Bittersweet Symphony

Tiens, retour des titres de chansons. Celui là était criant.

 

“Bah, t’es déjà rentrée de ton avant première ?”

Oui. Et en fait, à pas eu avant première. Vous ne croirez pas la raison, et pourtant, elle est bien réelle. Ils n’ont pas eu la bobine à temps. LA BOBINE. A TEMPS.

Ca doit faire partie du meilleur motif de VDM de tous les temps. Franchement, ça envoie des ours sur mars.

Donc rentrée avant même l’heure prévue du début de la séance.

Premier reflexe, en rire. Beaucoup. Trop. C’est ridicule, absolument ridicule, c’est la plus belle de toutes les excuses, la plus pourrites, la plus fabuleuse et la plus mauvaise toutes à la fois.

Deuxième reflexe…Un flot ininterrompu de larmes pendant vingt bonnes minutes. Purge, frustration, rage, colère, sensation de ne pas pouvoir m’exciter pour quoique ce soit sans que ça se barre en sucette, fatigue, et une envie vraiment, vraiment, vraiment importante de voir le film ce soir. Je m’étais faite une joie de cette avant-première, privée de plein de choses, c’était “ma” chose, mon petit bonheur d’égoïste rien qu’à moi.

Troisième reflexe. Seigneur, mon histoire avec Benedict, celle de fan à…Idole ? Est déjà en train de se construire et de se renforcer sur des hics et des hocs et des obstacles et des problèmes et c’est en traversant ce genre de déconvenues que, bon, on se rend compte que le petit, enfin, le grand, d’ailleurs, on s’y attache fort fort. Et plus encore.

Alors bon. On s’est loupés, mon grand, de peu, pour une histoire d’avion et de bobines, mais demain, on jouera à tout ce qu’on était supposé jouer ce soir. Ce n’est que partie remise. Je t’ai trouvé, j’ai aucune envie de te laisser filer.

Et que les bobines aillent en enfer.

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