[strange days]

Un vrai post de journal, mon cher, cela faisait un petit moment que cela ne nous était pas arrivé, pas vrai ? En ce moment, mes posts sont soi des fous rires (Benedict qui fait le clown, mainly) soit des coup de coeurs (Benedict qui est fabuleux, mainly), soit des coups de gueule (The Killers mainly), et j’ai pas vraiment l’impression de prendre totalement le temps de me poser. Alors de temps en temps, ce n’est pas désagréable de juste souffler un bon coup, fermer les yeux, et apprécier les choses et leur impact.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que depuis, let’s say, Jeudi dernier, j’ai été ballotée aux 4 vents, et je me suis adossée à des choses et des émotions, qui, la plupart du temps, m’ont dépassée complètement. Merci Benedict. Il s’est chargé de jouer avec mes sentiments et mes idéaux et mes obsessions et mes envies et mes choix et mes batailles. Il incarne déjà tellement de choses à mes yeux, je crois simplement que depuis Sherlock, depuis l’année dernière, il était toutes ces choses, ou sur le point de l’être. Il fallait juste que j’ouvre mes loupiottes de taupe et que je me réveille. Ca fait du bien. Beaucoup de bien. Un bien fou, libérateur, surréaliste. Il est extraordinaire. Au sens fort. Pas ordinaire du tout.

Entre deux flots anglais et, ma foi, fort charmants, j’ai quand même pris un backlash violent du côté de The Killers. Mais…Violent. Très violent. Je considère simplement que d’une façon ou d’une autre, même si je reconnais le talent des gens et le leur est indéniable, je n’accepte pas les gens qui se fichent d’autre gens, et quand cela concerne directement un groupe qui ne respect pas ses fans, alors je peux être vraiment en colère et pendant longtemps. Ce qu’ils ont fait, ce choix imbuvable, innacceptable, de jouer tant de titres que je tuerais pour avoir pour une audience de privilégiés qui ont déjà le cul bordé de nouilles, c’est…Wrong. Just wrong. Ce qui m’a renvoyée à Mars, et à un certain nombre de situations en forme de foutage de gueule que je n’ai pas sanctionnées parce que, simplement, j’avais envie de leur accorder le bénéfice du doute. Je me retrouve aujourd’hui à la conclusion que ce bénéfice n’avait peut être aucune raison d’être. Qu’ils ont peut être le melon. Suffisament pour croire que ne pas nous informer d’annulations, ne pas s’excuser, nous prendre pour des ânes.

Je suis en colère. Très en colère. J’aurais l’envie folle, en Juin, de réussir à les prendre entre quatre yeux et leur demander si ils trouvent cela normal.

Quand la colère prend le dessus, je relâche la pression. J’écris. Je me penche sur les gens qui valent le coup. Mais je reste en colère. Avec une bulle rageuse à l’intérieur.

Cette semaine aura été pleine de hauts et de bas, mais j’en tire comme conclusion plus de haut que de bas. Même si je me sens à nouveau en petite forme-une fois par mois, normal-je reste fondamentalement optimiste. J’ai des chouettes trucs qui appuient mes doutes.

Benedict, mainly.