acceptés de subir toute l’intrusion salvatrice mais douloureuse de la médecine pour réussir à accomplir ce rêve. L’argument des tâches, c’est que “oui mais les gamins vont se sentir exclus” ON SE DEMANDE A CAUSE DE QUI ET PAR QUI ! Et puis qui êtes-vous, bordel, pour décider que des gens sont plus aptes à éléver des enfants que d’autres ?!! De quel droit, vous jugez et vous détruisez, réduisez en miettes, les espoirs de gens qui sont au moins aussi compétents que vous pour éléver des gosses ? 

A titre info, chez nous, les gamins, ils ne connaîtront jamais l’HORREUR et l’ANGOISSE du coming out si, d’aventure, ils naissent homosexuels. Ils sauront que fille ou garçon, toutes leurs relations seront accueillies à bras ouverts. Et puis, dites, les crétins, qui est-ce qui instrumentalise ses gamins en les faisant défiler en première ligne, et en les élévant dans un principe de rejet et de refus d’une partie de la société ? Qui est-ce qui colle des Tshirts roses ridicules sur ses mômes et les mettent en photo sur facebook pour montrer que dans la famille, on est tous dans le même panier ? Aux dernières nouvelles, c’est pas nous. 

Et puis tiens, qu’est-ce qui va se passer quand-parce que faut pas se voiler la face, ça va arriver-certains de ces gamins vont grandir, développer leur propre esprit et leur propre préférence, et se rendre compte qu’ils sont homosexuels ? Combien de gosses vont se fouttre la gueule en l’air parce qu’ils savent que le coming out va déboucher sur un rejet imbuvable ? 

Et surtout, qui, à ce moment-là, viendra éviter la grosse bêtise et montrer à ces petits-là que le monde qu’on leur a montré n’est pas le monde dans lequel on vit ? C’est nous. C’est moi, c’est mon voisin, c’est ma voisine, ce sont les associations, ce sont les gens qui vont venir offrir l’affectif qu’il va manquer à ces enfants, et leur montrer que leur futur est toujours aussi brillant et prometteur. Et au moins, ces enfants-là élèveront les leurs dans l’ouverture et la tolérance, et surtout, l’égalité. 

Allez, à bon entendeur, salut. Y’en a marre de vos conneries. 

Fear The Distortion : the Marble Hornets Experience.

Tout a commencé par un retweet sur ma timeline. Je suis un peu plus de 1200 personnes, donc c’est souvent un joyeux maelström, mais ça a attiré mon attention. Un compte qui promet de poster des photos de trucs qui foutent les chtons, je suis pour, alors, je me suis abonnée.

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Le compte a plutôt tenu ses promesses, et m’a foutu les foies avec la photo de la plus grosse légende urbaine Disney, la capture du corps pendu dans It’s A Small World aux USA. Promis, je vous raconterai toutes les LU de Disney un jour prochain. Mais une autre photo a attiré mon attention…

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J’ai bugué dessus pendant un certain moment, sans trop savoir quoi chercher. Comme j’étais une des premières à avoir ouvert la photo, je me suis dit que j’allais attendre que d’autres finissent par vendre la mèche sur les réponses. Quelque chose me mettait mal à l’aise, mais je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus, trop prise par le premier plan pour jeter un oeil sur ce qui se passe derrière

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Une forme humanoïde distendue et difforme, près du panier de basket, avec un visage inexpressif et blanc. Tout de suite, j’ai ressenti un frisson de terreur pure me parcourir l’échine, et prise entre peur absolue et délice complet, j’ai regardé les replies pour savoir à quoi cette photo correspondait.

Réponse : le SlenderMan. Une figure en costume noir, dotée d’un corps inhabituellement long, et de jambes et bras démesurés, ainsi que d’un visage blanc ou ne figure ni yeux, ni bouche, ni nez. Cette figure hanterait les cours de récrés et autres parcs, kidnappant les enfants à l’aveugle.

Complètement fascinée, j’ai commencé à aller fouiner et à chercher à en savoir plus. J’ai vu un certain nombres de photos qui rendent la légende urbaine encore plus terrifiante.

Je peux comprendre que son CV de baby sitter soit rejeté

Je peux comprendre que son CV de baby sitter soit rejeté

Bon, Robert, sors de là, tu fais peur aux gamins.

Bon, Robert, sors de là, tu fais peur aux gamins.

Pratique pour la cueillette des pommes

Pratique pour la cueillette des pommes

Ca doit pas être facile de trouver des costumes à sa taille

Ca doit pas être facile de trouver des costumes à sa taille

Bon, je fais ma maline, mais c’est parce que ce personnage a donné lieu à ma plus grosse expérience de terreur de tous les temps, et pourtant, des films qui foutent la trouille, j’en ai vus et je suis super cliente. Mais là où le Slenderman m’a emmenée, je ne suis encore jamais allée.

Quand on pousse les recherches un chouilla plus loin, le terme “marble hornets” revient régulièrement. Alors, forcément, je suis allée fouiner.

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Marble Hornets est une websérie gratuite sur youtube, qu’on peut trouver ici http://www.youtube.com/user/MarbleHornets qui raconte l’histoire à priori innocente de Alex, étudiant en cinéma, qui filme un long métrage, Marble Hornets, sur un jeune homme mid-20’s qui revient dans sa ville natale après un certain temps loin de ses racines.

Cependant, Marble Hornets n’est pas raconté par Alex mais par Jay, qui, surpris de l’abandon soudain du projet, décide de récupérer les vidéos et de terminer le film. Très vite, il se rend compte que Alex ne veut plus jamais entendre parler du projet, et lui fait promettre de ne rien mentionner du contenu en sa présence. Rapidement, Jay réalise que quelque chose poursuivait Alex.

La série est en fait un total de 75 ‘entries’, toutes disponibles sur la chaîne youtube (ou en DVD pour les accros, DVD que je n’ai pas hésité un seul instant à commander), plus une vidéo explicative, et quatres vidéos annexes, dont une qui a été uploadée “à l’insu” de Jay.

Attention, à partir de là, présence régulière de spoilers. Quand j’ai posté le lien sur twitter, certains d’entre vous ont tenté le coup…Jusque là, une seule de mes amies tient encore le choc. Perso, j’ai trempé dans la terreur pure, jubilatoire et étouffante. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie, et pourtant, je suis une consommatrice de films d’horreurs comme d’autres les chocolats. Et il en faut beaucoup pour que je sursaute.

You have been warned.

La première vidéo, #entry1, montre une sélection des premiers rushs que Jay récupère et qui ont un début de signification. Si le début ne nous donne pas vraiment d’indices sur ce qui a interpelé Jay, très vite, le premier vrai moment de terreur arrive quand la vidéo se penche sur la fenêtre et son extérieur.

Je peux venir t'emprunter un litre de lait ?

Je peux venir t’emprunter un litre de lait ?

Slenderman, aussi appellé ici l’Operateur. Pour une raison inconnue, il poursuite Alex et a décidé de venir pimenter le tournage de son petit film de sa présence lumineuse et rassurante.

Tout est naturellement tourné au poing, et avec la justification maline première que les protagonistes se filment tout le temps au cas où quelque chose n’arrive. Alex avait cette habitude, Jay va la prendre aussi, et puis, peu après, Tim, le troisième protagoniste d’importance finira avec une caméra vissée au poignet.

Dès #entry1, le ton est donné. Aujourd’hui, il y a 75 entrées, et l’histoire est loin d’être terminée, et régulièrement, une nouvelle entrée est mise en ligne.

Complètement fascinée par la vitesse à laquelle j’avais la trouille, j’ai naturellement continué, et me suis envoyée les 75 vidéos en 24 heures. Et à plus d’une dizaine de reprises, j’étais tellement terrifiée que j’ai manqué de souffrir d’un syndrome Alex : tout arrêter, et souhaiter n’avoir jamais commencé. Mais je suis un peu tête brûlée sur les bords, et surtout, j’avais impérativement besoin de savoir ce qui se passait.

Les premières vidéos sont les rushs que Jay parvient à récupérer et qui ont un sens. Et pour avoir un sens, elles en ont un…Elles ont surtout un point en commun absolument tétanisant.

Coucou me revoilou encore.

Salut les gars !

J'ai vu de la lumière, je suis entré

J’ai vu de la lumière, je suis entré

Tu dormais ? Bon ben tu dors plus. JAMAIS.

Tu dormais ? Bon ben tu dors plus. JAMAIS.

coucou me revoilou

coucou me revoilou

on se fait un cache-cache, ça détendra l'atmosphère

on se fait un cache-cache, ça détendra l’atmosphère

Les gars, je peux avoir un rôle dans le film ?

Les gars, je peux avoir un rôle dans le film ?

Video bomb !

Video bomb !

quelqu'un peut lever les stores, j'y vois que dalle les mecs.

quelqu’un peut lever les stores, j’y vois que dalle les mecs.

Je suis trop fan, je vous suis partout

Je suis trop fan, je vous suis partout

Et encore, dites-vous que ce sont des images arrêtées. Mais en vrai, entrées après entrées, je tremblais.

Jay démontre dès les premières entrées que dès que notre pote s’approche, le son et l’image se distordent jusqu’à être inaudible et ponctués de flashs, et la bande saute. Le génie de ces mecs s’inscrit dans ce premier procédé, où, psychologiquement, on s’adapte à ce concept en moins de cinq entrées, et dès lors, la terreur devient tellement puissante que même pas besoin du grand déguingandé pour faire des bonds, la simple présence de la distortion suffit à se terrer dans un coin et attendre le moment où la chose va débouler et les regarder silencieusement.

Les lieux de tournage sont dans la forêt d’abord et en pleine nuit, lieu et moment de prédilection du Slenderman/opérateur, mais rapidement, les règles sont brisées, et notre ami sort en plein jour, à la cool, venir faire coucou à ses nouveaux copains. Et puis il vient aussi pendant qu’ils dorment, et sans que ceux-là ne se rendent compte de rien (ce moment-là, j’ai bien cru que j’allais arrêter le truc et brûler les bureaux de youtube afin d’être débarassée de la peur pour toujours). On ne sait pas ce qu’il est, on ne sait pas pourquoi il apparaît, mais il est là, régulièrement (approximativement une vidéos sur quatre). Le reste, Jay mène l’enquête, rencontre les gens qui ont travaillé avec Alex, et commence à rencontrer deux personnages tout aussi flippants, plus ou moins en parralèle avec l’Opérateur. L’un porte un masque blanc avec des yeux noirs, et l’autre une veste à capuche et une cagoule, et semblent décidés à s’amuser avec Jay, et à créer une nouvelle source de terreur pour nous, pauvre spectateurs.

Cependant, si l’histoire n’était que Jay qui regarde des rushs d’Alex, ce serait vite plat, malgré la figure horrifiante du Slenderman. Progréssivement, et alors que Jay se fait prendre au jeu, l’histoire s’épaissit, laissant déviner un solide scénario derrière.

Une chose est certaine : la peur et l’addiction est graduelle, et montre en escalier jusqu’aux pires épisodes passés #60.

Je suis devenue accro à ce truc, j’ai hâte et en même temps terriblement peur de la suite, mais bon dieu, les mecs derrière ça sont des petits génies de l’horreur et de la terreur psychologique.  Et je ne le conseillerai qu’aux plus téméraires. Certes, certains, plus avides d’effets spéciaux de qualité, seront rebutés par les petits moyens, mais je pense que personne ne peut prétendre aujourd’hui avoir monté pareil truc de bric et de broc et justifier un tel niveau de trouillomètre. Un pur bonheur, une montée d’adrenaline rarissime et un trip à crever de peur. Génial.

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Ce post est le premier d’une série, puisque je compte planter une analyse complète entrées par entrées, images par images.

MONSTRUEUX. 

Je fais très chiot avec la tête sur le côté, pas vrai ?

Je fais très chiot avec la tête sur le côté, pas vrai ?

 

Now Is Good (review/critique)

Je suis une grande fan du non-happy ending au cinéma. Presque vicieuse. Et en tant que fille avec des racines moitié hardcores moitié fleur bleue, j’adore les comédies dramatiques, souvent façon romance avec une fin qui va être triste, c’est écrit depuis le début. C’est une espèce de sous-catégorie cinéma mal-aimée, mesestimée parce qu’elle tombe souvent dans le pathos et la crise de larmes, et encore plus souvent, la facilité. Je crois qu’en tant que raconteuse d’histoire, le plus grand défi de ma vie serait d’accomplir un film en tant qu’auteur qui raconterait ce genre de choses mais se sauverait de tous les lieux communs habituels qui dégradent le système inévitablement. Et il y en a beaucoup que j’ai vus, que j’ai aimé parce qu’ils m’ont touchée, mais qui crevaient de clichés et de propos attendus.

Celui qui m’a le plus retournée demeure et reste Third Star, mais elle est hors compétition : pas d’histoire d’amour (pas avec James en tout cas) et Benedict, donc, forcément, je suis une éponge par avance. Mais la manière de traiter les choses, la réunion entre potes, les fou rires tout le long, et cette fin que j’ai trouvée à la fois insuportable et sublime…Third Star est le haut du panier pour moi.

J’ai vu Love Story, bien sur. Que j’ai trouvé inégal et longuet. Un Automne A New York. Qui était une accumulation de stéréotypes, mais la fin et le chirurgien qui jette son bonnet en signe de défait m’a profondément marquée et touchée. A Walk To Remember, qui était tout ce qu’on pouvait attendre d’un film avec Mandy Moore. The Notebook, genre référence ultime de tout le monde, mais que j’ai trouvé un chouilla…Ouais, pareil, toujours un rien dans la même lancée, qui revisite les mêmes choses. En même temps, bon, Nicholas Sparks, fournisseur d’histoire tristes en puissance, et multi-adapté. Sweet November était dans une lancée différente, mais ils ne sont pas allés jusqu’au bout de leur idée, et c’était dommage. Je suis une mangeuse de films tristes avec des jolis gens qui meurent de méchante maladies.

Donc, j’ai entendu parler de Now Is Good cette semaine, et j’ai sauté sur la première occasion pour regarder le film, en dépit de ma quasi aversion pour Dakota Fanning. Ma liste de films à regarder sur IMDB est scandaleuse, il n’y a que de ça…Mais j’ai sauté le pas ce soir (et j’en ai encore deux devant moi dans le même genre)

00000000000000000_89458Le pitch : Tessa à dix-sept ans, une leucemie qu’elle traîne depuis quelques années, et elle a décidé de ne plus se battre et de laisser tomber la chimiothérapie. Elle dresse la liste de ce qu’elle veut faire, et tout en haut, faire l’amour pour la première fois. Tête brûlée, n’ayant plus rien à perdre, elle tente des choses tordues et illégales, mais au final, elle tire la conclusion que la vie est une série de moments qui doivent être vécus avec force…

Le casting : pour le coup, le casting est plutôt pas mal. En plus de Dakota Fanning dans le rôle de la mourrante tête à claques (si, si, je vous jure, première fois que j’aurais bien collé une paire de taloches à une cancéreuse), Jeremy Irvine (“qui ça ?” mais oui vous savez, le mec qui cause au cheval dans War Horse) dans celui du premier-dernier amour, Paddy Considine, vraiment génial dans le rôle du père-pillier, Olivia Williams, la mère paumée qui peine à trouver ses marques dans un divorce qui l’a privée de repères maternels, et Kaya Scodelario (mais si, vous savez, Effi de Skins) qui joue un rôle qui ne nous change pas beaucoup de celui de Effi finalement. Plutôt un joli assortiment.

Le film : Inégal, et coupé en deux. La première heure, qui est plus ou moins une collection de toutes les conneries que peut faire Tessa sous prétexte qu’elle ne pourra pas les faire plus tard, est aux frontières de l’insupportable. Dès les dix premières minutes, j’avais envie de lui courir après pour lui coller une paire de claques. Elle s’essaie à la drogue (champignons, hein) et en fait une vantardise, elle vole carte bleue et vernis à ongles, et quand elle est arrêtée, elle démontre les traces physiques de son malheur, comme si cela excusait son comportement, elle chauffe un mec puis décide que finalement, non, on ne jouera pas à touche-pipi, elle répond de travers à son père, elle est imbuvable, et mono-émotive. Il persiste des scènes qui sont jolies, et toutes avec Adam. L’interprétation mesurée de Jeremy Irvine en fait une bonne contre-balance du caractère de merde de la malade.

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La scène dans les arbres est très douce, très jolie, très poétique, pas très originale, mais plutôt agréable. Les réalités médicales traitées sans détour sont impactantes et fortes, et remontent le niveau global du début du film. Je n’ai pas voulu arrêter, mais j’étais distraite. Jusqu’au moment où sa maladie la rattrappe, et où, d’un coup, elle devient plus belle, plus lumineuse, et où cette histoire avec Adam devient poignante.

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On ne donne pas dans l’immense originalité, ou le traitement novateur de la perte prochaine d’un être si jeune, mais des moments extrêmement poignants et puissants viennent soudainement donner tout son cachet au film, tout son intérêt. Petit à petit, la liste de Tessa, au lieu d’être une collection de bêtises plus ou moins grandes, s’enrichit de petites choses, au fur et à mesure qu’elle survit à un jour ou une semaine de plus.

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La plupart des thèmes traités dans la dernière moitié du film sont abordés avec une sorte de douceur, d’amertume douce, sans donner dans les torents de larmes, mais sans nier la douleur omni-présente, que ce soit via le père, via la mère qui retrouve petit à petit des marques maternelles, le petit frère qui pose des questions brutales et honnêtes mais ne manque jamais de ravir Tessa, Zoey pour qui Tessa veut être présente lors de l’accouchement de sa fille et qui va se rendre compte que le temps va lui manquer, ou Adam, qui, remis de son propre traumatisme qui l’avait empêché de vivre pendant longtemps, reviens petit à la vie alors que Tessa la quitte sur la pointe des pieds.

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Arrive un moment où la maladie s’est tellement répandue qu’elle arrive en bout de course, que l’imminence de sa fin se fait préssante, et où, prenant conscience que le monde va continuer sans elle, elle détruit tout dans sa chambre, et essuie des remontrances l’accusant d’égoïsme de la part de son père avant qu’il ne s’effondre sur l’épaule de sa fille, inversant tendrement et tragiquement les rôles du consolé et du consolant. Ce n’est pas novateur, mais c’est extrêmement touchant et prenant.

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Avec son grand amour, elle invente la vie qu’ils n’auront pas, elle lui invente des enfants, elle lui invente un futur, elle laisse à Adam un goût de vie plutôt qu’un goût de mort. Une fois encore, c’est doux et triste à la fois. Les mots sont justes et percutants, malgré les lieux communs, mais ils sont revisités. D’un coup, Tessa, l’ado turbulente, désobéissante et tête à claques devient une adulte pour quelques jours, elle rassure les gens, elle prépare leur futur tout doucement.

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La fin du film est douce et jolie, puissante et poignante parce qu’on fait un tout petit bout du chemin final avec Tessa, et elle rend le voyage poignant. Pas de flatline, pas de personnel médical, pas de grandes embrassades et de cérémonies infinies et noyées de noir et de larmes, mais plutôt la conclusion de Tessa sur ces moments et sur la vie en général.

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Verdict ? Pas un chef d’oeuvre, ni une création tout à fait originale, mais la première heure longue vaut le coup pour la beauté de la suite. C’est comme regarder une photo de coucher de soleil : on connaît, on sait ce que c’est, mais cela n’en ôte pas sa beauté particulière. En plus, joli traitement de la bande son et de la musique.

 

 

 

 

Not an innocent game (Benedict & Assange)

Alright. This article is in english for reasons.

I have underlined, last week, the extreme epicness of Benedict telling the paparazzi to go in Egypt see if he’s there.

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As an isolated event, it was absolutely badass and pretty clever of him to do that.

As an isolated event.

Yesterday was the titan return of setlock in Gower Street (the “fake” Baker Street from the Show), which would inevitably mean massive sherlockian crowd gathered on the set. And it did not failed. Huge queue of curious, some quiet, some much less, and, without much of a surprise, some of the people out there reporting weird fangirling behavior. But I can’t say that I am surprised. The global Cumberbatch part of the Sherlock fans can sometimes be…Let’s say, a little bit over the top.

When they started filming the third serie last spring, things were not half as crazy, courtesy to the release of STID and the countless paparazzi chasing during the last few weeks, but they were, and HE was a lot more shy with people.

Well, let’s just say that things have changed over a season. The fact that he is playful with fans is nice, that’s cool, he’s singing happy birthday to a fan, takes strange pictures with all of them on it, he seems to really really care about pleasing the audience.

But there is one thing that bugs me, and I’m sorry for that Ben, you remain my all time hero and favorite actor ever, but I am going to have to be a little bit mean towards your behavior, and to question the genuine of it.

He’s handed a four page, extremely political, statement for the people to shoot, and, of course, to create a global spreading of the so-called pictures. The message says “Questions we have a right to ask in a democracy – Cameron, Theresa May, GCHQ, teachers, parents, each other, hard driver smashed, journalist detained at airports…Democracy ? Schedule 7 priority restraint – is this erosion of civil liberties winning the war on terror ? What do they do not want you to know ? And how did they get to know it ? Does the exposure of their techniques cause a threat to our security or does it just cause them embarassment…?”

Can’t quite say that I am fully aware of the news behind such a statement, since I was much more fascinated by Chelsea (n.b for those of you unaware of this fact, after years of having struggle with sexual identity, Bradley Manning has had the courage to announce today that from now on she will be Chelsea and will endure the hormonal therapy to fully be a woman soon. I wish I could safely think of her as undergoing a peaceful transition, but I highly doubt those idiots will let her live the way she wants. Added to her unfair sentence will be a dreadful moral and psychological pain) Manning’s Wikileaks trial and sentence (coincidently, she was sentenced yesterday to 35 years in jail) and, shame on me I suppose, I was not checking britain’s news. I overheard a couple of things, but it is still pretty blurry for me and I won’t have the indecency to speak about something I majorly ignore.

As expected, within seconds, the pictures went viral, and every single british newspaper is getting benefit of this piece of media bravery. The amazing team at cumberbatch_de, who took a very good shot of both of the Ben’s pages (and who I can only encourage you to follow on twitter, regardless to the unintended scoop) has seen their pictures used and re-used everywhere, and I salute their very calm and wise reaction to it.

For a few minutes, I was in a state of bliss, being incredibly proud of him. Trying to wake people up to the country’s and the world’s issues is a very brave thing, good on you Benedict. But as I was chatting about it with some of the fantastic french fans (Sherlockfrance, who I encourage you to follow too) I quickly noticed that there was something odd about it. Four pages, I mean, the Egypt notice could have been on the moment, because he was getting pissed at paparazzi, something that I can totally understand since he’s been constantly followed everywhere over the past few months…But this ? This is a deliberate, calculated move of someone who knew that there would be a crowd bewildered by his shadow only, and that he would get right away a very willing audience.

So, my question is : Benedict, are you totally genuine with this ?

Sherlock france pointed at me that it’s definetely not his role, and that it seems a bit over the top, or at least, a misplaced move. And in all of my revolutionnary, anarchist soul, I have to admit that they are right. If he wants to play such game, opening a twitter account would have been the smartest and wisest thing to do, even if I can, once again, understand why he would not (avoiding the countless degrading, wild and sexually frustrated messages is definetely something I’d do too) but that does not make this move any less strange. Why would he suddenly turn all political and divert his own image to this ?

And then it hit me.

movies-fifth-estate-poster-benedict-cumberbatch-daniel-brulhl-julian-assangeStraight after the end of the Sherlock filming session, he’s going to switch into promotion mode, and promotion for a film that is both going to be pretty incredible and very, very risky too. And his latest declarations on the subject (the good controversy of the “the cumberbitches (sic) will watch my back”) proves that he knows that Assange is not going to shut up about it (well, who would expect the Wikileaks founder to keep quiet about a movie made on his life without his agreement ?) and even further, that he knows that he’s going to get somehow targeted by Julian. He can hope for countless awards nominations but there’s one he can not have, and it is having Julian’s approval.

Julian Assange, even if he’s stuck for an indefinite time at the Ecuadorian embassy in London, is still extremely aware and responsive to each and every thing happening in the world, and he’s preparing and setting up his own political party set to storm on the next australian elections. Needless to say that The Fifth Estate’s october worldwide release does not suit him at all, and will affect greatly in a way or another his future. It may depends on a movie, that will eventually take shortcuts and analyse the facts in a very Hollywood-ish way, whether people will chose or not to follow him. Which is, in the end, extremely unfair, providing that he’s been fighting greatly each and every single form of truth distorsion, and that he’s been on the constant edge of fearing life-threatening actions only because he’s a whistleblower and an unspeakable truth seeker. So, whatever will come out of the movie is going to change his destiny, whether he wants it or not. And he’s not the kind of man who will let those things happens without giving a good fight.

One thing that Bill Condon, and, in his direct trajectory, Benedict, may not quite realise yet is that the Wikileaks network, and their more or less direct connexions, and among them, the anonymous one who is not afraid about anything, will play its game on the promotion of the movie, and that they might face unexpected reactions and effects. Do I need to remind of the website failures and hackings that happened over the past years, most of them caused by Anonymous ? If they want to sabotage the movie, they will have their ways, and I doubt they will be afraid of doing so.

So, back to our brave actor showing the world a truth-seeking opinion…Benedict, by any chance, are you trying to ease things a little bit, to win over the master’s approval of yourself, and therefore, avoid a storm of disdain and negative reviews from those who can pull some disturbing strings ? Is there any chance, my dear, precious, and beloved talented gem, that you might realise now that playing this part so quickly in your still young carreer may not be such a smart move after all ?

Don’t think that I doubt his performance. I can’t doubt his talent, and won’t, ever. Benedict is, and by far, the most talented, gifted, insanely brillant and beautiful actor that has walked this earth this century. And he can’t dissapoint as such. He’s throwing himself away for each and every single one of the roles he played, and the result is always incredible, powerful, extremely moving and somehow a little bit disturbing-in a pretty good way. He is beyond amazing, and when I think that I can not love him more, I always end up surprised and taken off guards, and I tilt my head on the side and says “awwwwww isn’t he amazing ?” almost every time. He will make an extraordinary Assange, he has already copied and pasted his accent and his haircut, and he looks just like him. And I assume-and the trailer proves it one thousand times-that with the informations he’s been provided with he will pull out of his magic hat a terrific Assange. Julian-Assange-007

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assange-fifth-estate-wikileaks-condemn.siMy concerns are more going towards the vision that this movie is going to give of Assange, and whether the real man has been truly taken into consideration throughout the building process of the character. Benedict has been in touch with him, but in a very light way, and he starts to get cold feet about it all. In the recent interviews, he’s been giving away his concerns about how Assange will be shown, and how he’s tried to made him much more human and easy to connect with, but that does not mean that Assange is cold, that means that the version of Assange in this movie might be like this. The books are based upon experiences from people who are in a hiatus relation with him, and therefore…Are they going to be as realistic as they could, or will they chose to paint him differently ?

I am extremely excited about this movie, really thrilled and bouncing with impatience, and each time something is said or shown about it, I run as fast as I can to feed my half-obsession. But then again, I’ve been fascinated by Assange and Wikileaks since day one, and am still deeply convinced that he’s one of the modern-time revolution launcher that will somehow change the face of humanity’s future. So, knowing that my favorite actor was set to play such a part, I was beyond happy. And still am. And am totally convinced that no one would be better at it than he is. But the real underneath question is : mere years after the Wikileaks implosion, was it wise to make a movie, a scripted movie, so soon, out of it ?

And my real concerns are about how it is going to affect Benedict’s carreer and future. The experience is not going to be harmless, and I am pretty sure he is expecting it to be, and he is still fairly young. There is going to be a Wikileaks/Assange/Anonymous storm, it has already started, they’ve been busy with the Manning trial, but now that the poor lady is sentenced to half a life in jail, they are going to be ready to focus on the movie, coming out right between the trial and the aussie elections.

I trust Benedict. He’s much smarter than he gives himself credit for, and I am pretty sure that he’s already chosing a place to hide before the storm begins. But what is going to happen now is going to be something no actor, no director, no producer has ever seen or been through before, and I am somehow stuck between my devotion to Benedict, and the one to Wikileaks’s morals. And I am not too sure I like it.

EDIT
I thought I was just giving a light interpretation and analysis of what is going on. Turns out, for once, I was right. Look what WikiLeaks has tweeted tonight…

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