WET BUTT

Pardon, mais ce clebs est génial. Son maître l’a fait parler, et le résultat est tellement hilarant que j’ai passé vingt minutes avec la video en repeat à hurler de rire.

Rien de tel qu’un éclat de rire pour terminer une journée chargée…

 

 

Losing My Religion (c’est pas possible d’être aussi CONNES)

Vous connaissez le terme ragequit en gaming ? C’est quand candy crush s’est tellement comporté comme un connard qu’on préfère quitter le jeu sous le coup de l’énervement parce que ces putains de tablettes de chocolat à la con poussent de partout. Et on croit qu’on altère l’humeur du jeu en le laissant là en plan.

Je vais inventer un nouveau terme de cet accabit. Le rageblog. Le post où tu sais que tu vas passer mille mots à péter un plomb et à te demander comment il est possible qu’un tel niveau de connerie s’épanouisse sans que personne ne voit le problème. Enfin, si, d’ailleurs, mais une VIBRANTE MINORITE.

Ma théorie, c’est que le taux actuel de posséssion de matière grise avec manuel d’utilisation dans cette fandom est aux alentours de 5%. Donc, globalement, pour une fan de Benedict (ah ben oui, sinon c’est pas drôle) qui tient un discours sensé, il y en a dix-neuf qui débitent de la connerie en tranches, rondelles, parts, et s’en vantent. Et oui, oui, je fais partie de ces 5% pour une raison toute simple : je ne le prends pas pour dieu. Je n’adhère pas à tous ses choix-même si artistiquement il finira bon gré mal gré par l’emporter inévitablement (et c’est ce qu’on appelle le TALENT, cf post précédent)-et surtout, je revendique haut et fort mon objectivité et mon droit à dire que sans déconner, y’a des jours où je me demande ce qu’il a en tête sur la moitié des interviews. Dernier exemple en date, le Guardian, où non seulement il est tombé tête la première dans le piège tendu par les ailiers droits de Wikileaks, mais en plus, non content d’avoir sauté sur la peau de banane, il a descendu la ruelle en skate dessus (ne me remerciez pas pour l’image mentale, c’est cadeau).

Disons que pour résumer, cet abruti-parce que là, je ne vois pas d’autres mots-a trouvé le moyen de se faire questionner sur 70% de l’interview en détails sur Wikileaks, Assange, Snowden et Manning sans jamais se dire une seule fois que ça sentait le crâmé. Ce qui est quand même exceptionnel, parce que, hein, vous allez pas me dire le contraire, il est loin d’être intellectuellement limité. Alors moi pas comprendre. Fatigue, autre chose en tête (comme aller courser la gueuze, ce que je peux comprendre), j’en sais rien, mais c’est tellement flagrant que ça va partir en eau de boudin qu’on se demande ou est-ce qu’il avait rangé son cerveau et si il comptait l’assortir à son costume pour l’avant première de The Fifth Estate. Parce que ce grand con, hein, au lieu de parler de son rôle et du travail de préparation-alors que sérieusement, c’est ça qu’on veut savoir-il s’est fait piéger comme un bleu en émettant un avis sévèrement nuancé sur la question.

Extrait de l'interview du Guardian du 14/09/2013 "The Peculiar Charm Of Benedict Cumberbatch"

Extrait de l’interview du Guardian du 14/09/2013 “The Peculiar Charm Of Benedict Cumberbatch”

Sommes toutes, vous me direz, avoir une opinion pas forcément totalement positive sur Assange & co. c’est un droit, on est en démocratie, tout le monde a son opinion. Oui mais non. Lui, pour le coup, il s’est retrouvé la tête la première dans un film qui diabolise Assange produit par Dreamworks/Disney. Alors en rajouter une couche supplémentaire en se retrouvant avec une interview où il dit quand même que Manning savait ce qu’il faisait et maîtrisait les risques (en résumé : tant pis pour ta gueule), c’était la route vers les emmerdes. Et avec le Guardian, hein. Pas le Times, pas THR, pas IW, non non, LE GUARDIAN. Qui n’a pas vraiment apprécié le film. Qui a collaboré avec Assange pour publier certaines infos qui ont fait le scandale WL. Ma théorie, c’est que du haut de son mètre 80 dépassé, il est trop haut pour avoir accès à une oxygénation optimale du cerveau. Je ne vois que ça pour expliquer comment on peut la voir venir et marcher dedans quand même.

Le plus puissant de l’histoire étant que ce n’est pas son opinion propre. Je la connais, son opinion propre, hors promo TFE, elle est plutôt très favorable à tout cela. Et arrive ce qui devait arriver : le Guardian publie l’interview, les commentaires font remarquer que ça pue le corporatisme à pleins naseaux, et notre grand bêta se retrouve dans l’inconfortable position du : eh ben merde, c’est pas ce que je pense (et je vais encore passer pour un bouffon). Bilan : super-Ben se retrouve à envoyer une note succinte façon caliméro.

Note corrective envoyée par Benedict aux modérateurs des commentaires du Guardian

Note corrective envoyée par Benedict aux modérateurs des commentaires du Guardian

Mon cher, tu savais dans quoi tu t’embarquais, tu ne peux pas nous la jouer “je me suis fait avoir”, tu connais l’histoire du Guardian vis à vis de Assange puisque, je te le rappelle tu viens de la jouer. Il savait à quoi il s’engageait, même moi qui n’ai jamais fait de com de quelque façon que ce fut, quand j’ai vu qu’il y avait un article long comme le bras sur lui dans le Guardian, j’ai su que ça allait partir en fenouil. C’était écrit entre les lignes. Inévitable. Bisounours, si tu crois que la presse et les médias ils sont trop gentils choux et qu’ils t’aiment bien de toutes façons, tu oublies surtout que tu es les deux paluches dans un monde de requin où les interêts du journal passent avant les tiens. Et que dans le cas du Guardian, se retrouver avec l’acteur qui joue Assange dans un film qui le diabolise et qui dit dérrière que c’est pas bien ce que Manning il a fait, c’est du pain béni, déformation de propos ou pas.

Il ne sait pas répondre aux interviews, il dit blanc un jour, noir le lendemain, et sur un mois, on va se retrouver avec toutes les nuances d’arc en ciel entre deux, et perso, quand je me penche dessus, j’ai toutes les chances de m’arracher les cheveux par poignées parce que ses discours ne se tiennent pas, et que je n’ai pourtant aucun doutes sur l’intérêt qu’il suscite-pour preuve la sublime interview de Caitlin Moran d’il y a quelques semaines, ou celle du THR absolument hilarante de par sa schizophrénie finalement tout à fait normale. Mais à la limite, j’ai paramétré ce bazar médiatico-scandalo-pedalo dans la semoule dans mes fonctions par défaut de fan, et quand j’ai une nouvelle interview sur les bras, je m’avale un seau de vin blanc pour faire passer le tout, et je finis toujours par sourire de ses géniales imperfections qui répondent en miroir inversé à son immense talent. Ca fait partie des codes Cumberbatch, et de temps en temps, il se surpasse et on obtient des interviews en forme de moment de grâce, et ça panse les blessures ouvertes de celles où il dit que des bêtises.

 

MAIS MAIS MAIS MAIS. Parce que vous vous doutiez bien qu’on allait pas en rester là, ben nooooon, ce serait trop facile, dans la branche qui sent le fenec fumé de cette fandom, il existe des extremistes (mais si, rappelez-vous mes 16 billions d’articles précédents). Des cinglées. Des cas psychiatriques. Des dindes confites à la framboise gâtée.

Et surtout, des égocentriques toujours prêtes à battre le fer tant qu’il est chaud pour attirer l’attention de Benedict avec des projets sans cesse plus novateurs et plus…Cons. Chevalières en armures de pilou-pilou montées sur chevaux oniriques à la flamboyante crinière arc-en-ciel, elles sont toujours vaillantes (et c’est bien ça le problème) et prêtes à pourfendre de leur sabre laser rose le vil gueux.

Ces charmantes galinacées ont décidé de mettre en place des pages facebook de soutient à Benedict dans le cas où…Quelqu’un vient dire du mal de lui. Assange, Wikileaks, les méchants journalistes trop pas beaux, allez, hue, tout le monde dans le même panier.

L’idée cachée dérrière ce truc  c’est (je cite) “We all know that with the release of The Fifth Estate Benedict might be facing some questioning times. Assange has haters and sadly we predict Benedict will get his part in that too. He said it himself that he expects it. I want to make sure we DO have his back when it happens. So I ask of you if you come across any negativity towards Benedict to report it here and we will then see how to proceed further. Most likely by mailing the offending party to show our support regardless of what they may say. I am planning a page linked to this group as well. If you have friends that are not yet members but who like Benedict, do invite them over to join us. Benedict will need us, so let us show him we have his back.”

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Récapitulitons. Dans ce même paragraphe (dont je ne peux citer la source, pour des raisons d’agent double) au contenu explosif on se retrouve avec :

  • une victimisation évidente de Benedict (37 ans, 1m83, pas vraiment gaulé comme une asperge)
  • a contrario de la victimisation de Ben, une hyperbole transformant les fans en une sorte de superhéros prêts à bondir à tout instant. Un genre de périls de Pauline inversés, quoi.
  • une confusion de dingue entre l’homme Assange et le personnage de film Assange (qui me semble être trop grosse pour être vraie, ET POURTANT)
  • un appel très net et très flippant au contrôle de la pensée, façon 1984, où toute forme de critique envers Benedict sera sanctionnée de la manière la plus arbitraire et stupide du monde : le spam

Et tout ça parce que grand con à eu le malheur de dire (ou pas, parce que la source de base était floue, reprise, modifiée, amplifiée, etc…) dans je ne sais quelle errance mentale “oh, si Assange m’attaque, les Cumberbitches répondront pour moi”.

Attention, chute de poêles

Attention, chute de poêles

Alors soit il avait effectivement pris un coup de poêle en pleine tronche (faut pas croire, ça remet les idées en place) et dans ce cas, circonstances attenuantes, soit il avait clairement pété une durite (ou deux) parce que dans la même phrase, dire une telle énormité, provoquer une probable hilarité chez Assange qu’on entend se poiler jusqu’à l’équateur, ET mentionner le titre glorifiant gravé sur les armures en pilou, j’avoue, il a fait très, très, très fort ce jour-là.

Sauf que naturellement, toutes les gonzesses plus ou moins ecervelées qui protègent leur petit poussin (belle bête) en voyant ça, ni une ni deux, il faut que nous le protégeassions (manquerait plus que j’ai mis dans le mille avec cte conjugaison) de toutes nos forces en créant des groupes de discussion super efficaces et interessants où nous allons comparer la taille de nos collections et la force unique de nos amours et où on va lui prouver que si des gens méchants ils sont pas gentils eh ben on va leur montrer de quel bois on se chauffe (et déconnez pas, ça flambe vite, le pilou, ça risque de sentir le poney brûlé). Quelque part, heureusement qu’il leur a pas suggéré de se jeter dans la tamise, parce que le pilou, ca fait vite éponge.

Donc, dans la splendide vitrine collective de toutes les énormités qu’elles nous ont pondu-et faut avouer que ces dix derniers jours, elles ont surpassé tous mes (des)espoirs-nous pouvons ajouter ce mouvement qui, n’en doutons pas, saura fédérer toutes celles qui considèrent qu’un peu de critique peuvent le tuer, et que celui qui essaie déchainera leur courroux.

N’empêche, moi ce que je vois, c’est les conséquences à court, moyen et long terme. Et c’est ce qui me rend (encore) barge :

  • Les fans de Benedict en général vont encore passer pour des tarées sans aucun sens de la mesure (mais c’est pas comme si c’était nouveau)
  • Les journalistes et autre critiques vont se gausser comme des chèvres à la machine à café “alors, t’as reçu les mails des fans pas contentes de one direction” “ah non, merde, j’ai que celles de Cumberbatch”
  • Assange va plus en pouvoir de se marrer, il va finir par avoir envie de se recruter lui aussi une armée de bitches pour aller faire un duel au clair de lune dans le jardin de l’ambassade
  • On peut redouter une floraison impromptue de pétitions voir même d’une manifestation-garden party chez Assange avec comparaison d’accents et de couleurs de cheveux
  • Bientôt, les médias refuseront de poser des questions risquées ou un peu rigolotes à Benedict, de peur de se faire pourir sa boîte mail par des messages sans coeur ni fond, et ne se gêneront pas pour refaire sa réputation entre collègues
  • Ca va déclencher la furie créative de Wikileaks (déjà bien, bien entâmée) qui va se lâcher sur le film, et on préfère ne pas imaginer ce que Wikileaks ferait d’une plâtrée de mails de groupies trop fâchées parce que c’est trop pas juste de dire du mal de lui et du film. Si elles veulent une guerilla (c’est une guerre avec des pâtes Barilla), Wikileaks a les moyens de leur offrir une attaque en bonne et due forme, et pour le coup, les premiers dommages collatéraux vont frapper Benedict en pleine tronche.

Et naturellement, ce ne sont que les effets secondaires que mon esprit très fatigué et très éculé a réussi à réunir, sachant pertinament que je n’ai probablement mis mon doigt que sur la partie de l’iceberg qui est a l’extérieur de l’eau. Laissant supposer que le plus gros est encore en dessous, et surtout, qu’il y a un naufrage dans les parages.

 

My very dear Benedict…

What a strange, strange journey it has been. I could easily have spent another decade royally ignoring you, and not falling for your incredible, otherworldly talent. And since I was totally hooked to Sherlock, we could assume that not falling right away for you was a definite sign that I would walk by and ignore you as an individual, and yet still be mindblown by your extraordinary Sherlock incarnation.

But, hey, there was a reason why my mind was keeping me away from you. And it was not you I was dreading.

Still, came february and its incredibly tough dissapointments, when I got my best friend to watch Sherlock-and holy crap, it was quite a monstruous task to have her cross the line and finally falling for your on screen nemesis-over and over and over and over again, my line-should I say our ?-was to be crossed, and soon enough, something strong started to blossom, something that was meant to be anyway.

Oh I have wandered the seventh art and its roots and branches, both before, during and after graduation, and through my uni years, I came across a lot of performers, and some of them were magic makers. Yet my favorite actor remained unchanged, long gone, buried somewhere in Ramatuelle, and so my frustration was beyond describable. Had he lived long enough to meet my generation, he would have been the greatest gift a cinema lover could get. I was stuck in dark offices, using outdated material to enjoy his immortal talent, feeling like maybe, somewhere, his kind of talent would live in someone else.

It took me ten years to figure it out. Ten years of exploring and discovering and going through every single hollywood product, every indie sparkle, every worldwide hope. And every one of those were eventually dissapointing, being good once or twice, like if they were expecting on directors to make the best out of them without really giving any real effort to it.

I remember clearly the funny little day when my best friend told me “I have a thing for Andrew”. And, eyes lost in a strange blur, my voice thicked with an unspoken emotion, I replied “Yeah, I guess I am having a thing for Benedict”.
She laughed, I laughed, both stuck in the surprising shock of such a revelation. I was into Sherlock for a year and a half already. She just nodded “girl, you took your time”.

I tried to resist. It is in my nature. I am stubborn, and I was already scared of what was to come. Because even away from it all, I had a pretty good preview of the downsides that were to come, most of them not because of you, of course, but still…

Pretty fast, I started to gather things on my hard disk, ready to be watched. Quite funnily, the first step was Starter For Ten. Oh boy, you made me laugh with this character. Each time my head tilted because he was unbearable yet adorable, I noticed that the tiny link between you and me, created that time I gave up on resisting you, was eventually growing stronger.

Then there was Parade’s End. The beauty of the characters, the inner fights, the frustrated feelings, and somewhere in the middle of this endless, exhausting storm, your remarkable, unique, tremendous talent-a gift-that carried me through countless emotions and a path both devastating and wonderful. Those five episodes were pushing me towards a step higher into something I was not really ready for.

My road took a turn and chose to follow yours somehow. Slowly but surely, I was trying to get my landmarks into a fandom I was already rejecting. Cumberbitches, eh? I was totally shocked and appaled when they started to stain my twitter feed with their endless blabing, seemingly proud of their name. I decided to give my blog a twist and make it more about you than anyone else, but creating a fucking Tumblr was out of the question.

Strangely, while trying to run away from this mess, I started to bond with extraordinary people. Oh if only you knew them, you would probably get to know a side of this you seem to ignore. They’re fun, smart, charming, and they know when to say that you fucked up or that you should have kept your mouth shut. They taught me how to avoid the low-life idiots who enjoy spitting on your reputation by being absolute cretins, and how to enjoy what we have together. I’d never thought I’d say that, Benedict, but the french fans are amazing. They peeled out the groupie, psycho, stalker side of being a fan, and I feel now like we are pulling out one another, instead of dragging each other down with revolting and vile stuff.

I was not really bothered about the shit that happened back then. When you were saying wrong stuff-and sweetie, why are you using this vile name to call your fans ?-I just frowned, laughed, and move away. I did not made a fuss about it, and kept on exploring your fantastic carreer. The next stop was one I was both excited and terrified about.

Third Star. For so many reasons, the theme was extremely strong for me, and I was so fragile about it. My soul have been shattered into billions of rainbow pieces, and I cried a river and a half. You were…You were haunted. You were right, and with such a character, you had 99.9 chances out of a hundred not to be. And you grabbed that infinitely small chance and turned it into such a moving performance.

And this is when it hit me. I had found my little gem. Well, little…Not really, eh ? You successfully put back the sparks in my eyes, a feeling I had long forgot. A glimpse of the bittersweet joy I had in uni, this time glorified by the fantastic feeling of knowing that we actually share the present time. No false future hopes, no painful blasts from the past. There you were, in the flesh, a splendid phenomenon in his late 30’s, someone I may one day be lucky enough to witness the talent for real. My life path had crossed yours, and I was excited beyond words.

From that moment on, and taking into account that it took me days to reunite and collect the pieces of myself spread across the room, I started to actually fall in…Love ? With you. Oh not the sort of mentally ill kind growing everywhere those days, no, something that would be the product of a solid admiration, a true tenderness, a huge amount of fascination, and a slight pinch of “aren’t you pretty ?” factor-final proof that a glimpse of heterosexuality may have survived my latest shenanigans.

I was pretty happy, and because things works in a good way, that was right at the beginning of the Star Trek promotion. Your face was everywhere, and I was about to go see a movie, for the first time of my life, because of the actor only. Granted, I loved the whole movie and reboot franchise afterwards, but still. That was quite a funny thing to do, sitting there, in the dark, with a huge cup of popcorn on my lap, and chosing the wrong side, the dark one, sitting right behind the meanie, the villain. And what a villain…!

Over the next few weeks, I visited the public set of Sherlock, got my mind twisted and squeezed in front of Barts, ate a breakfast at the Speedy’s, met Andrew Scott, started to take a significant part in the tremendous work of the french fanbase, learnt to become friend with great people, and kept on swimming like a happy little fish through movies, TV shows, radio shows, interviews, and other shenanigans. My version and vision of things was the best one, I was just enjoying things simply, ignoring as best as I could the growling and hurling sick side of the fandom.

But the growls and hurls were to catch me quickly, and set me into a growing wave of shame and doubts and fears and dissapointment.

What were you doing in this amateur short movie that is ignoring their funders-your fans-that is slowly but surely proving to be made by tasteless and interested people not even able to make a decent movie poster and to mention the way they get there ? Why aren’t you able to stick to your non-cumberbitch policy and how on earth do you dare using this incredibly vile and hurtful name in some interviews ? What crossed your mind when you said that if Julian Assange complains, the so called bitches will watch your back ? Why, Benedict ? Why ?

As of now, I’m terrified about the upcoming The 5th Estate promotion, and about what kind of innocent nonsense will come out of your mouth and unleash a storm. You’re not very good at doing interviews, and I can’t blame you for that, I would not make a better job about it. But please, please, can you think for one second only about the crazy idiots that you have attracted that will eventually fuck your reputation up because they let their stupid hormones run their actions ?

You know what is happening, now that I’m putting my heart on the slab and letting it being disected ? Because of an innocent little sentence you said once-and maybe those weren’t even your exact words-bunch of atrocious groupies are building up website and facebook pages meant to encourage people to spam and harass whoever might say something wrong about The 5th Estate. Not only is it ridiculous, it is going to harm you and your reputation in a way those little girls have no idea, and I am getting genuinely concerned those are going to cause your career to short circuit. The medias are going to be reluctant to deal with you because of the wave of hate they might unleash if they don’t go your way. Not only is it this stupid and dangerous, it is shitting on the very basic democracy principles : everyone is entitled to their own opinion. Worst, they’re going to harm Julian Assange’s name, and this man deserves anything but this sort things.

As a regular fan, one that does her fair amount of job to give people the right and the luck to know you a little more, it is like my soul is being drenched into acid and it is hard not to lose it entirely to shout at their faces that they are destroying your name inch by inch-and I don’t even talk about the several Cumber-words or something-Batch that are being overused regardless to the respect they own to the owners of this name, your mum, dad and family, who I have nothing but silent respect for. This fandom is sick. Not all of it, and each time I notice shit happening and I say it out there-because, really, it is not my type to shut the hell up about it all-new people come to talk to me on twitter and tell me that they are grateful I am giving this part of the fandom a voice.

You know, my very dear Benedict, in a few years time, they’re going to find a new heartthrob to poster their walls with and to fangirl over. But we will still be there, providing we gathered enough strength to pull it through all of this mess. We will still say peacefully to anyone willing to listen that you are the best thing that ever happened to the world of acting and filmed arts, and we will still look after you and your projects with a silent pride, and some of us will still spend hours trying to translate and write and promote-without ever asking for anything in return from you, because your talent is our reward. And we’ll still love you for the one thing you deserve our admiration for : your majestic, wonderful, untouched, amazing and beautiful talent.

With all of my love
Yours, devoted and loyal

Axy

La boîte à merveilles…

 

Je ne fais pas QUE râler sur ce blog, de temps en temps, je mets la main sur des petits bijoux musicaux…Pour cette fois, ce sont des voix féminines, teintées de nostalgie et de gravité, sur des instrumentaux beaux à couper le souffle. Le girl power passe surtout par des artistes aussi délicates et puissantes, discrètes et fabuleuses, poétiques et bouleversantes.

La forêt enchantée, c’est par ici…

 

London Grammar – Wasting My Young Years 

Don’t you know that it’s all I feel ? 

I wouldn’t worry 

You have all your life 

I’ve heard it takes some time to get it right 

 

Cats On Trees – Sirens Call 

The floating boat is carrying me
And I can live my story differently
The greedy sirens are chewing all around me
While I sing oh oh oh 

Agnes Obel – The Curse 

Underneath the grass will grow aiming at the sky

It was swift, it was just another way of miracle

But no one, nothing at all 

Will go for the kill 

 

Christine and The Queens – Nuit 17 à 52

La nuit 17 à 22 nous étions là
Toi allongé délié d’ornement froid 
Moi dans une colère qui ne me ressemblait pas
Nuit 50 j’ai forcé le sang et la foi

 

 

Révélation : cette fandom est UNE SITCOM.

*insérer générique de Hélène et les garcons Benedict et ses dindes ici*

Ah mais. Je vous jure. Z’avez remarqué, on a un nouvel épisode tous les trois jours en ce moment. Elles se surpassent (et je ne cesse de me désespérer, retenue à Benedict par un fil qui va en s’épaississant grâce à son talent, mais qui se denude régulièrement aussi à cause des cinglées qui ne se rendent pas compte de leur bêtise sans fond).

Ce soir, vendredi, week end, LACHONS-NOUS !! Voilà leur dernière trouvaille.

WTFFFFFFFFFFFF

Alors nous voilou rendus au niveau où non seulement on assume les conneries, MAIS EN PLUS, on fait tomber Benedict avec nous. Tant qu’à faire.

Ici, on a suggéré un best of des noms à lui proposer, qui, faute de le rassurer sur l’état mental d’une partie de sa fandom, va au moins le faire se poiler, et entre nous, au stade de bêtise où on en est, je considère que ce serait déjà pas si mal.

  • Cumbertartes : tout est dans le nom
  • Cumberartichaut : en plus, ça fait gymnastique linguistique
  • Cumberpatate : l’essentiel, c’est de garder la frite
  • Cumberquiche : les deux font la paire avec les tartes
  • Cumbercornichon : hihi, en plus y’a “nichon” dedans
  • Cumbernem : parce qu’on le nem beaucoup
  • Cumberfajitas : caramba, y’a d’l’ambiance dans ces boîtes-là
  • Cumberchienne : parce qu’on est fidèles comme des chiennes hihihi
  • Cumberchattes : …
  • Cumberchewingum : parce qu’on colle et qu’on a pas de goût
  • Cumbercassetête : parce qu’on est vite relou
  • Cumbernoisette : elles doivent les lui casser, d’une force…
  • Cumbercruche : quand on tape dedans, ça sonne creux

Sans. Déconner. Et si, pour changer, quelqu’un avec un peu de sens commun (pas moi, j’ai déjà essayé héhéhé…Et ça a pas marché…Héhéhé…) leur dise que leur rang, c’est FAN. Point. Déformer le nom du jeune (oui, bon, ça va, 37 balais, c’est pas si pire) homme pour combler du délire de gamine prépubère c’est du parjure et du manque de respect pour ses parents. C’est ridicule, et les autres fandoms, trop contentes de trouver plus tarées, se foutent de nous avec leurs conneries.

Et puis, hello les conséquences ! Bande de tâches (ah tiens, Cumbertache, c’est pas mal, ça), vous êtes en train de dézinguer sa réputation brique par brique (pas faux, il est capable de la démonter tout seul, sa réputation) en le faisant passer pour une sorte de jeune premier, borderline boys band à lui tout seul, qui est entouré de tarées qui le suivent à la trace, faisant délicatement passer son IMMENSE talent pour un espèce de truc secondaire pas intéressant, ou pas media-friendly, alors qu’on devrait ne se pencher QUE sur cela, parce qu’il a un don inné et spectaculaire, parce qu’il est plus capable que n’importe qui, parce qu’il sait jouer toutes les émotions avec une puissance surhumaine, et qu’on est en train de passer à côté du magnifique pour tremper dans le bêta, l’idiotique, le stupide. Benedict n’est pas un jouet pour frustrées, il n’est pas un objet de fantasme, il est ce qu’il est arrivé de plus beau au cinéma et au théâtre cette decennie !

Va falloir se calmer, hein. Parce que vos conneries, la première personne à qui elles portent préjudice, c’est…

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Bande de Cumbercrétines, tiens.

The Perks Of Being A Fan

Bonjour l’expérience ce soir. Non seulement je ne l’ai pas vu venir, mais en plus…Ca a quelque chose d’un peu terrifiant (et un peu étrange aussi).

Il y a quelques semaines, les nominations aux Emmys étaient annoncées,  et le premier nom pour “Oustanding lead actor in a miniserie” m’avait fait pousser des cris de joie. Pour Parade’s End, en plus, la série qui a un peu retourné ce qui me sert de muscle cardiaque, avant de le piétiner en bonne et due forme avant restitution à son emplacement premier. Parade’s End reste et demeure le premier lien entre Sherlock et l’acteur, et la marche décisive qui a justifié que je tombe amoureuse du phénomène.

Dès lors, et parce que je vis très mal ce genre de stress, je me suis fiché dans le cerveau qu’il allait forcément perdre, pare que Michael Douglas, parce que Matt Damon, parce que Al Pacino, parce que anglais, parce que…

Ce que j’ai tué dans l’oeuf, pour m’éviter de me ronger les sangs (la belle affaire), c’est que peut être qu’il était au mileu d’un vivier de talents, mais il n’empêche que tous les Matt, tous les Michael, tous les Al du monde ne valent pas une minute, pas une seconde de ce qu’un Benedict, celui-ci précisément, est capable de faire, capable de ME faire, en terme d’émotions incalculables toutes liées à son talent qui dépasse allègrement les mots. Je me suis décrochée de ce sentiment pour ne pas figer un espoir qui n’aurait pas eu raison d’être. Et vous savez quoi : Michael Douglas a gagné, et a fait un discours qui restera dans les annales.

Mais dès le début de la diffusion de la cérémonie-qui fut médiocre sous tellement d’angles et de perspectives-j’ai été rattrappée par mon coeur de fan solidement accroché à ce drôle d’animal qui a défini mon année et a sauvé en moi tout ce qui rêvait de l’être. J’etais presque en nage avec la fenêtre ouverte, je me retenais de me ronger les ongles, je tremblais…

La vérité, c’est que je crois que finalement, il lui revenait, ce prix. Pas de cabotinage, pas de polémiques, pas de raisons sous-jacentes. Si on s’était concentré sur le meilleur acteur, la meilleure performance, sur les innombrables frissons que Christopher Tietjens avait réussi à me transmettre et à partager, alors, oui, il était gagnant, et de tellement si loin. Parce que tous talentueux que soient les autres, des Benedict Cumberbatch, on en n’aura qu’un ce siècle, et encore, si ce n’est pas ce millénaire. Aucun argument ne pourrait me démontrer le contraire, parce que personne n’est capable de faire ce qu’il sait faire. Personne, aucun acteur, n’a jamais réussit l’étourdissant tour de force de me faire oublier absolument à chaque personnage l’acteur qui se cache dérrière-et bon sang, je l’aime pourtant très fort, cet acteur.

Je mesure régulièrement, et malgrè moi, la force colossale du lien qui s’est tissé cette année entre lui et moi, lien qui s’est nourrit de toutes les entraves, qu’elles soient les bêtises de la fandom, les boulettes qu’il fait dans la presse régulièrement, ou le constat doux-amer de son entourage qui n’est peut être pas le plus éclairé et le plus à son service. Et pourtant, quand on dépouille ces choses ridicules, imbéciles, et qui ne sauraient dépendre de lui, il reste cet homme qui a tout à fait apaisé une quête infinie : celle du faiseur idéal d’émotions, celle du créateur parfait de personnages, celle du vecteur le plus surprenant d’idées, celle du produit d’une équation impossible qui se trouve une réponse convenable par, pour et avec lui.

 

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Alors, si les Emmy Awards m’ont appris une chose ce soir-chose que je savais mais que je suis bien trop tête à claque pour me l’avouer-c’est que je peux tenter de le cacher, je peux bien me mentir, je peux essayer de prétendre le contraire, mais je suis persuadée, au plus profond de ma conscience de chose vaguement culturée, que personne ne peut et ne sait faire ce que ce mec-là sait faire, et que mon être refuse et nie en bloc l’idée qu’on me force à penser le contraire. Et même quand je râle, et même quand je mange des kilomètres de feuilles et que je dis qu’il me saoule, et même quand je suis la première à critiquer-je le lui dois, après tout, mon objectivité est mon plus beau cadeau de fan-derrière il n’y a qu’une gigantesque montagne d’amour, d’admiration et une gratitude infinie pour la qualité sans cesse renouvellée de son travail, qui, quelque part, me permet de tenir un petit peu plus encore dans cette existence qui manque souvent de logique.

 

Maintenant, je ne garantis pas mon état dans les mois qui viennent. La saison des récompenses vient juste de commencer, et je viens juste de me rendre compte que je suis moins bonne joueuse que je ne le prétendais…

THE MOST ENTERTAINING FANDOM. EVER. LIKE EVER EVER.

Sooooooooortez les seaux de pop corn, asseyez-vous confortablement, on a encore atteint un niveau de WTF hors normes cette semaine.

Sérieusement, j’en ai vu passer, des fandoms complètement jetées au point d’en être chiantes, chieuses, débiles, stupides, imbéciles, immatures, et j’en passe et des meilleures. Mais alors celle là…Celle là, elle explose tous les records, qu’elle pulvérise juste après, qu’elle dynamite ensuite, et quand on croit qu’elle a atteint les tréfonds de la connerie…

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ELLE CONTINUE DE CREUSER. 

Présentons les personnages principaux du dernier épisode de “Benedict Cumberbatch et ses fans (hihihihihihih)”.

A ma gauche, notre héros, dans toute sa splendeur : Benedict.

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A notre droite, un troupeau composé de X fois de la fan de base (si, si, j’insiste), qui semble privilégier ses propres pulsions à une réelle appréciation notoire du talent de l’acteur. De la groupie :

Bèèèèèèèènedict I want your bèèèèèèèèèèèbies

Bèèèèèèèènedict I want your bèèèèèèèèèèèbies

Après les exploits des noms de fan ridicules (cumber-bitch, whore, slave), des pancartes à grand coup de “I OUANT YOUR BABIZEEES” brandis juste sous son nez, les actes de possession violente refusant toute relation du phénomène, ET JE VAIS PAS CONTINUER LA LISTE PARCE QUE BON ON A PAS LA NUIT, j’espérais, dans mon for intérieur, que le taux hebdomadaire de bêtise baisserait légèrement, histoire de donner aux fans mesurées un peu de répit.

QUE NENNI.

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Ce soir, le teaser de Little Favour a été publié. Qu’est-ce que Little Favour ? Un court métrage fait par les potes de Benedict, qui, trop heureux d’avoir misé sur le bon cheval, avaient décidé de faire un film en crowd-funding (parce que de toute évidence, la présence de Benedict, la coqueluche du moment, ne suffisait pas à trouver des producteurs OOOOOF COUUURSE). Naturellement, en moins de temps qu’il n’en faut pour dire Cumberbatch, les dons ont afflué, les espérances ont étés dépassées, et une somme d’argent étrangement gonflée pour un simple court métrage a été réunie. Après, les choses se sont embrouillées-comme toujours avec le système du crowd-funding-et on a pas vraiment su ce qui arrivait, si les sous avaient servi pour le seul court, pour financer autre chose, qui va récupérer de l’argent et qui n’aura pas de retour, et les gens qui avaient investi avec la promesse d’une présence sur le tournage sont revenus plus ou moins déçus (plus ‘plus’ que ‘moins’). Est-ce que j’ai investi ? Nope. Parce que :

  1. L’argent pousse pas sur les arbres
  2. Je suis une mauvaise fan (c’est célèbre, rendez-vous compte, je ne lui mange pas le pain dans la main et OH MON DIEU, je sais le critiquer quand il part en sucette. BAAAAD FAAAN)
  3. Projet flou, gens inconnu, Ben ou pas, c’est un peu léger pour investir, non ?
  4. Je ne suis pas productrice. D’autres le font très bien à ma place, et c’est leur métier.
  5. J’ai du mal (hors charité naturellement) à comprendre pourquoi je donnerai des sous à des gens qui en ont plus que moi.

Enfin bon, sous réunis, film tourné (pluie de messages twitters de X, Y et Z qui disent que Ben dit que, à la fois très réjouissant et très…Suspicieux. “Ben il a dit que fallait suivre truc”, c’est un peu le nouveau Jacques à dit) et…Plus un mot. Sinon un message bizarre il y a quelques semaines qui dit que les gens récupèreront leurs sous mais on sait pas enfin si mais peut être mais on sait pas trop comment. Hmm.

Et puis ce soir, ô joie, ô miracle, le teaser de Little Favour est mis en ligne sur youtube. 26 secondes…Un  rien violentes.

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Naturellement, comme d’habitude, il est convaincant même sur un extrait si court, et bien sûr que j’ai hâte de voir le résultat final. Ca reste Benedict. Avant tout. 

Et puis sur twitter, ma copine Sophie me demande si j’ai eu l’idée brillante de m’arrêter sur les commentaires de la vidéo.

I feel like I am missing on something...

I feel like I am missing on something…

Alors, je suis allée voir.

GRAND BIEN M’EN A PRIS.

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Je vous présente la sélection officielle du festival de la crétine saison 2013. Tout est authentique, sauvegardé entre deux fou rires sur youtube. BE MY GUEST.

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Quelqu'un pour rallumer la climatisation ?

Quelqu’un pour rallumer la climatisation ?

Acte 1 : les “premiers dégrès” 

OMG WHAT IF HE DOES NOT SURVIVE THIS TERRIBLE ATTACK ???

OMG WHAT IF HE DOES NOT SURVIVE THIS TERRIBLE ATTACK ???

Quelqu'un pour dire à la jeune fille que c'est un tournage ?

Quelqu’un pour dire à la jeune fille que c’est un tournage ?

Somebody call 911 my favorite actor is under attack !

Somebody call 911 my favorite actor is under attack !

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I will have my revenge !

I will have my revenge ! Over and Over and Over (and Over) 

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Dis is not very nice

Dis is not very nice

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I AM WATCHING YOU

I AM WATCHING YOU

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Acte 2 : l’ironie suprême

THIS IS AN INCEPTION

THIS IS AN INCEPTION

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Acte 3 : les cas psychiatriques 

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Hospitals are sexy

Trauma aisles of hospitals are SUCH a cool place to hang out 

Actually, I think he looks hurt. But that's just me.

Actually, I think he looks hurt. But that’s just me.

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Indeed.

Indeed.

Unstable ? Really ?

Unstable ? Really ?

 

Says who, eh ?

Says who, eh ?

Et vous pensez qu’on ne peut pas faire pire ?

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Voilà, voilà, voilà. Je pense que nous avons battu ce soir un record, mais que si quelqu’un a Benedict sous la main, pour éviter les lancements de guerrillas urbaines et les tentatives de meurtre sur la personne du mystérieux assaillant du personnage que joue Ben, ainsi que les TS dues à “OMG PA BEN CEY TRO INJUST JE VE MOURU”, qu’il lui fasse enregistrer un message histoire de prouver qu’il est en vie. On sait jamais.

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Twinkle, Twinkle.

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(I know, I have been away for a few weeks, but hey, life sometimes rocks, sometimes sucks, and I was out of words for a few days. Writer out of words. What an irony…)

Just a little, quick post to express here a feeling I haven’t taste for a while. Pure, golden excitment. Shivers down your spine with anticipation and joy,  a dream coming true filling your mind with colorful images and sentiments even bigger than anything you are in the current mood to feel. Important people about to get a little more real.

You know him, right ? The guy up there. He’s been a bit naughty lately, not always doing the right choices and sometimes missing his own point. Wikileaks has launched an entertaining guerilla against The Fifth Estate, and his interview to the guardian has led to a massive backlash. But it’s him, and he wouldn’t be him if he was skilled on the communication level. His mistakes and messy steps are touching to witness, because they are those of an extremely talented man who’s going to rise up to the highest levels in a short time. And I love him enough to be able to sometimes criticise, sometime even mock a little, but I never, ever get away from this overwhelming feeling I have whenever he’s there, doing his job, turning into all of those extraordinary characters. I love him a strange lot.

Tonight’s big, big rumor, and it is something I have read a while ago, sometimes his words, sometimes those of others, is that he might be playing Hamlet on the West End in late 2014.

Hamlet is the one play I’d die to see, no matter who is cast. But this…This is a whole other thing. This is Benedict. Live. On stage. For real.

I guess that I’m not going to be the loudest at expressing my state of happiness if this happens. I won’t spam my twitter feed-no more than the four ecstatic tweets sent so far. I won’t tell the whole world and bother them with this, I won’t feel forced to create a tumblr and post daily about my insane impatience. I won’t say that I am the happiest and that no one will ever feel the same way or understand and that no one will deserve this more than I do. I don’t care about my position as a fan regarding to the others, I could not care less. I’m not entering a contest to determine who’s the best and who’s not.

But I am insanely, hugely happy. I so am. It just feels like my brain has been disconnected for a little while, and I’m, like, floating in a state of bliss. It is not confirmed yet, I know that. But it looks really close. Close enough to fill me with joy.

There won’t be girly high pitched scream, or chase after him to get a damn show-off style pictures. I’d just consider myself the luckiest girl in the world to sit there and witness a miracle-because quite frankly, that’s what he is as an actor.

I haven’t felt this excited by something for a while, and this man can’t dissapoint me as long as he’s doing his job. So I can safely say that this will blow my mind. And it is worth the struggle, the fights, the moment of despair-and I’ve had my fair share of those lately-and all the little lost battles. It is worth it for this. For moments like that.

I can see myself crossing the channel in order to get to this. I can picture the joy, I can almost smell it from here. And holy fuck, it is beautiful already.

Please, please, please, Ben. Just. Do. It. We all have blind faith in you.

Me first.